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Wounded Little Bird [ft. Alcyone N. Odair]

 :: Londres :: QG et lieux associés :: Côté Supérieurs :: QG sous le Ministère de la Magie :: Bureaux
Mar 26 Mar 2024 - 1:16
Vendredi 17 mars 2017, en soirée

- Oubliettes.

Le sortilège était formulé dans un souffle. Il avait tellement répété ce mouvement de baguette que c’était presque devenu une seconde nature. Oubliettes n’avait plus de secret pour lui et il se considérait comme un maître dans la matière. Adonis adorait cette puissance. Cette faculté de pouvoir jouer sur la mémoire des autres à son bon vouloir. Il était si facile de réduire à néant la mémoire d’un être humain. Si facile de changer un détail ou deux pour fabriquer un nouveau souvenir et alterner la réalité. Il avait souvent songé à utiliser cet atout dans d’autres circonstances, mais l'opportunité ne s’était jamais vraiment présentée. Jusqu’ici, il avait toujours fait attention à ce qu’il disait, à ce qu’il faisait et pas une seule fois il avait eu à formuler le sort pour sa protection personnelle. Seul son métier et son rôle pour les Supérieurs l’avaient amené à perfectionner cette arme inestimable.

Il avait disparu avant même que le moldu ne se rende compte qu’il était là. Manquant cruellement d’imagination ce vendredi soir, Adonis s’était contenté d’effacer le souvenir troublant de l’hôte. Il avait pris de longues notes mentales puisque comme à son habitude, il devait faire un rapport sur les informations qu’il avait obtenues. Il n’était pas celui qui avait interrogé le moldu, c’était plutôt son collègue qui s’en était chargé, restant dans l’ombre jusqu’à temps que son moment soit venu. Cependant, quatre oreilles valent mieux que deux et les partenaires pourraient échanger sur ce qu’ils ont entendu afin de s’assurer d’avoir une version la plus optimale possible. Dans ce cas-ci, il semblerait que le moldu ait été témoin d’un meurtre commis par une baguette. Adonis soupçonnait peut-être un Supérieur qui s’en était pris à un non sorcier ou encore à un autre type de criminel. Difficile de le savoir. Surtout que le seul témoin n’avait pas vu le visage du meurtrier: seulement un morceau de bois (aka une baguette eut envie de lui dire Adonis de son coin sombre, frustré que le vrai terme ne soit pas utilisé) et un jet de lumière de couleur verte. Aucun signe distinctif non plus qui permettrait de l’identifier. Quant à la victime, que le témoin était parvenu à décrire très sommairement, il était impossible de connaître la véritable nature de cette personne. Moldu ou pas? Voilà un mystère à résoudre qui se rajoutait à la pile des violences qui ne faisaient que s’accumuler depuis ces dernières années.

Un autre mort qui ne sera probablement jamais identifié.

De retour au Ministère, Adonis et son collègue s’installèrent dans un bureau, échangeant sur ce qu’ils venaient de voir et d’entendre. Après une bonne heure de discussion à pointiller sur certains détails, le rapport pris forme.

- Tu peux y aller. Je vais terminer.

Adonis leva les yeux du parchemin sur lequel le rapport apparaissait au fur et à mesure avant d’avoir un sourire.

- Merci. Je relirai lundi juste pour qu’on s’assure que tout est bon.
- Ça marche. Bon weekend! Embrasse ta femme pour moi.

Adonis lui fit un petit clin d'œil et lui offrit une tape amicale sur l’épaule. En moins de deux il avait rassemblé ses affaires et il quitta le bureau.

À cette heure, le Ministère était presque désert. Le bruit de ses pas faisait de l’écho dans les couloirs qu’il empruntait. Malgré tout, Adonis jeta régulièrement de bref coup d'œil par-dessus son épaule. Un geste instinctif qu’il avait à chaque fois qu’il se dirigeait vers le QG des Supérieurs. Si son implication au sein du groupe n’était pas particulièrement secrète, il aimait tout de même préserver une certaine aura de mystère autour de sa personne. Surtout lorsque ça concernait des collègues plus directs.

Après s’être assuré qu’il était bien seul, il s’engouffra dans les ténèbres pour accéder aux bas-fonds du Ministère, là où se trouvait sa double vie. Tout semblait aussi tranquille au QG. C’était donc l’idéal pour travailler dans le calme. Adonis emprunta un bureau vide, claqua la porte derrière lui, laissa ses effets personnels sur une chaise et s’empara d’une plume, encrier et parchemin. En bon petit soldat et informateur, il tenait à rapporter les faits qu’il avait obtenus. Peut-être que ce ne serait pas utile à la cause, peut-être était-ce une perte de temps, mais il préférait ne pas prendre de risque.

Il était bien concentré à regarder les mouvements qu’effectuait la plume sur le parchemin tandis qu’elle traçait les mots qui déroulaient dans son esprit lorsqu’il entendit un bruit dans le corridor. Il perdit momentanément le fil de ses pensées et la plume cessa sa valse. Levant les yeux, il vit la porte s’ouvrir.

- Alcyone?

Sensation de déjà vu.
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Adonis T. Devonshire
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Adonis T. Devonshire
Mer 10 Avr 2024 - 15:53
Wounded Little Bird [ft. Alcyone N. Odair] 2950bf3d247cd9d0bf0a3d34c1eaf53599311b85


Vendredi 17 Mars 2017
Quartier Général des Supérieurs, dans la soirée

Un peu plus tôt en ville, quartiers moldus

« Imbécile ! » Furieuse, le sang coule de sa tempe et le long de son bras gauche mais elle n’en tient pas compte. L’adrénaline bouscule son organisme, le rend imperméable à la douleur alors qu’elle se retient d’envoyer un sort à celui lui fait face. C’est un autre Supérieur pourtant mais être dans le même camp n’est pas gage de fraternité. Surtout pas dans ces conditions là où les uns et les autres risquent leur peau.
Celle des autres Alcyone n’en a pas grand-chose à foutre, elle pourrait laisser un homme a terre et le regarder souffrir sans ciller, l’abandonner sans se retourner. Lorsqu’il s’agit d’elle c’est autre chose et la colère déforme les traits presque poupons de son visage alors qu’elle se tient le coude en le foudroyant du regard. Celles qu’ils traquent a pris de l’avance à cause d’une erreur de jugement, voilà ce qui rend la Rafleuse folle de rage. Est-ce qu’elle compte en rester là ? Absolument pas. Orgueilleuse elle compte bien booster ses scores quand bien même cette mission demeure secrète, ce soir la Lycan qui s’enfuie dans les dédales de Londres croupira dans une cellule sous le Ministère elle s’en fait la promesse. Hors de question qu’Oliveira la regarde de la tête aux pieds avec mépris, elles ont ce point commun de ne pas supporter l’échec. Un parmi tant d’autres.

D’un coup de talon contre l’asphalte la sorcière décolle dans les airs, un sortilège de désillusion la rendant invisible aux regards extérieurs. Sur son balai elle monte dans les hauteurs, passe au-dessus des immeubles résidentiels qu’elle apprend à appréhender depuis peu. Conscience de ses lacunes en terme de connaissance du monde moldu elle prend sur elle, tente de s’y intéresser et surtout de le comprendre. Pas dans les détails, par Morgane il en est hors de question, mais simplement de quoi être efficace lorsqu’il s’agit comme ce soir de prendre en chasse une cible.
Les blessures qui font briller sa peau de la couleur du sang séchée elle les doit à l’agilité de celle qui cherche à sauver sa peau et à l’incompétence de l’un de ses co-équipiers. C’est par lui qu’ils ont eu l’info mais l’idiot s’est bien gardé de leur dire que la demoiselle n’était pas une cible facile. Malheureusement pour elle, elle n’a aucune chance face à la Magie. Malgré l’envie de sentir le plaisir de la traque rugir dans ses veines et dans son ventre Alcyone n’attend pas une seconde. Dès l’instant où la jeune femme au teint halé apparait de nouveau dans son champ de vision elle plonge entre les parois des immeubles et lui lance un sortilège qui l’envoie voler violement contre un mur. Que ces os craquent, un sourire mauvais sur les lèvres elle n’aspire qu’à les entendre.

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L’héritière Cudrow avance fièrement dans les couloirs, le menton haut et les cheveux relevé, attaché en queue haute. Le sang de coule plus mais s’est infiltré dans les fibres de ses vêtements et col à sa peau. D’abord poisseux puis sec elle grogne alors que son épiderme la tiraille. Le choc qu’elle a reçu à la tête en allant se cogner contre une surface qu’elle n’a pas pris le temps d’analyser n’est plus qu’un lointain souvenir, une vague réminiscence de la descente dans l’entrepôt le mois dernier « Rends toi utile, cellule du fond. Ni eau ni nourriture. » Cette garce va payer pour ce coup de lame qu’elle a pris en plein dans le bras gauche. Son balai dans la main droite elle continue son chemin sans un regard après avoir lancé ce qui n’est autre qu’un ordre. Si Oliveira est à la tête de cette unité secrète Alcyone estime être son bras droit au minimum et certainement pas l’un de ces sous fifres embauchés pour obéir aux deux femmes.

Elle garde la face mais souffre en réalité bien plus qu’elle ne le montre, son égo en a pris un coup autant que son bras mais le geste est brusque lorsqu’elle ouvre la porte de la première pièce qu’elle trouve pour s’y engouffrer tel un animal blessé désireux de lécher sa plaie « Alcyone ? » Le réflexe est brutal, le sursaut bien réel. Ça ne dure qu’une seconde mais déjà sa baguette est braquée droit vers celui qui se tient installé derrière le bureau.

Adonis.

Le seul capable de lire véritablement en elle, celui qui provoque chez elle des émotions contradictoires mais brulantes. Un ami, un amant, un homme qui pose sur elle un regard si perçant qu’il lui transperce l’âme « Qu’est ce que tu fais là ? » Mais qui n’échappe pas à sa mauvaise humeur. La Rafleuse abaisse son bras sans chercher à s’excuser et s’avance vers lui, dépose son balai en travers du bureau sans s’inquiéter de savoir si elle le dérange ou non. Encore quelques pas et elle contourne le meuble, s’arrête à ses côtés et se retourne en amorçant un geste pour se défaire de sa veste déchirée « Aide moi. » Il est sans doute le seul qu’elle accepte dans ces circonstances.
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Alcyone N. Odair
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Alcyone N. Odair
Sam 13 Avr 2024 - 4:49
Il se souvenait parfaitement de la dernière fois qu’elle avait débarqué dans son bureau. La manière dont elle avait transformé la salle en un coffre fort impénétrable. L’agressivité dans ses gestes et dans sa voix. Il ne lui avait fallu qu’une fraction de seconde pour comprendre que ça n’allait pas et une autre pour savoir qu’il n’aurait pas plus de détails. Il s’était laissé abuser sur cette chaise sur laquelle il passait de longues heures à rédiger des rapports et lire des cas. Ça devait bien être la première fois qu’il avait autant aimé être assis derrière son cabinet. Il en gardait un excellent souvenir.

Sa baguette s’était levée dans sa direction, mais Adonis restait de marbre. Ce n’était ni la première, ni la dernière fois qu’elle le menaçait. C’était un geste qui n’avait aucune signification pour lui. Du moins pas venant de sa part.

« Qu’est ce que tu fais là ? »

Encore cette agressivité. Son caractère de feu était au rendez-vous.
Il aurait pu lui poser la même question. À la place, il garda le silence, observant ses moindres mouvements. Elle s’approcha, déposa son balai sur le bureau et la plume s’effondra sur le parchemin. Il prêta attention aux détails: vêtement déchiré au bras gauche et un filet de sang séché sur la tempe. Elle revenait sans doute d’une chasse. Il détestait ce rôle pour elle. Alcyone était la femme la plus violente, impitoyable et infaillible qu’il connaissait, mais raffleur n’était pas fait pour elle parce que c’était un rôle d’action et un synonyme de danger. Elle savait se défendre, mais il y avait toujours des risques. Adonis redoutait l’instant où il allait recevoir une terrible nouvelle.

« Aide moi. »

Ça il pouvait faire. Pour l’instant. Pendant que ce n’était encore que des blessures superficielles et pas des lésions plus graves. Il attrapa ses mains et ancra ses yeux dans les siens.

- Laisse.

Imitant le geste qu’elle s’apprêtait à faire, il glissa lentement la fermeture éclair de sa veste. Il agrippa ensuite le col du vêtement avant de le retirer doucement en faisant attention de ne pas accrocher la plaie au passage. L’amas de tissus tomba sur le sol. Au premier coup d'œil, la blessure ne semblait pas trop profonde. Il était difficile de savoir s’il s’agissait d’une attaque magique ou moldue. Ça n’avait aucune importance. Ce n’était qu’une égratignure. Elle souffrirait sans doute d’une ecchymose au courant des prochains jours, mais elle survivrait. D’une main, il tena le bras d’Alcyone et de l’autre, il agrippa sa baguette magique.

- Episkey.

Il déposa sa baguette sur le bureau avant de reporter son attention sur le filet de sang qu’elle avait à sa tempe. Du pouce, il effleura ses cheveux, tâchant de voir où se trouvait la blessure, mais il ne voyait rien de concluant. Un peu plus d’hémoglobine séchée sur le cuir chevelu, mais pas de plaie visible.

- Qui t’a fait ça?

Première question parmi les dizaines qui lui brûlaient les lèvres. Pourquoi? Comment? Quand? Dans quelles circonstances? Quelle était la mission? Et la cible? Il ignorait s’il obtiendrait des réponses puisqu’avoir ce genre de conversations avec Alcyone était toujours difficile. Tout dépendait de son humeur, de la situation, du timing… Elle parlait uniquement quand ça lui chantait ou l’arrangeait. Ces moments frustrants rendait Adonis fou de rage malgré sa patience légendaire. Protecteur et possessif, il voulait tout connaître dans les moindres détails. C’était sa manière à lui de montrer ses sentiments à son égard. Jamais il n’agirait de cette manière avec Evelyn. Sa femme pourrait rentrer à la maison avec un coquard et un bras en moins et il ne poserait jamais de question.

Peut-être qu’il se trompait pour cette fois-ci. Peut-être qu’elle voudrait bien partager avec lui ce qui l’avait conduite à entrer dans le bureau en mode parano et lui raconter les détails de sa soirée mouvementée.
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Adonis T. Devonshire
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Adonis T. Devonshire
Sam 20 Avr 2024 - 11:34
Chaque fois qu’Adonis pose les mains sur elle quelque chose s’éveille des profondeurs de son être. Elle ne le montre pas, ne l’exprime d’aucune manière, mais elle sait que le sentiment est partagé. Pourtant elle se crispe dès l’instant où il attrape ses mains, autoritaire dans une douceur qu’il ne laisse transparaitre qu’avec elle. Avec n’importe qui d’autre elle se montrerait bravache, prête à ruer comme une créature sauvage impossible à dompter, ici elle ne se contente que d’un sifflement acerbe entre ses incisives « Laisse. » Non. C’est ce que lui hurle la petite voix dans sa tête par principe mais fourbue et las elle coopère, se retourne et plonge son regard clair dans celui plus bleu encore du Sorcier qui la dépasse de plusieurs têtes.
Par Morgane qu’elle déteste quand il tremble pour elle, trahis par un tressautement de paupière ou un geste maladroit que personne d’autre ne saurait voir. Elle le voit, le ressent, dans ce regard perçant qu’il vient ancrer au plus profond du sien, dans ses gestes lents alors qu’elle se laisse manipuler. D’abord la fermeture éclair, ses doigts fins remontent jusqu’au col de sa veste qu’il écarte jusqu’à faire glisser le vêtement le long de ses bras. Un rictus de douleur lui déforme le visage en silence, malgré la rage qui coule dans ses veines elle ne bouge pas. Conciliante. Y compris lorsqu’il attrape son bras blessé pour le soigner « Episkey. » Le crépitement de la Magie vient chatouiller son épiderme, si le sang séché demeure la plaie se referme.

Elle pourrait presque paraitre docile comme ça, à le laisser effleurer sa tempe puis ses cheveux comme jamais Trent ne pourrait le faire. Pas qu’il en ressente l’envie de toute façon quant à Blackblood la teneur de leur relation n’implique aucune tendresse.
Oui, elle pourrait paraitre docile telle l’agneau face au loup s’il n’y avait pas ses pensées mortifères à voguer dans son esprit comme des petites lucioles clignotant dans l’herbe un soir d’automne. Adonis n’en est pas la cible bien sûr mais perçoit-il la noirceur qui n’a de cesse de prendre de l’ampleur en son sein ces derniers mois ? Parfois il lui semble si loin de ce monde qu’elle embrasse de tout son être « Qui t’a fait ça ? » D’abord le silence, l’immobilité. Elle le dévisage sans réaction apparente avant de se dégager de lui et faire quelques pas « Une garce qui ne reverra pas la lumière du jour avant un long moment. » Si tant est qu’elle la revoit un jour. Ils n’en sont qu’aux prémices et le tôt de perte ne jouera pas en leur faveur ils s’en doutent. Alcyone sait qu’elle doit réfréner ses ardeurs létales pour mener à bien le projet d’Oliveira et elle s’y tient autant que possible mais elle sent le frémissement dans ses doigts parfois : Celui de la frustration.
De ses doigts elle vient effleurer l’endroit où se trouvait sa plaie quelques secondes plus tôt à peine, son regard fait le tour de la pièce sans s’arrêter sur quoi que ce soit de particulier. Jusqu’à retrouver celui de son ami d’enfance. Dans un flash aussi rapide qu’un clignement de paupière c’est Enoch qu’elle voit, ce fils qui chaque jour ressemble de plus en plus à son père. Son père biologique. L’image disparait comme un éclair, s’efface dans l’obscurité des lieux « Ne me regarde pas comme ça, je ne suis pas en sucre. » Est-elle plus forte que lui ? C’est ce qu’elle pense parfois considérant certains aspects. Jamais il n’irait salir ses vêtements sur mesure dans une rafle « Qu’est-ce que tu fais ici aussi tard ? Ta chère et douce Evelyne doit t’attendre. » Elle attaque, une fois de plus. O comme elle méprise cette femme inutile qu’il tient à son bras. Un incubateur, rien de plus. Une coquille vide qui ne saura jamais le faire vibrer comme elle le fait si bien alors qu’elle connait chaque recoin de sa peau et de son âme comme si elle en avait dessiné elle-même les plans.

Mauvaise, provocante, tout ce qu’elle veut c’est obtenir une réaction de sa part, quelque chose qui ferait s’éteindre la lueur d’inquiétude qu’il garde accroché à son regard aussi bleu qu’un ciel sans nuage.

When the curtains call the time will we both go home alive ?  
It wasn’t hard to realize love’s the death of peace of mind

Bad Omens
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