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Périphérie de Londres : Forêt d'Epping - Bridge Over Troubled Water - Nav'

 :: Londres :: Est de Londres
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Dim 11 Déc 2022 - 20:37
Tout se passait bien ? Il aurait plutôt tendance à aller dans l’affirmative, mais est-ce qu’il ne se posait pas trop de questions encore une fois ? Pourtant, au lieu de se réjouir de suite qu’elle soit d’accord pour aller chez lui, il s’était inquiété pour la santé de la jeune mère en premier : est-ce qu’elle ne paniquerait pas sur la moto, et donc est-ce qu’ils ne devaient pas tenter d’aller chez lui par un autre moyen ? C’était certainement con, trop poussé, et pourtant, son esprit bien malgré lui s’était dirigé immédiatement vers cette interrogation. Comme un foutu syndrome de celui qui pense toujours trop -aux autres- plutôt que de profiter de l’instant présent. C’était rasoir, il en avait amplement conscience, même si ici cela semblait une question judicieuse, mais c’était plus fort que lui, comme un instinct développé depuis qu’il était gamin, puis « en charge » de sa mère et de sa sœur ;  et qui s’était finalement accentué lorsqu’il était devenu secouriste. Quelque part, la réponse de Sovahnn était belle et elle l’amusa un peu, il acquiesça sans insister plus. Au pire, il trouverait un plan B sur place, n’est-ce pas ? Elle se connaissait, elle semblait dire que c’était OK, il devait juste lui faire confiance - ce qui n’était pas non plus très compliqué-.

Et bientôt une nouvelle question survint dans son esprit. Où est-ce qu’il devait l’attendre ? Pas certain que la belle-famille soit ravie de le voir débarquer, il ne la connaissait et peut-être qu’ils seraient justes heureux pour la belle blonde, mais il ne voulait ni la mettre dans l’embarras elle, ni soulever de quelconques autres blessures auprès de sa belle-famille. Pour lui, la réflexion s’arrêtait juste ici. Ne pas faire de mal aux uns ni autres.

Chacun dans son véhicule, ils s’étaient donc dirigés vers la belle-famille de Sovahnn et préféra l’attendre un peu plus loin. Pas beaucoup, juste à quelques mètres, mais qu’il ne soit pas trop visible de la belle-famille de prime abord ; même si d’après la belle blonde se rapprocher n’aurait pas forcément été un souci. Juste au cas où. En attendant donc Lockwood, il avait envoyé quelques SMS à Ruben, puis à son binôme. Ce dernier lui ayant demandé déjà des nouvelles de leur petite course, et lui avait répondu simplement en disant qu’ils s’étaient bien défoulés et qu’elle ferait certainement un bon score avec un peu d’entrainement pour le marathon. Il avait d’abord marqué qu’elle était endurante mais avait vite effacé, connaissant par cœur son troll de collègue. Essayer de faire des messages avec le moins de sous-entendus possibles c’était quelque chose de plutôt judicieux.

Bientôt, Sovahnn était revenu sourire aux lèvres et il lui rendit bien. S’il y avait un malaise, il n’était pas encore perceptible, tout devait bien s’être passé. Un instant, il hésita à poser la question et préféra finalement la laisser sous silence, si la jeune femme voulait en parler, elle le ferait. Il préféra lui tendre le casque ainsi qu’une veste qui serait certainement trop grande pour elle, mais pour sa sécurité c’était mieux ainsi. L’instant d’après, ils étaient installés sur la moto et la main de la jeune femme qui s’était juste auparavant glissée sur son torse, avait été loin de le laisser indifférent. Focus sur la route. « Ouais ! Je vais y aller plus doucement que la dernière fois, si tu te sens mal, tu sais ce qu’il y à faire, n’hésite pas. On pourra tenter de finir le chemin autrement, comme en transport en commun. Il n’y a aucun souci.» Il avait un peu tourné la tête  - visière levée- pour qu’elle le voit sourire, qu’elle comprenne que si ça n’allait pas elle n’avait pas à forcer. Il y avait toujours un plan B, une solution. Il doutait qu’elle songe de cette manière, mais encore une fois au cas où, il préférait la rassurer qu’elle ne se sente pas coupable de le faire arrêter. « Tiens moi, on va partir.» Il baissa la visière, alluma le moteur et quand elle fut bien cramponnée démarra. Il essaya d’aller à une vitesse raisonnable et de prendre les rues où il y avait le moins de trafic, le trajet durait ainsi un peu plus longtemps mais elle était censée moins avoir cette impression que les voitures pouvaient la frôler. Il espérait donc que cela suffirait.


Un petit moment plus tard, il s’était garé à son garage. Une fois Sovahnn de nouveau sur ses pieds, il retourna à son tour sur la terre ferme. « Ca va ? En tout cas, t’es moins verte que la dernière fois.» tenta-t-il de plaisanter. « Maintenant au lieu d’utiliser le cheval ou le vélo, tu pourras prendre l’exemple de la moto !» Non, il n’y avait aucune moquerie là-dedans ; au contraire c’était bien qu’elle ait de nouveau tenté et réussi. Il lui fit signe de la suivre pour l’emmener jusqu’à son étage même si elle aurait très bien sû retrouver le chemin. Ouverture de la porte avant de la refermer pour ne pas que la douce chaleur de l’appartement s’en aille. « Si tu veux aller te doucher, j’te sors des serviettes et pendant ce temps-là je  commence à préparer les pancakes, ça te va ? Enfin, après si tu as envie de manger autre chose, on peut aussi se commander à manger, ce n’est pas ce qui manque dans le coin.» Il avait bien retenu qu’elle se sentait visiblement un peu poisseuse, la douche serait certainement son premier réconfort.
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Naveen Evans
911 & Chef gueux des gueux
Naveen Evans
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Naveen Evans
Ven 16 Déc 2022 - 18:29
La peur l’avait prise comme des doigts glacés plantés dans ses tripes. L’angoisse oppressante n’est jamais loin. Elle roule sous sa peau et mord ses nerfs. A sa droite, les flashs des lumières jaunes et rouges des phares, en arrière, le vrombissement de la rue. Elle a beau fermer les paupières, les couleurs percent malgré tout sa chair, les pulsations de son cœur frappent tout contre le casque quand elle déglutit. Ça perce, ça crache, ça bourdonne. Et pourtant sa poitrine se soulève de manière cyclique. Maîtrisée malgré l’angoisse. Pourtant l’instant était acide dans ses neurones. Il crépitait de bulles dans ses rétines dilatées, emplissait l’air de la saturation des pots d’échappement, de l’odeur de la mousse grise du casque et quelque part dans tout ça, du cuir de la veste de Naveen. Suivant la cavalcade de son organisme, Sovahnn s’y accrocha. Sans y songer, elle joua de ses doigts contre l’un des boutons du blouson. Il roula sous la pulpe, traça son chemin sur la tranche de ses phalange. Ses ongles en suivirent chacune des rainures jusqu’à prolonger leur tracé sur le métal froid de la fermeture-éclair. D’à-coups, ils s’imprimèrent dans ses nerfs. Ses cuisses enserrant le châssis, elle sentait distinctement les différentes parties métalliques ou plastiques sous les semelles pourtant épaisses de ses chaussures. Son corps pressé contre celui de Naveen cherchait les muscles de son dos, les marques de sa colonne, les plis des coutures. Le froid ne l’étreint pas malgré l’air qui la fouettait par moment plus violemment au gré de la route ou des immeubles. Lorsqu’un camion passa, la jeune femme se sentit imploser une seconde et Naveen bifurqua. Les ruelles plus calmes s’enchaînèrent et au fur et à mesure, ses muscles se détendirent. Rouvrant les paupières, elle pu découvrir la condensation sur la vitre de plastique. Impossible dans ces conditions de voir le monde qui l’entourait et pourtant les rues trouvèrent le chemin de sa conscience. Telle ou telle avenue, telle boulangerie, telle banque. Au fur et à mesure, la jeune femme se sentit mieux et d’une main à plat contre le torse de Naveen, elle fit rouler son bassin jusque contre lui pour se redresser légèrement. Entre les immeubles, le ciel londonien se détachait aux contours flous, tâche bleue parmi les briques rouges. Elle reprit contenance, l’acide sous la peau et l’angoisse dans la poitrine tout autant brutales que lorsqu’elle avait pu être confrontée aux horreurs. Un instant dans les couloirs de Poudlard, l’autre à écouter Enzo la prendre par les épaules et la ramener sur terre plutôt que de relarguer une violente vague de magie sur un salopard de la pire espèce. 
Non, l’angoisse et la violence n’avaient jamais vraiment quitté sa chair. Sovahnn avait juste appris à faire avec. 

Lorsqu’enfin le véhicule s’arrêta, la jeune femme tremblait doucement. Elle n’attendit pas bien longtemps avant de descendre pour poser ses deux pieds à terre. N’éprouvant aucune difficulté face au vide et au danger du Quidditch, elle se sentait pourtant ici aux prises avec un vertige étrange, heureuse de se sentir de nouveau stable sur le plancher des vaches. En contrôle, surtout, de ce que son corps pouvait subir. Pas de larmes, pas de nausée, pas d’incontrôlable bourrasques dans sa poitrine. Pour autant, Sovahnn ne faisait pas la fière. Les mains à plat sur les genoux, le casque coincé entre ses doigts, elle respirait à fond.  « Ca va ? En tout cas, t’es moins verte que la dernière fois.» tenta-t-il de plaisanter. « Maintenant au lieu d’utiliser le cheval ou le vélo, tu pourras prendre l’exemple de la moto !» Un petit rire un peu nerveux, pour relarguer ce qui griffait ses nerfs. 
“Ouais… un jour j’vais m’y faire…” Exactement la même gueule que la majorité de ceux qui volaient avec elle la première fois, tient. Takuma, c’est de toi qu’on parle. 

Sans avoir le souffle court, la jeune femme se sentait fébrile et acquiesça vivement à l’idée de quitter le béton du parking pour retrouver le parquet de l’appartement. Une nouvelle fois, il lui sembla étrange de le suivre jusque chez lui. Ici, l’ancienne Poufsouffle avait cette sensation étrange d’appartenir à une autre histoire, comme un fil parallèle qu’on tirerait à l’écart de sa propre narration. Elle grimpa les marches dans un allant brusque, raide. Besoin de respirer, de retrouver son équilibre, de sentir l’alerte se calmer dans ses neurones à vif. Un sourire un peu pâle prit ses lèvres lorsqu’elle le vit ouvrir la porte pour la laisser passer. 

Ses bras nus frissonnèrent à sentir la chaleur de l’appartement. Le chauffage déjà mis ? Qu’importe, cette ambiance feutrée lui était confortable. A l’instant pourtant, la jeune femme avait cette envie lointaine de retourner courir, de choper un balai et de filer par la fenêtre avec une vivacité rare. D’exploser, de prendre l’espace, de se sortir de cette gangue sale qui l’écrasait depuis plusieurs minutes. D’éclater le calme et la mesure. Son casque acheva sa course sur le canapé et la porte se referma derrière elle. De ses doigts perdus contre ses traits, elle massa ses tempes et ses pommettes avant de foutre un simple bordel dans sa crinière blonde. Inspirer, expirer, relarguer la crasse de la route. Seule, elle se serait sans doute ébrouée. Ici elle se retint. 
« Si tu veux aller te doucher, j’te sors des serviettes et pendant ce temps-là je  commence à préparer les pancakes, ça te va ? Enfin, après si tu as envie de manger autre chose, on peut aussi se commander à manger, ce n’est pas ce qui manque dans le coin.» 
Quel cadre…

Un instant, elle eut envie de lui dire “merde”, de l’embarquer sous la flotte ou de transplaner au fin fond du monde pour découvrir autre chose, voir d’autres murs, s’extraire de ce truc merdique induit par les chasseurs et ce qui en découlait, juste envoyer chier Londres et ses murs de brique rouge pour débarquer dans les caraïbes, voler par dessus les pyramides incas ou fouler les rives du grand canyon. Un instant, elle eu ce désir de larguer l’attendu, le droit, le bien cadré. Moi je ferai ça, toi ça et ainsi, tout le monde saura où se trouve sa place. 

Elle s’ébroua, les vagues blondes de chaque côté du visage. Les bras ballants agités comme pour virer ces mauvaises ondes qui n’avaient rien à foutre là. Un grand souffle largué dans l’air accueillant de l’appartement. Sovahnn ne savait que faire de ce truc un peu entre deux eaux, que ce soit dans son attitude à lui, dans l’ambiance de la matinée ou dans son ressenti à elle. Se ressaisir. “Oui, ouais on fait ça. Tu as un t-shirt qui traîne à me filer ?” Bordel que tout ça pèse, rame, manque de spontanéité.
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Sovahnn Dawn Lockwood
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Sovahnn Dawn Lockwood
Dim 18 Déc 2022 - 10:12
Il espérait que tout se passerait bien, qu’elle n’aurait pas une attaque de panique, mais cette fois qu’il avait conscience que l’enfin la stressait, il pouvait déjà faire beaucoup plus attention, il avait donc fait de son mieux pour que le voyage soit le plus agréable pour la jeune femme - ou, sûrement plutôt, le moins désagréable-. Rouler moins vite prendre des petites rues pas trop passantes pour éviter de devoir slalomer de sentir d’autres voiture rouler trop près d’eux. Est-ce qu’elle avait pris confiance, ou est-ce qu’il s’était bien démerder en choisissant cet itinéraire - peut-être un peu des deux, même si tout le mérite revenait à Sovahnn-, mais ils arrivèrent bientôt chez lui sans aucune interruption. Elle ne semblait pas forcément aussi enjouée et en forme que d’habitude mais comme il lui avait fait remarquer, elle avait gardé une couleur un peu plus naturelle sur le visage. Non, bien sûr que non, ce n’était pas une moquerie, il essayait de la détendre un peu plus qu’elle voit ce qu’elle avait accompli et que c’était vraiment bien. “Ouais… un jour j’vais m’y faire…” il eut à son tour un léger petit rire amusé, mais il notait bien quelque part dans sa tête qu’elle était plutôt d’accord pour refaire de la moto un de ces jours. Il faudrait il réfléchisse à un nouveau trajet qui soit tout aussi doux le temps qu’elle s’habitue à tout cela, à la moto, aux vibrations et puis… peut-être qu’elle finirait par y prendre goût, même s’il en doutait un peu. « Possible, ou sinon on réfléchira avant à un trajet en transport en commun pour t’éviter de subir ça.» Une proposition, une suggestion pour lui rappeler qu’il n’y avait aucune obligation là-dedans. On pouvait toujours trouver d’autres solutions, surtout dans ce genre de cas.

Ils étaient donc montés jusqu’à son appartement où il faisait bon par rapport à dehors. Et c’était de nouveau-là, où il ne savait plus trop comment s’exprimer pour ne pas qu’elle se sente coincée qu’une quelconque façon, pour qu’elle puisse faire comme elle en avait envie. Il lui avait donc proposé d’aller prendre la douche qu’elle semblait tant vouloir et que pendant ce temps il pourrait préparer les pancakes - ou qu’ils pouvaient aussi commander autre chose-. Rien n’était fixé, donc.

Il l’observa du coin de l’œil, pour voir s’il pouvait lire d’ores et déjà voir une quelconque réaction sur son visage mais non, elle s’était juste ébrouée ce qui l’avait surpris. Il s’était attendu à beaucoup de réaction mais pas vraiment à celle-là, peut-être même qu’il avait haussé un sourcil, assez surpris avant de faire un léger sourire. Ne pas faire de commentaires, surtout qu’il ne savait pas du tout comment interpréter cette réaction. Positif, négatif, totalement neutre ? il avait vraiment parfois l’impression qu’elle ne vivait pas du tout sur le même canal que lui ce qui était un peu perturbant, mais il n’en restait pas moins charmé. Elle avait en toutes circonstances ce petit quelque chose qui avait tendance à le faire fondre. “Oui, ouais on fait ça. Tu as un t-shirt qui traîne à me filer ?” il acquiesça et parti dans sa chambre pour aller lui chercher de quoi se laver - enfin serviette et gant - et revient également avec un tee-shirt, le plus petit qu’il avait en stock mais qui serait certainement un peu trop grand pour elle. « Bon, j’suis désolé, j’ai pas plus petit que ça, tu baigneras juste dedans mais j’suis sûr que ça peut te faire un style… j’allais dire sympa, mais disons que je vais plus tabler sur le particulier, ça sera peut-être plus juste !» il lui fit un grand sourire. « Bon du coup, j’tente les pancakes ou tu voudras commander, aller manger ailleurs… Promis, j’suis pas un super cuisinier mais j’me débrouille pas trop mal, tu ne devrais pas avoir à avaler un truc indigeste.» Humhum… Naveen, est-ce que tu es vraiment sûr de cette formulation ? Maintenant qu’elle était dite c’était « pas vraiment », mais c’était trop tard. Bon, il faisait comme si tout était normal… par ce qu’au final en premier lieu il n’y avait vraiment aucun sous-entendu douteux c’est juste son esprit qui commençait à faire des siennes. On se calme Evans, elle est cool Lockwood, les limites tu ne les dépasses pas donc détends-toi. Oui, tout se passait bien. « Par contre j’te préviens, il est possible que j’écoute la musique en cuisinant… et une petite chance que je chantonne, je m’excuse pour tes tympans.» voilà repartir sur quelque chose de plus drôle et qui était vrai… aucune honte de dire de nouveau qu’il ne chantait peut-être pas super bien. Et dès qu’elle partirait à la douche, il commencerait à préparer les pancakes si elle choisissait cette fois, ou sélectionnerait plus menus qui pourraient leur plaire si elle préférait la commande, le tout en sifflotant doucement au rythme de la chaine radio de musique qu’il avait mise lorsqu’elle était partie se doucher.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Dim 18 Déc 2022 - 19:19
Etait-ce elle ? Etait-elle montée en pression avec l’histoire de la chasse puis de la voiture, happée par son passée en cours de route par une simple question ? D’ailleurs il n’y avait là que de simples questions ou de simples réflexions, alors pourquoi cela lui pesait-il autant ? Elles pressaient ses nerfs et la tendaient sans qu’il n’y ait de véritable raison, Sovahnn en avait conscience. Ou peut être que si. Pour autant il était clair qu’avec la pression qui était monté le long de la route, elle avait l’honnêteté de songer que ce ressentit venait peut être d’elle. Pour autant Naveen semblait anxieux depuis le truc de la chasse. Dans un besoin de contrôle de tout instant sur toute chose et Sovahnn ne savait gérer ça. Esprit libre et léger, elle s’épanouissait dans le chaos, trouvait sa place dans les kaléidoscopes de lumière, les foutoirs mal organisés, le spontané, l’imprévu, l’anormal. Pas qu’elle s’y sente nécessairement bien ou que chaque drame ne soit qu’un éclat parmi d’autre mais elle aimait cette sensation où tout pouvait toujours apparaître différemment que ce qu’on attendait. Ouvrir les yeux sur une journée sans en connaître les moindres recoins, changer de direction, découvrir au dernier moment une autre voie, une autre idée. Rien n’était jamais cadré, rien ne se ressemblait jamais vraiment et bien au contraire, la routine dans laquelle elle s’enfermait depuis qu’elle avait la maison, l’enfant, le sport du weekend - le cadre - commençait à peser d’une certaine manière. Sa vie sociale lui apportait le grain de folie dont elle avait besoin. Les gens qui débarquaient à toute heure sans prévenir, les évènements, les soirées, les départs en trombe ou les arrivées anarchiques. Là où d’autres seraient angoissés de ce foutoir, elle y tirait une sérénité énorme. D’avoir un ami qui débarquait sans parfois songer à toquer à la porte était chez elle un réconfort brûlant. Une légèreté de tous les instants. C’était ouvrir les murs et les possibilités, ne pas s’enfermer dans des certitudes figées. Que tout puisse se passer, tout le temps, donnait à la vie quelque chose d’électrique. Lors des dernières interventions de Naveen, il avait systématiquement posé des questions pour s’assurer de faire ci ou ça, là ou là-bas, comme ci ou comme ça. Tu préfères ça ou ça ? Tu veux ça ou ça ? On va faire ça, je serai là, toi là, ça se passera ainsi et ainsi.. Jusqu’à ce que tout le monde sache très précisément comment serait l’instant suivant. Il lui faisait l’effet de Rachel dans Friends, en train de gueuler à tue-tête où chaque personne se trouverait pour permettre à Ross de s’esquiver sans que le père de sa jeune conquête ne se rende compte de sa présence. Sans doute ce cadre le rassurait-il, lui donnait-il l’impression de lui laisser le choix, de faire ce qu’il y avait de mieux pour elle mais la jeune femme aurait mille fois préféré qu’en cours de milles conneries, il passe un bras autour de ses épaules pour lui proposer un repas en ville et ce, même si l’idée était décalée par rapport à ses normes. Que ça ne colle pas ? Et alors ? Que ce ne soit pas son choix primaire ? Aucune importance. Il lui semblait tellement stressé par son comportement à elle qu’il rattrapait à chaque instant pour s’assurer mille fois qu’elle était bien… chose qui l’oppressait. Comme lorsque sa mère gueulait au jour de Noël avant de recevoir tous les invités, pour s’assurer que tout et tout le monde soient tout à fait à leur place.

Sauf que là, c’était elle qui projetait et elle qui espérait le faire coller à ses besoins. Or une relation humaine, ça ne marche pas comme ça. L’autre n’est pas là pour plaire ou correspondre à quoi que ce soit.

« Bon, j’suis désolé, j’ai pas plus petit que ça, tu baigneras juste dedans mais j’suis sûr que ça peut te faire un style… j’allais dire sympa, mais disons que je vais plus tabler sur le particulier, ça sera peut-être plus juste !… Bon du coup, j’tente les pancakes ou tu voudras commander, aller manger ailleurs… Promis, j’suis pas un super cuisinier mais j’me débrouille pas trop mal, tu ne devrais pas avoir à avaler un truc indigeste.» Bon dieu ce que tu es stressé. Faut pas te faire ça hein j’te jure, c’est pas bon pour ta tension. « Par contre j’te préviens, il est possible que j’écoute la musique en cuisinant… et une petite chance que je chantonne, je m’excuse pour tes tympans.» Et attention parce qu’en faisant des pancakes, ça va sentir dans la cuisine, je ne voudrais pas que l’odeur te dérange… Sans cette situation étrange dans laquelle elle était avec son propre corps, Sovahnn l’aurait sans doute emballé et attiré entièrement fringué sous la douche simplement dans le but de le faire taire et de le sortir de son cadre trop… bah… cadré.

Sans y songer, le t-shirt sous la main - qu’elle aurait à vrai dire préféré le plus énorme possible - elle le glissa contre sa hanche avant de glisser les mains de chaque côté du visage de Naveen pour prendre ses lèvres. D’un baiser long, appuyé, calme et langoureux. Son souffle s’échoua sur sa peau et ses paumes se perdirent en douceur sur son torse. En reculant, elle lui sourit. “C’est moi la petite nénette d’un mètre cinquante qui est chez un grand gaillard ; donc détends toi.” Le timbre satiné ressemblait à celui dont elle usait pour calmer Liya… ou Tim. Bref. “ça fait plus d’une heure que j’ai dit ok pour les pancakes : fais tes pancakes, tu vas finir avec une migraine avec tes milles questions et excuses. Chill.” Dans un clin d’oeil, elle s’esquiva dans la salle de bain. Sans demander l’autorisation - sans y songer - Sovahnn mis la musique à fond avant de se perdre sous l’eau brûlante. Paupières fermées, la jeune femme y demeura jusqu’à ce que les tensions ne s’envolent - et peut être une bonne part de son ballon d’eau chaude - et qu’elle respire de nouveau mieux. L’anxiété qu’elle n’était pas certaine d’associer uniquement à ses propres peurs avait fini par refluer et elle sorti de là dans une ambiance saturée d’humidité. Une serviette pour entourer ses cheveux, la jeune femme se sécha sans un regard pour le miroir emplis de buée. Pas un coup de peigne, elle sécha seulement sa crinière en la balançant devant elle et frictionnant de la serviette éponge le trop plein. Comme toujours, la masse blonde parti dans tous les sens lorsqu’elle enfila le t-shirt puis après un temps d’hésitation, le leggins avec lequel elle était arrivée.
Abandonnant la serviette sur le chauffage éteint, l’ancienne Poufsouffle fit demi-tour, pinça des lèvres, la tendit un peu mieux. Elle, chabraque ; lui, ordonné.
Lorsqu’elle revint dans le séjour, Sovahnn était pied nus et ses cheveux en bordel laissaient sur le t-shirt gris quelques marques plus sombres. Augmentant sans y penser la musique, changeant au besoin la playlist pour quelque chose de plus énergique, elle mit le volume à forte puissance en glissant une main à plat sur le torse du secouriste affairé en cuisine. Attendant qu’un pancakes eut atterit dans l’assiette déjà bien pleine, elle fit glisser son corps contre le sien, le repoussant contre le plan de travail. Ses doigts firent leur chemin sur son torse pour remonter jusqu’à son épaule et cavaler le long de son avant bras et repousser la poêle hors du feu. Saisissant ses doigts entre les siens, elle l’emportait déjà pour danser au centre de la pièce.
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Sovahnn Dawn Lockwood
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Sovahnn Dawn Lockwood
Sam 24 Déc 2022 - 10:02
Comment est-ce qu’il se sentait ? Pas forcément des plus à son aise, il s’en voulait d’être aussi con. Bordel, ce n’était pas non plus si compliqué que ça de vouloir se détendre quand même ! Pourquoi est-ce qu’il ne semblait pas y arriver et qu’il ne faisait que de la merde. Par ce qu’il le sentait mais il n’arrivait pas à faire autrement, comme si son stress gagnait du terrain sur tout le reste sans qu’il n’arrive à rien gérer. Et pourtant, il n’y avait pas matière à stresser, Sovahnn était cool, détendue. Alors quoi ? Il n’était même pas quelqu’un comme ça en temps normal… ou du moins il l’était moins. Il s’en serait donné des claques et le pire c’est qu’il continuait sur sa lancée un peu névrotique. C’était quoi ? Le coup du chasseur avait peut-être un peu trop fait ressortir ce côté-là, trop protecteur qui avait pris l’habitude de gérer sa sœur, sa mère et essayait de faire en sorte que tout aille bien pour elles. A moins que ce soit la peur de merder avec elle, de rater cette chance de pouvoir peut-être éventuellement construire quelque chose avec elle Là, mon, gars, si tu la fais pas fuir tu as de la chance. On se reprend ? Allez, on essaye. Il y avait tout à gagner de toute manière.

Et c’est ainsi qu’il lui avait rapporté quelques instants auparavant un tee-shirt tout en racontant un peu trop de blabla. Ta gueule, mec, tu veux pas te brûler un peu la langue ? Avec un peu de chance ça t’aiderait à tourner la langue sept fois dans la bouche et redevenir un type un peu plus lambda sympa. Heureusement Sovahnn ne tarda pas à le tirer de son flux de pensées avec un baiser. Non, avec un Putain de baiser, celui qui donne des frissons le long de la colonne vertébrale, celui qui embrasse les nerfs. Un instant, il la serra doucement contre lui, et l’instant d’après elle recula dans un sourire. Ne plus sentir son souffle contre lui était presque une déception, mais il se concentra pour simplement l’écouter. A son tour, il lui fit un léger « Ouais, vu comme ça, effectivement.» il aurait bien sorti une connerie ou deux pour détendre l’atmosphère, mais pour l’instant il jugea que le silence semblait meilleur. Pas encore assez détendu, il risquait de dire quelques conneries et de toute manière elle venait de partir vers la salle de bain.

Il la regarda donc partir avant d’aller se mettre aux fourneaux. Il connaissait la recette par cœur et se lança dedans en mettant la musique. Ne rien prévoir, laisser les choses se passer… ce n’était quand même pas compliqué, n’est-ce pas ? Il pouvait le faire, juste être le type un peu marrant qui ne se prenait pas trop la tête. Chantonnant doucement un des tubes du moment, il n’avait pas entendu Sovahnn arrivé et resta bloqué quelques instants sur ses cheveux en bordel qui lui donnaient un aspect… bordélique mais adorable et il n’avait qu’une envie passer sa main dans cette tignasse blonde. Il eut un léger rire tandis qu’elle montait le volume de la musique glissant une main sur son torse avant de le pousser vers le plan de travail. FOCUS NAVEEN. On oublie le plan de travail - et Jordane par la même occasion- ; il allait ouvrir la bouche pour lui qui dire que ça serait bientôt prêt mais se tut finalement, d’autant plus que le petit manège de la jolie blonde l’obnubilait pas mal et qu’elle avait poussé la poêle hors du feu.

Et les voilà en train de danser en plein milieu de l’appartement, il tenta de suivre les mouvements d’une danse qui bougeait plutôt bien,  il se laissa entrainer sans se faire supplier, jusqu’au moment où son petit doigt de pied vint cogner un rebord…. Et il se mit à sautiller, en grognant avant de sortir tout un florilège d’insultes. Heureusement il n’y avait pas d’oreilles chastes ici. « Outch. » dit-il d’une voix douloureuse mais qui semblait plus que le ton de la plaisanterie qu’autre chose « Une chose est certaine, ça réveille bien et ça fait bien circuler le sang.» Il fit une petite révérence »Est-ce que tu m’accordes cette danse ? il lui prit un peu la main et profita de la musique beaucoup plus douce pour tenter de faire une danse au corps à corps… Il grimaçait par moment, son petit doigt faisant toujours mal… et soudain… il lui  manqua de lui marcher sur le pied. La gaffe n’arriva heureusement pas. « D’solé, promis c’était pas pour qu’on ressemble à des canards boiteux tous les deux…» dit-il en rigolant un peu. Il lutta pour ne pas lui proposer de la glace et préféra planter son regard celui de la jeune femme avant de passer sa main dans les cheveux blonds de la demoiselle, d’abord doucement, puis dans un autre geste visant clairement à la décoiffée un peu plus… surtout à l’embêter. A la chercher un peu. Légère taquinerie… avant que ses lèvres ne retrouvent celle de la belle blonde. On ne se prend pas la tête on a dit.

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Naveen Evans
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Naveen Evans
Ven 30 Déc 2022 - 13:40
Aucune notion de tous ces questionnements internes qu’il pouvait avoir, Sovahnn les sentait bouillir mais ne tentait pas de se les approprier ou de les capter. Ça lui appartenait et si elle cherchait à lui prouver qu’il pouvait se détendre, elle n’allait simplement pas plus loin. Le faire aurait été engager une conversation à cœur ouvert sur l’anxiété et les angoisses internes et… est-ce qu’ils en étaient là, vraiment ? L’ambiance n’y était pas, pas à l’origine, alors elle ne se voyait simplement pas agir ainsi. Pourtant au fil du temps, il lui semblait que Naveen ou l’environnement lui-même appelait à quelque chose de plus sérieux, de plus grinçant. Plus emprunt de stress et d’angoisses. Que faire de ça ? Sovahnn n’en savait rien. Oublier la joie candide, se plonger dans le cynisme de la vie ? Pas son genre, pas envie. Elle était ainsi, refusant de laisser flotter le mal, les deuils, les plaies. Si tout a un prix, tout a aussi un instant propice. Pour l’heure, c’était de se rapprocher. Ou pas. But ou non, Sovahnn laissait seulement faire le moment sans trop savoir dans quoi elle s’engageait. Qu’importe après tout, elle verrait bien. Aucune pression, la possibilité de couper court est toujours là et ne s’en ira pas. Simplement parce qu’elle vient d’elle-même et de nulle part ailleurs.

Elle l’emportait avec elle, l’arrachait à ce qui semblait bien calibré : rentrer, faire les pancakes une fois la validation donnée, servir le repas. Pas un truc de travers, pas de place pour l’inattendu. Sauf qu’elle était faite de ça, elle. D’un bordel incommensurable sur lequel elle n’avait aucun contrôle et qu’elle ne cherchait ni à comprendre ni à appréhender. Juste se laisser porter. Sans doute pesant pour ceux qui ne marchaient pas ainsi, elle l’entendait, mais c’était là sa manière de fonctionner. A vrai dire, Sovahnn était même profondément impressionnée que Tim deale avec ça si bien. Ok, elle faisait des efforts pour lui, mais l’exploit était notable malgré tout !
Souriant à l’éclat de désir qu’elle avait lu dans les prunelles de Naveen en l’emportant avec elle, Sovahnn se perdit dans la musique. Une main abandonnée contre lui quelques fois, les paupières mi-closes, les hanches chaloupées, le cœur qui explose. De ça elle avait besoin. D’un moment de lâcher prise, de joie chaotique. La musique a ça de bon qu’elle transmet par un langage qui lui est propre des émotions que chacun peut partager. Elle, du moins, s’y laissait entraîner. Pivotant, levant les bras, rien de ce qu’elle faisait n’était très calibré ou même esthétique. À vrai dire, ça ne ressemblait à rien d’autre qu’à des vagues qui nous prennent et nous ballottent sans ordre défini. Une algue dans les flots, rien de plus. Quelques fois, le visage chavirant de chaque côté de son cou au rythme des basses, elle l’avait rejoint, frôlant son corps, s’y réfugiant, y plaquant le rythme de ses hanches. Une main sur son bras, l’autre proche de la ceinture de son pantalon pour s’y glisser et l’attirer vers elle. Voilà qu’elle se mordait une lèvre dans une grimace de plaisir lorsque la musique s’envolait, provoquant chez elle un balancier qui allait des orteils au bout de son crâne, le corps désarticulé comme si chaque segment d’elle même faisait sa vie au rythme du tempo. La beauté du geste ? Aucune idée. Pas son problème.

Le moment ne dura pas pourtant, car Naveen se prit le pied dans un coin de meuble et en lâchant un gémissement douloureux, se mit à sautiller partout. Les traits tordus d’une grimace, Sovahnn l’observa faire, imaginant très bien la douleur pulsant dans ses orteils. Définitivement, il finirait avec un pied en moins avant midi...! Un peu incrédule, un brin de dépit, la jeune femme se demandait s’il était toujours aussi malhabile ou si c’était elle qui provoquait ça. Il n’était pas ainsi les deux premières fois, si ? S’en suivi un florilège d’injures en tout genre qui lui enclencha un petit rire amusé. ‘Toujours plaisant de gueuler.

“ça va .. ?” D’un air pincé, désolée pour lui.
« Une chose est certaine, ça réveille bien et ça fait bien circuler le sang.»
“Tu m’étonnes…” Une petite séance d’orties ça fait le taff aussi si tu veux.
Il fit une petite révérence. “Est-ce que tu m’accordes cette danse ? Le refus de laisser le moment passer, donc. Plutôt une bonne chose non ? “Tu l’avais déjà, donc bien sûr, sir..” En lui tendant la main à la manière d’une princesse dans les films - vachement son genre tient - elle se laissa entraîner. En douceur, elle retrouva sa chaleur, posant sa joue contre lui. Les yeux entre la clavicule et l’épaule, la joue contre le pectoral. De quoi se glisser dans ses bras au rythme de la musique plus douce qui enivrait l’atmosphère. Le clopinement, malheureusement, s’imposait entre eux et la fit grimacer, mal à l’aise de sa douleur. Lui même ne s’y laissait pas aller, semblant trop attentif à ce qu’il faisait ou à contenir son mal et prête à arrêter le truc pour lui dire de se poser pour y mettre un truc froid, il s’emmêla dans ses pas et manqua de l’écraser elle. « D’solé, promis c’était pas pour qu’on ressemble à des canards boiteux tous les deux…» Petit rire de son côté, grimace désolée du sien. “Tu..”es sûr que ça va ? Mais ses mots furent coupés par le regard qu’il posait sur elle, plus profond et doux, coupant le malaise du moment. En glissant une main dans ses cheveux, elle s’était attendue à un baiser, à la volonté de l’attirer à lui, de réenclencher le moment qui venait d’être brisé deux fois de suite précédemment. Et c’en était sans doute l’intention, mais le mouvement suivant fut ébouriffer ses cheveux. Confusion. Confusion complète. A chaque geste tendre, chaque rapprochement physique initié depuis le début de la matinée, il désamorçait l’ensemble ou l’univers le désamorçait pour lui. Ainsi perplexe, Sovahnn le vit glisser de nouveau vers elle pour prendre ses lèvres. Tout en rendant le baiser, la jeune femme hésitait, n’y comprenant rien. Les signaux brouillés la laissaient incrédule et perturbée par le manque d’unité générale. Mais n’était-ce pas elle qui lui disait de laisser vivre et de voir ? Un instant, gouttant la chaleur du baiser, elle hésita à l’arrêter, à engager la parole, à clarifier les choses. Puis, finalement, choisi de laisser couler, de voir où il voulait en venir. Peut être que chacun tirait d’un côté et de l’autre, rendant un statut quo assez étrange à base de tentatives de rapprochement, de désamorçages soudains et de doigts de pied perclus. Ainsi Sovahnn choisi de ne simplement rien diriger, lui rendant son baiser, une main contre sa nuque, l’autre à plat sur son torse, sans autre volonté que de lui laisser les rênes.
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Sovahnn Dawn Lockwood
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Mar 3 Jan 2023 - 17:28
Sur une échelle de un à dix quelle était la chance qu’il se cogne le pied contre un meuble. Probablement assez faible et pourtant il avait réussi à gâcher un peu ce moment de complicité. Boulet. Abruti. Ce n’était pas possible d’être aussi maladroit, alors qu’il aurait juste voulu continuer de danser avec elle, de se rapprocher à chaque instant un peu plus d’elle, de sa chaleur. De la tension positive qui semblait émaner d’elle. Point positif dans cette douleur lancinante ? Peut-être le petit - très léger- rire qu’elle avait eu. Il comprenait tout à fait que la situation était cocasse et sûrement assez marrante.

« Ouais, ouais ça va.» arriva-t-il à souffler une fois le que flots d’insultes fut tarit.

Niveau élégance c’était encore à revoir. Il se sentait franchement honteux. Néanmoins il préféra faire comme si rien ne s’était presque passé et donc faire le con en lui demandant s’il voulait bien lui accorder cette danse - ou plutôt, une nouvelle-.“Tu l’avais déjà, donc bien sûr, sir..” Alors il lui dédia son plus beau sourire avant de lui prendre la main délicatement et vu qu’elle avait tendu sa main à la façon Princesse, il avait même osé un baise-main ; avant de reprendre un pseudo-sérieux et d’entamer une nouvelle danse, plus douce. Profitant largement du moment présent, de la chaleur de la jeune femme, pour un peu, il imaginait presque s’entendre son cœur battre. Et là, dans cette ambiance détendue, avec la jolie blonde si proche, il se sentait juste bien… enfin autant qu’il pouvait l’être avec son doigt de pied qui continuait de le lancer comme pas possible. S’il s’était pétait un truc et qu’il boitait le lendemain, on allait se foutre de sa gueule pendant des semaines à la caserne. Ouais, non. Il essayait mais il avait du mal à être totalement dans l’ambiance, pas autant qu’il l’aurait voulu du moins.

FOCUS. Voilà pourtant la seule chose qu’il aurait voulu. Pouvoir se concentrer sur elle, plaisanter tout connement. Oublier la douleur. Oublier les questions qui continuaient d’affluer. STOP. Juste, stop. Il devait arrêter de réfléchir. Juste agir. Essayer de faire un petit quelque chose de bien sur la journée. Et qu’est-ce qu’il avait envie de faire, juste-là ? S’il s’écoutait… c’était de l’embrasser sans craindre qu’elle ne le prenne mal, sans avoir peur qu’elle pense que ça allait trop vite. Finalement, il y était enfin arrivé à juste se concentrer sur ses envies en arrêtant de se poser trop de question. Sovahnn saurait de toute manière lui mettre en stop d’une façon ou d’une autre si cela ne lui convenait pas.
Courts instants qui passèrent sans qu’elle se détache de lui et bien au contraire, bientôt elle lui avait rendu son baiser, la main dans son cou n’aidait pas du tout à sa concentration. Il avait néanmoins passé ses mains le long de son dos, descendant doucement. Le temps d’une respiration, il avait repris ses lèvres d’un nouveau baiser enflammé ne laissant aucun doute sur la question - si jamais elle se l’était posée- il la désirait et pas qu’un peu. Et cette fois, aucune chance de se faire trouer par une balle. Aucune chance, du moins il fallait l’espérer, qu’un visiteur débarque à l’improviste. Tout dépendait ce qu’elle souhaitait réellement.

Ne pas penser à ce qu’il ressentait réellement à cet attachement prononcé qu’il avait pour elle.
Ne pas penser qu’il l’aimait peut-être un peu plus qu’il ne voulait le dire, ou le faire croire.
Ne pas penser que pour elle, il n’était peut-être pas grand-chose.

Ne pas oublier qu’il n’y avait aucun engagement là-dedans. Que s’il se passait quelque chose cela n’impacterait rien. Cela ne voudrait pas dire qu’ils seraient en couple ou autre chose. Et, s’il se sentait un peu dépassé par tout cela, il essayait vraiment de faire de son mieux pour elle.

Bientôt, d’ailleurs ses lèvres avaient quitté les lèvres de la jolie blonde pour se retrouver dans son cou….
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Naveen Evans
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Ven 6 Jan 2023 - 18:10
Elle n’avait aucune idée de ce qui le bouffait comme ça, simplement qu’il y avait un malaise qui lui échappait. Aurait-il fallu qu’une fois de plus, elle presse le bouton “pause” pour essayer de mettre les choses au clair ? Pour lui sortir les vers du nez, identifier les choses, poser le cadre humain nécessaire à ce que chacun ne s’exprime. Sauf qu’elle faisait les montagnes russes là, et que si elle s’était exprimée, alors Naveen avait à la fois la maturité et les informations nécessaires pour savoir comment se situer dans tout ça. Alors pourquoi cette attitude de sabotage incessant ? Elle n’en savait rien, n’avait pas envie de prendre le lead, de se débattre avec des choses qui ne la concernaient peut être pas. Lâcher prise, c’était aussi ça, rendre à l’autre sa juste place sans chercher à le contrôler ou à en définir le comportement.
Ainsi Sovahnn laissait couler, un peu coincée par la situation, par la position dans laquelle elle se mettait seule, sans aucune aide. Perturbée par le comportement de Naveen, elle se sentait entre deux eaux, comme s’il soufflait sans cesse le chaud et le froid, lui lançait des signaux contradictoires. Un peu dur, dans ces conditions, de savoir se positionner. D’autant moins quand elle-même avait cette tendance avec elle-même. Le désir dans le fond du bassin et la peur d’y céder. A ceux-ci s’ajoutaient cette sensation en demi-teinte que Naveen lui faisait ressentir. Le naturel des premiers jours s’était apparemment envolé avec la distance qu’elle lui avait imposé. Sa faute ? Sans doute. En forêt, tout s’était d’abord délié, retrouvant immédiatement complicité et facilité… et puis il y avait eu ce truc des chasseurs et des déconvenues en série. Le laissant faire, Sovahnn se demanda s’il n’y avait pas dans cette dualité une part de responsabilité de chacun. Peut être tirait-elle d’un côté, l’empêchant de s’exprimer tout à fait, ou de prendre la place qu’il cherchait ? Peut être n’était-il seulement pas à l’aise avec ce qu’elle lui avait exprimé, peut être avait-il bien des fantômes dans son passé à peser dans la balance. Sauf qu’à trop projeter, elle ne finirait que par voir flou.

S’écouter, alors.

Où en était cette angoisse latente chez elle ? Présente, mais pas dominatrice. La flamme du désir s’était enflammée dès que Naveen avait lui-même semblé lâcher la bride. Son baiser l’avait enivré à mesure qu’il gagnait en désir. Enfiévré, l’homme gagnait en tension. Ses mains s’étaient coulées tout contre elle et à chaque centimètre gagné dans le bas de son dos, des afflux électriques s’étaient pris à courir le long de sa peau. Sovahnn avait à l’origine choisi la forêt pour s’assurer qu’un tel rapprochement physique n’ait pas lieu et à le voir jouer les prolongations et esquiver bien des contacts, elle en était arrivée à n’y rien comprendre. Pourtant brusquement, l’ambiance avait changé. Les paumes irradiaient au travers du tissu de son haut, sa peau brûlait d’en sentir le contact direct tandis que le baiser s’enflammait. Naveen lui semblait abandonner le carcan des bonnes manières pour laisser exprimer un désir qu’il gardait jusqu’ici en sous-texte. L’idée même de ce corps qui s’embrase et s’oublie fit se crasher sur son épiderme des millions de papillons électrique. Il irradiait de cette brusque volonté assumée de l’attirer à lui et lorsqu’il glissa le long de son cou, Sovahnn laissa échapper un râle d’envie qui la surpris. Son désir, même, la prenait de court. Pas qu’elle n’en ait pas conscience - c’était au contraire le cas depuis des mois - simplement que la situation n’appelait pas à un tel appétit dans ses reins. Pourtant il était là. Cet homme l’attirait, c’était une évidence. De ses yeux rieurs à l’élégance de ses lèvres, elle trouvait dans la finesse de ses traits autant de perfection physique que de sympathie immédiate. Son sourire était communicatif, son regard si doux. A l’instant, ses réticences s’évadaient à mesure que ses lèvres l’exploraient et la seule sensation de sa barbe taillée contre sa joue accélérait son souffle lorsqu’il plongeait sur sa gorge.

Sovahnn sentit ses paumes glisser le long de son torse et couler comme neige au soleil. L’annulaire de sa main droite appuyait davantage la caresse et glissa de sa clavicule au dessin d’un pectoral. Il roula au bas de celui-ci avant de couler contre les sillons de ses abdominaux. L’idée simple de cette sculpture lui mordit les sens et sa respiration se fit immédiatement plus profonde. Passant contre ses côtes, sa main gauche remonta le long de sa colonne, se crispa un instant contre le tissu qu’elle froissa avant de le griffer en descendant plus bas. Ni pudeur ni hésitation pour passer sur ses muscles fessiers, attirer son bassin et y accoler le sien.

A priori, les pancakes allaient attendre.
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