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Addicted to you - Néo

 :: Londres :: Sud de Londres :: ─ Brixton.
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Mar 5 Jan 2021 - 9:22
Elle parlait, elle parlait. Elle essayait de s'exprimer au mieux. Elle voulait être certaines qu'ils soient sur la même longueur au final, elle voulait qu'il sache ses intentions premières afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté. Mais ce n'était pas simple. Alors, est-ce qu'elle n'en faisait pas trop ? Est-ce qu'elle n'était pas en train de s'enfoncer lamentablement ? Est-ce qu'elle faisait vraiment ce qu'il fallait ? Elle n'en était pas sûre, mais elle parlait à cœur ouvert, sans rien cacher, essayant juste de fournir des phrases cohérentes, diplomates. Quelque chose de bien. Et lui, en seule réponse, il lui souriait, lui faisant chavirer un peu plus le cœur à chaque fois. Et comme, il n'avait toujours pas l'air très, elle, elle continuait encore et encore et encore à causer, trouvant toujours quelque chose à dire ; Non, elle ne voulait pas qu'il se sacrifie ou quelque chose comme ça. Elle voulait juste essayer de trouver un « accord », qui pourrait leur convenir à tous les deux, mais il était clair qu'ils étaient si différents que cela n'était pas aussi simple que cela. Silence, enfin. Elle n'avait plus rien à ajouter, plus aucun argument à sortir. Alors, il n'y avait plus qu'à attendre que lui l'ouvre, donne son verdict, qu'elle sache à quoi s'en tenir. Ca serait lui qui déciderait de la voie qu'ils essayeraient.

« C’est pourtant exactement ce que tu envisages de faire Néo. T’engager dans un truc qui ne te ressemble pas. Juste pour me faire plaisir. Pour ne pas me blesser. Et un peu pour mes beaux yeux. »
 « Ouais, enfin, je vais quand même pas te demander de mettre des lunettes de soleil, pour ne pas trop me perturber non plus.» répliqua-t-elle.

Elle avait essayé de le prendre … disons plus dans la rigolade... Par ce que le reste, c'était plus compliqué de trouver les bons mots, au final peut-être qu'il n'y avait plus grand chose à dire. Il avait raison. Lamentablement raison, elle le voulait et elle faisait un peu n'importe quoi, par ce qu'elle ne savait pas s'y prendre pour les vraies relations et qu'elle ne voulait pas le blesser de nouveau. Ce n'était pas le but, elle voulait juste qu'il soit heureux, le voir sourire. Si possible avec elle, mais ce n'était pas quelque chose d'obligatoire à ses yeux. Il méritait de vivre enfin de belles choses avec quelqu'un avec qui il serait sur la même longueur d'onde. Il méritait beaucoup mieux que ce qu'elle allait peut-être pouvoir lui offrir. Est-ce qu'elle avait bien fait d'ouvrir sa grande gueule, de lui laisser miroiter quelque chose qu'au final serait peut-être décevant pour lui -ou alors, peut-être que ça fonctionnerait très bien-. Alors, comme elle ne savait pas quoi encore dire et ne voulant pas déjà pas faire le faux premier pas, pour une fois elle avait choisi la voie du silence.
Et il avait bientôt continué sur sa lancée.

« Y aller doucement pour moi, c’est avancer pas à pas. Peut-être qu’on y viendra après tout. Ou peut-être que j’me découvrirai moins… basiquement traditionnaliste que je semble l’être. » Humhum ? Elle en doutait peut-être un peu, mais après tout... pourquoi pas ? Il se connaissait mieux qu'elle ne pouvait le connaître. Elle n'y croyait pas vraiment, mais elle n'avait pas envie de le contredire. « Pas besoin de se mettre des barrières, on reprends du début, on se prends pas la tête, et on verra bien en avançant. Si on a envie d’y mettre des règles en plus. Mais dans tous les cas, on se dit les choses.  Tout. Pas de cachoteries, qu’importe les envies, qu’importe les besoins. La confiance totale. C’est ma seule condition. »

Pas de cachotteries ? Pas de souci, ça ne semblait pas quelque chose de très compliqué. Néanmoins, il y avait un point où elle ne pourrait pas forcément tout lui dire. Elle acquiesça donc doucement, essayant de trouver les mots appropriés, il avait dit tout. Et elle ne voulait déjà pas faire sa chieuse.  Pourtant, elle allait devoir mettre un seul petit bémol, qu'il comprendrait certainement.

 « Pas de souci ; on pourra parler de tout, sans cachotteries ni rien. Seulement, il y a une seule zone que je... ou on, devra garder dans l'ombre. Je pense que tu sais de quoi je parle. Il y a certaines choses qui doivent rester dans le moins de mémoire possible.»

Elle n'était pas encore recherché, pour Max c'était peut-être plus compliqué, elle lui faisait confiance. Mais avec son rôle de Général, elle en savait beaucoup plus que de simples membres et ne pouvait pas se permettre de tout dire à Max, même si elle en aurait envie. Mais ça, c'était une question de logique. De survie du groupe, alors il le comprendrait aisément, du moins elle l'espérait. Il avait été militaire, il devait déjà connaître ce genre de choses. Et puis, elle, elle ne serait pas forcément toujours informée de tout ce qu'il saurait. Cela valait pour les deux, et elle y tenait. Ils devaient s'en tenir aux ordres pour ne pas mettre la Garde en danger. Pour le reste, elle n'y voyait aucun inconvénient. Ce n'était pas comme si elle avait beaucoup à cacher de toute manière, elle était plutôt du genre expansive.

« Je t’aime, je veux être avec toi. »

Au moins, ils étaient sur la même longueur d'onde sur ce sujet-là. Alors elle lui sourit, elle lui reprit doucement la main, enlaçant ses doigts dans ceux de l'homme. Elle devait répondre, quelque chose mais quoi ? Quels mots seraient les plus justes, les plus judicieux ? Elle qui n'était pas du tout fleur bleue... elle qui voulait juste bien faire.

 «Moi aussi, je t'aime, Max. » Silence  « Et je suis heureuse que... l'on fasse ce chemin ensemble.»

Putain, est-ce que ce n'était pas encore une phrase bizarre ? Si ? Etrange ? Débile. Elle essayait quand même de garder un visage assez neutre histoire qu'il ne voit pas le doute s'insinuer chez elle. Elle se racla un peu la gorge avant de reprendre la parole.

 « On devrait fini de manger, ça va être froid. Ca serait quand même dommage... enfin on peut toujours prendre un doogie bag et se le faire réchauffer chez moi. C'est une autre solution, mais ça risque d'être moins goutteux.»

Mais bon, elle voulait quand même lui faire comprendre que voilà, ils pouvaient aussi retrouver un peu d'intimité, s'il le voulait.

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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Ven 8 Jan 2021 - 21:08
« Ouais, enfin, je vais quand même pas te demander de mettre des lunettes de soleil, pour ne pas trop me perturber non plus.»
« ça serait une idée pourtant. »

Réponses légères, malgré la conversation qui ne s’y prêtait peut-être pas.  Mais ils avaient trop traversé ensembles pour jouer la dramaturgie. Et il la connaissait trop bien pour ne pas savoir comme elle savait s’engluer dans ses propres principes sans en voir les failles. Comme elle pouvait foncer dans le tas, certaine d’elle-même, mais négligeant certaines données tant celles-ci pouvaient lui tenir à cœur, l’inquiétant parfois trop. Alors elle résolvait le problème de la façon la plus simple qui soit : elle supprimait le problème en en levant les loquets. Autrement dit, en se sacrifiant. En faisant disparaitre ce qui, pourtant, avait scellé la fin de leur relation à l’origine. Combien de fois joueraient-ils le même film ? Pas cette fois. S’ils devaient tenter de nouveau, il ne se prendrait pas à espérer. Il ne s’engagerait pas de la même manière. Parce qu’il en avait trop payé les pots cassés, et qu’il se rendait à présent compte qu’il n’était pas capable de se jeter à cœur perdu une nouvelle fois dans cette histoire perdue d’avance.

Il en avait déjà perdu la partie, après tout. Deux fois.

« Pas de souci ; on pourra parler de tout, sans cachotteries ni rien. Seulement, il y a une seule zone que je... ou on, devra garder dans l'ombre. Je pense que tu sais de quoi je parle. Il y a certaines choses qui doivent rester dans le moins de mémoire possible.»

L’ascenseur émotionnel qui monte et descend. Le soulagement puis la chute. Et à la dépression, revenait la montée. Véritables montagnes russes.
Alors, finalement, c’était un petit sourire amusé qui étirait ses lèvres. Un rire presque nerveux.

As-tu seulement pensé à ça ? A l’angoisse latente qui englobera le silence de la lutte. Au risque de la perdre, à tout instant, comme un gosse ou l’autre, la vie explosée sur le bitume ou le terreau. Exposée. Eliminée.
Non. Mais quelle différence entre hier et aujourd’hui ? Quel poids sur leurs choix ?
Aucun. Les baïonnettes sont les mêmes. Le ronflement des obus, au loin, ne change pas que l’on s’aime ou non. Il n’accélère pas. La guerre se fout de vos états d’âme, se fout de vos décisions, se fout de vos existence. Elle prend.
Alors prenez avant elle.

« Je pensais à … » tes ? « .. nos histoires. Aux coucheries plus qu’au boulot. Ce deal-là, il change pas. »

Il s’était engagé auprès de Niall, puis de la Garde en entier, ne cherchait pas à revenir sur son accord. Il ne saurait rien, se contentait d’être là, d’agir en son âme et conscience, d’être une main de plus, des compétences supplémentaires, de se faire disponible, efficace. Mais ignorant. Il n’avait pas imaginé une seconde que ça puise influencer quoi que ce soit. Intègre, il ne jouait pas sur les émotions pour modifier ses engagements. Ne pas savoir était frustrant, inquiétant, mais il se faisait force de leur faire confiance.

«Moi aussi, je t'aime, Max.  Et je suis heureuse que... l'on fasse ce chemin ensemble.»

De nouveau, il souriait, tendre. De cette tendresse étouffée depuis des années.
Jamais bien à l’aise avec les sentiments, avec le fait de les exprimer, de poser les choses, de mettre des mots sur ce qu’elle ressentait. Et il s’en amusait, parce qu’il savait lire entre les lignes depuis trop longtemps pour s’en faire à ce propos.

Les doigts entrelacés aux siens, l’envie d’être loin d’ici, de la retrouver tout à fait. Les drames s’enchaînent, la vie s’arrête, la  lutte s’installe, se proclame, s’impose. L’orage, l’espoir, la rage et la force d’être, plus forts que tout ça, percent. Encore une fois.
Rien qu’un attentat, rien qu’un deuil de plus, un nom sur une liste, une horreur qui s’ajoute et voilà qu’ils basculaient une première fois. Puis une seconde. Rien qu’une violence pour se retrouver, pour chercher à se relever de ces chutes. Ensembles.

« On devrait fini de manger, ça va être froid. Ca serait quand même dommage... enfin on peut toujours prendre un doogie bag et se le faire réchauffer chez moi. C'est une autre solution, mais ça risque d'être moins goutteux.»

Nouveau sourire. Là aussi, il la voyait se dépatouiller avec ses envies.

« Le sexe ou la bouffe ? T’es au pied du mur cette fois ma belle, va falloir choisir. »

Il y a comme un running gag dans cette réflexion. Une vanne qui dure depuis vingt ans, comme c’est beau…
On prend la même recette, on la change un peu. On recommence. Pas tout à fait comme une histoire qui a seulement été mise sur pause. Comme une histoire qu’on réinvente. Sans cesser de connaître l’autre.

« Comme tu veux. C’est toi la jaune. » Cliché ? Oui.

Traduction : lui, il pouvait bien se passer de bouffe. S’il pouvait rapidement retrouver le chemin d’un corps dont il était en manque depuis trop longtemps déjà. Car l’envie s’insinuait, soulagée que les barrières construites entre eux depuis dix ans faiblissent enfin réellement. Pas une simple brèche, une ouverture, réelle, durable, peut être.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Sam 9 Jan 2021 - 18:14
Une bonne idée de pas la perturber davantage ou de mettre les lunettes de soleil, à moins qu'il parle de faire le cumul de tout ? Il fallait qu'ils restent dans le ton de la rigolade, léger. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête sur ce genre de chose et juste profiter du moment présent, de cette soirée avec lui. Seulement, ils avaient dû aborder deux ou trois choses un peu plus sérieuses, ce n'était pas comme si elle avait le choix, elle ne pouvait pas fuir, elle ne pouvait pas ignorer les paroles de son ex petit ami. Neolina avait donc répondu avec le plus de sincérité possible, sur tous les points argumentés quelques instants auparavant par Maxence. Pour la Garde, il n'y avait pas le choix de garder des choses secrète, il ne parlait peut-être pas de cela, mais au cas où, elle préférait lui rappeler ce qu'il en était. Qu'il n'y ait pas de surprises, de non-dits. Qu'il ne croit pas qu'elle lui cachait quelque chose alors que le silence était juste pour le préserver. Pour préserver tout un groupe qui luttait tant bien que mal pour rester debout et faire avancer les choses.

« Je pensais à … nos histoires. Aux coucheries plus qu’au boulot. Ce deal-là, il change pas. »
 « Alors, pas de soucis. On peut tout se dire à ce sujet-là.»

Et ils pourraient faire ce qu'ils entendraient, être libres, aussi bien l'un que l'autre. Aucune chaîne à leur poignet, mais l'attache à l'autre serait bien là. Il y avait les sentiments et il y avait le reste, pour elle. Deux catégories totalement différentes même si pour beaucoup c'était une façon étrange d'agir. Et elle s'en fichait, elle savait qui elle aimait, elle savait que les autres, si autres il y avait, ça ne serait rien. Du futil, de l'amusement. Rien d'important, pas comme lui. Aveugle, elle l'avait été un peu trop de temps, ne voulant pas le blesser de nouveau comme elle avait pu le faire dans le passé. Margo avait raison, il suffisait parfait de dire les choses dans toute leur simplicité et tout pouvait s'arranger... en quelque sortes. Pas besoin qu'elle lui rappelle que lui aussi pouvait faire comme il le savait, n'est-ce pas ? Il le savait, oui, c'était obligé. Ce qu'il voudrait en faire c'était par contre une toute autre histoire.

Instants de silence, avant que les quelques mots tant attendus sortent enfin de leurs bouches. Simplicité, un peu trop, peut-être même... mais elle avait eu le mérite de lui soutirer un tendre sourire et c'était déjà beaucoup. Et puis elle n'avait pas tarder à lui faire remarquer qu'ils devraient manger, par ce que ça allait être froid, mais qu'ils pouvaient prendre le reste à emporter me faire réchauffer. Plus tard. Nourriture qui serait moins goûteuse et ça pour quelqu'un comme elle c'était presque inacceptable.
Et le nouveau sourire de Max en disait long.

« Le sexe ou la bouffe ? T’es au pied du mur cette fois ma belle, va falloir choisir. »

Moue pseudo-outrée. Et pourtant dans son cerveau c'était vraiment en train de turbiner un maximum. Merde, c'était dur comme choix par ce que dans les deux choix ça impliquait laisser tomber quelque chose qu'elle adorait pour autre chose.

« Comme tu veux. C’est toi la jaune. »

Elle regarda l'assiette avec un peu dépit avant de se mordiller la lèvre. Si elle n'avait pas été en public, elle se serait retournée pour bouffer la fin du plat en deux minutes... mais ce n'était pas une posture très glamour. Il fallait qu'elle apprenne à se tenir. Ce n'était pas comme si elle avait un besoin vital de manger en plus !

 « Je crois que l'on peut partir dès à présent. Il y aura toujours quelque chose à manger chez moi, ou on pourra commander si on a faim. Plus tard.»

Par ce que pour l'instant c'était une tout autre faim qui la tenaillait. Plus viscérale. Prenante. Elle avait fait un geste au serveur pour lui signifiait qu'ils avaient fini et qu'ils souhaitaient partir. L'air de rien, elle avait ajouté.

 « Tu préfères que l'on aille chez moi ? »

Elle aussi était en colocation, alors chez l'un ou chez l'autre au final cela n'avait pas vraiment de réellement conséquences. Il y avait toujours le risque de tomber sur colocataire.

 « J'ai de la monnaie, sur moi, sinon. Si tu préfères un endroit plus intime.»

Un hôtel, quoi.
Sait-on jamais. Elle proposait.
Elle pouvait aussi demander à Gary de se casser quelques heures pour qu'ils aient la paix, mais elle se voyait mal faire ça à Gatiss, même si elle n'était pas certaine que son ami passe la nuit chez elle.
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Neolina Hampton
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Neolina Hampton
Dim 10 Jan 2021 - 9:37
« Alors, pas de soucis. On peut tout se dire à ce sujet-là.»

Pas qu’il ait spécifiquement envie d’être au courant de ça, à vrai dire, loin de là même. En revanche, la trahison se situe dans le mensonge, dans le sentiment de secret, de non dit, de cachoterie. Maxence n’était toujours pas à l’aise avec le concept, c’était certain. Peut-être que ça viendrait, peut-être pas. Peut-être ne verrait-elle pas d’intérêt aux autres, peut-être que si. Wait and see. En attendant, non, il ne s’engagerait pas à cœur perdu comme il avait pu le faire. La retenue était là, elle faisait mal, mais elle était nécessaire.

Apprendre à lâcher du lest, à faire autrement, à vivre autrement. A changer, simplement. Sortir de sa zone de confort. Vivre au présent, et oublier le reste. Un nouvel exercice auquel il n’était pas coutumier.

« Je crois que l'on peut partir dès à présent. Il y aura toujours quelque chose à manger chez moi, ou on pourra commander si on a faim. Plus tard.»

Elle faisait un signe au serveur, surpris, lui indiquant qu’ils voulaient partir.

« Tu préfères que l'on aille chez moi ? »

La question surprenait une seconde, puis trouvait son explication. Gatiss. Elle le protégeait de lui, s’en faisait que Maxence puisse ne pas apprécier sa présence. Mais il fallait bien s’y faire non ?

« J'ai de la monnaie, sur moi, sinon. Si tu préfères un endroit plus intime.»

Un souffle amusé et il attrapait un serveur au passage, captant son regard, l’attirant d’un signe avant de lui demander de mettre les bouchées et le plat dans un doggy bag avant de faire l’addition. Oui, parce qu’il la connaissait un peu, après toutes ces années, la demoiselle.

Retour sur elle. « Chez toi,  ça sera très bien. »

S’habituer, passer à autre chose, poser les bases de quelque chose de nouveau, ne pas revenir aux bases précédentes, avant qu’il n’ait un logement, quand ils se voyaient à l’hôtel lors de la seconde relation. Avant ce petit appartement sous les combles d’un immeuble Londonien qu’il avait mis tellement de temps à avoir… et qu’il avait quitté bien vite quand ils avaient rompus.

Bientôt, ils se levaient, payaient – c’est bon, je peux ou tu vas me faire la guerre ? – et sortaient du restaurant, armés de vivres, sous le regard complice des employés qui comprenaient bien les projets futurs.

Et sur le chemin, un truc balancé, comme un cas de conscience.

« Dis… le fait de m’être fait une de tes amies, ça entre dans le cadre des choses à préciser ou pas ? »

Non, parce que je le précise.

Comment ça il est mal à l’aise, le petit ?! Oh, si peu.
C’était balancé comme ça, de manière sans doute un peu abrupte, sur le ton de la blague, mais la question était réelle. L’information aussi, cela dit.
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Maxence Lukas Wargrave
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Maxence Lukas Wargrave
Dim 10 Jan 2021 - 12:58
Et voilà qu'ils avaient décidé (pour ne pas dire elle, vu que le choix final lui était revenu) de partir sans même finir le repas. Non, elle avait pas envie d'attendre pour passer aux choses plus sérieuses, pour une fois la bouffe passerait après. Elle n'était même plus sûre d'avoir envie de manger de toute manière. Le stress était en parti passé, et il allait falloir qu'elle songe à remercier Margo pour ses conseils dès le lendemain. Mais les questions étaient toujours là : est-ce qu'ils avaient fait le bon choix de vouloir réitérer l'expérience même si c'était sous forme différente.
Alors, maintenant il n'y avait plus qu'à savoir où est-ce qu'ils allaient finir la soirée : dans laquelle des colocs ? Elle avait même proposé de payer l'hôtel pour qu'ils soient tranquilles.

« Chez toi,  ça sera très bien. »

Elle avait acquiescé, comme seule réponse. Elle hésitait est-ce qu'elle disait à Gary de rester planquer dans sa chambre par ce qu'elle ramenait Maxence, ou est-ce qu'elle aviserait le moment venu ? Même s'il avait plutôt l'air bien lorsqu'elle l'avait vu la dernière fois, elle ne savait pas comment est-ce qu'elle le retrouver. Depuis un petit moment, il allait plutôt bien, enfin du moins autant qu'il pouvait l'être, et puis ça pourrait être une façon de faire connaissance, même si elle aurait préféré qu'ils échangent quelques mots le lendemain... ou s'ils faisaient réchauffer la bouffe à un moment donné.
Avant de partir, Maxence avait réglé l'addition – même si elle s'était retenue de lui dire qu'elle voulait réglé sa part- et ils avaient pu prendre leur reste de repas dans les petits sacs.
Et sur le chemin qui menait à chez elle, il avait repris soudain la parole, pour lui sortir quelque chose auquel elle ne s'était pas vraiment attendue.

« Dis… le fait de m’être fait une de tes amies, ça entre dans le cadre des choses à préciser ou pas ? »

Il avait l'air plus mal à l'aise qu'autre chose, tandis qu'elle était plus amusée, il fallait bien le dire. Il est vrai qu'elle aurait pu mal le prendre, mais déjà avant ce soir il était totalement libre de se taper qui il voulait, et même aujourd'hui s'il en avait envie pourquoi pas ? Elle lui dédia un léger sourire.

 « Tu n'es pas obligé, mais si tu veux m'en parler, tu peux aussi.»

Qui était cette amie en question, d'ailleurs ? Au final c'était plus ça qui l'intéressait qu'autre chose. Juste une curiosité. Et puis des amies, elle en avait quand même pas mal, alors c'était compliqué de définir qui ça pouvait être exactement. Elle avait envie de lui poser la question en mode « allez c'est qui, ça n'a aucune importance, mais j'suis juste curieuse », mais ce n'était pas quelque chose qui se faisait alors elle préféra se retenir. S'il en avait envie, il lui dirait. Finalement, elle se stoppa net, pour se planter devant lui et le regarder dans les yeux.

 « Tu n'as pas l'air super à l'aise, mais, je veux dire tu as le droit de coucher avec qui tu veux, même si c'est une de mes amies. Ce n'est pas le genre de chose que je vais prendre mal, même si les inconnues c'est toujours plus simple.»

Elle haussa un peu les épaules, comme si c'était une explication suffisante, avant d'entrer dans un passage qui les reliait au monde magique afin d’atterrir dans le quartier sorcier de Mayfair où elle logeait.
Bientôt elle avait atteint sa petite maison, elle ouvrit et par miracle Gary ne semblait pas dans les parages ce qui signifiait qu'il était probablement dans la chambre ou tout simplement sorti. Fermant la porte derrière, d'un coup de baguette elle envoya la nourriture au frais avant d'attirer l'homme contre elle pour l'embrasser.
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Neolina Hampton
Mar 19 Jan 2021 - 23:28
« Tu n'es pas obligé, mais si tu veux m'en parler, tu peux aussi.»

Mal à l’aise ? Oui, clairement. Pas que parler sexualité le mette sur une pente particulièrement glissante mais lorsqu’on mettait son ex… et actuelle compagne manifestement dans l’équation, soudainement, la sérénité avait tendance à se faire la malle. Maxence n’était pas habitué à cette nonchalance qu’elle pouvait présenter sur ces sujets-là et ce malgré tout ce qu’ils avaient pu traverser. Comme s’il ne l’intégrait pas tout à fait. Comme s’il s’attendait à une différence notable entre ce qu’elle annonçait et la réalité. Et pourtant non, elle restait calme, naturelle. Aucun problème. Eh bien, aucun problème alors. Test validé, manifestement, même si ça le laissait toujours passablement circonspect.

« Tu n'as pas l'air super à l'aise, mais, je veux dire tu as le droit de coucher avec qui tu veux, même si c'est une de mes amies. Ce n'est pas le genre de chose que je vais prendre mal, même si les inconnues c'est toujours plus simple.»

Il acquiesçait, haussait des épaules en miroir à son propre geste. Pas spécialement affecté, le malaise se dissipait, il l’envoyait au loin, décidé à aller contre ses habitudes, ses schémas de pensée. Décidé à laisser faire, à faire taire ses inquiétudes, ses limites, ses barrières. Décidé à vivre, simplement, sans véritablement se poser de questions. Du moins sur cet aspect de sa vie. Et si ça merdait ? Eh bien ça merderait, ils étaient déjà passés par là une fois, ça ne tue personne de se planter.

« Bien reçu ! » Un clin d’œil, léger et moqueur. « Mais j’ai jamais dit qu’on avait prévu de remettre ça. » Si ? Non ? Aucune idée. Et pas vraiment envie de se poser la question surtout. Là, c’était surtout une manière pour lui d’avancer pas à pas, en tâtant le terrain, se stabilisant sur des règles qu’il avait pourtant lui-même fixé. Finalement, il ajoutait. « Elle t’en parlera si elle en a envie. »

Parce qu’il n’avait pas nécessairement envie d’épiloguer là-dessus. Et parce qu’il estimait surtout que Sanae était assez instable en ce moment pour ajouter une pression extérieure quelle qu’elle soit. Elle avait besoin de calme, de stabilité là où elle-même semblait s’en déposséder totalement. Alors il ne risquerait pas d’en rajouter une couche, d’apposer des accusations qui n’avaient pas lieu d’être.  Et oui, elle était toujours là, cette volonté intrinsèque de protéger les uns et les autres. Et sans doute un peu lui-même en évitant de partir sur une conversation qu’il n’avait pas spécialement envie de développer.

Sur ces bonnes paroles, ils arrivèrent finalement chez la jeune femme. Pas de gâteau cette fois. Pas de deuil. Pas d’enterrement le lendemain. Personne ici, en revanche, pas plus que quelques mois plus tôt. Et cette fois, ça n’était pas lui qui prenait ses lèvres, envoyant des années de distance instaurée entre eux au feu dans une envie commune, un besoin de se retrouver, de se rassurer, de se réconforter également. Aucun de ces besoins n’était là à présent. La démarche était sans doute plus saine, moins viscérale, moins douloureuse aussi. Plus durable, également. Alors il envoyait les inquiétudes au loin, les manques, les peines, les tensions de cicatrices mal soignées et l’attirait, elle, plus près contre lui, ses mains glissant le long de ses hanches, en dessinant les formes tant rêvées durant des années. De la saveur de ses lèvres à la chaleur de sa peau, son épiderme appelait déjà le sien, trop privé d’elle, trop privé de l’espoir de la voir partager un bout de vie à ses côtés. Trop privé de tout, à vrai dire. Et pourtant, il mettait cette partie de son être sous clef, s’empêchait de dresser les envies d’avenir, les espoirs du lendemain. Il assassinait l’ancien, acceptait les essais du présent. Il ne retomberait pas à cœur ouvert, sans sécurité. Question de survie, sans doute. Alors pour l’instant, comme la fois précédente, il profitait simplement des retrouvailles, d’un temps ensembles, plus durable, probablement pas immuable. Mais assez important pour qu’il compte, tout bêtement. Assez important pour profiter de chaque seconde comme si c’était la dernière, de chaque baiser, de chaque caresse, de chaque pression de son corps contre le sien. Car on sait comme le manque peut être douloureux. Ce qu’on ne sait pas, c’est combien de temps il reste à pouvoir sentir la chaleur d’une personne aimée, contre soi. Alors oui, chaque seconde compte. Essentielle. Précieuse.

- On peut envisager la clôture ici ou faire ça après, comme tu veux Wink -
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Maxence Lukas Wargrave
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Sam 23 Jan 2021 - 22:01
Elle essayait de lui faire comprendre que pour son « aveu », elle n'était pas obligée de savoir ce qui s'était passé, mais elle lui laissait quand même la porte ouverte au cas où il ait envie d'en parler. Lui laisser vraiment le choix, voilà ce qu'il fallait. Qu'il n'y ait plus de tabou, mais surtout, qu'il ne soit pas gêné d'avoir eu des expériences avec d'autres femmes depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus... même si c'était une de ses amies. Il est vrai qu'elle aurait bien aimé savoir de qui il s'agissait, plus pour pouvoir en parler  avec cette personne qu'autre chose. Sans ambiguïté ni haine. De la pure curiosité.

« Bien reçu ! Mais j’ai jamais dit qu’on avait prévu de remettre ça. Elle t’en parlera si elle en a envie.»
 « Ca marche.»

Elle n'avait pas su quoi répliquer d'autres. Elle voyait bien qu'il ne voulait pas s'épancher là-dessus et elle avait donc décidé de ne pas insister sur aucun des points. Ne rien répondre n'était pas non plus quelque chose qui lui plaisait.
Et ils avaient fini par arriver chez elle, et cette fois aussi bien l'un que l'autre n'avait pas vécu quelque chose de dramatique dans les jours passés. Cette fois, ça ne serait pas par pur réconforter. Cette fois, ça serait juste le désir, le pur le dur, celui qui donnait envie d'avancer. Celui qui leur promettait un possible avenir ensemble, un nouveau départ. Ce soir, c'était soir de fête en quelques sortes. Des retrouvailles, des vrais. Ce soir ils n'étaient plus comme un « lot de consolation » de leurs âmes en peine.

Alors ils avaient pu se reconquérir, minute par minute. Baiser par baiser. Caresse par caresse. A chaque fois qu'un nouvel habit tombait au sol.
Pas de Gary dans les pattes ce dernier qui devait être soit dans sa chambre soit parti en vadrouilles ce qui leur laissait le champs libre de la petite maison. Entièrement. Pas besoin de faire attention à son coloc, à ce qu'il pourrait entendre ou pas.
Libres. Il y avait juste ce sentiment de liberté.
Plus de contraintes, plus de peur. Juste l'espoir d'un avenir radieux qui allait peut-être pouvoir se profiler à eux. Ou au moins un peu de bonheur sincère.
Par ce qu'ils le méritaient. Par ce qu'ils en avaient besoin. Par ce qu'ils se connaissaient déjà par cœur et qu'ils savaient à quoi s'atteindre.
Peut-être aussi, par ce qu'ils n'avaient plus beaucoup à perdre. L’innocence de leurs jeunes années avait depuis bien longtemps disparu avec cette guerre ; avec la maturité qu'ils avaient gagné.

- Topic fini -

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Neolina Hampton
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