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Lun 1 Jan 2024 - 19:57
Un souffle amusé, une fois de plus, alors qu'elle relevait la beauté qu'elle voyait en lui. Un regard plein de douceur, pourtant, ne fuyant ni ne réfutant cette image. L'espace d'un instant, Caitlyn eut envie de poser sa main sur sa joue et de l'embrasser, prise de tendresse pour celui dont elle entendait les battements de coeur et sentait la chaleur du souffle, là, tout près d'elle. Ni l'un ni l'autre ne bougea pourtant, comme appréciant encore cette proximité, à se livrer des bribes de leur passé et d'eux-mêmes.

Elle le savait, son enfance avait été bien plus difficile que la sienne, pourtant des deux c'était souvent elle qui avait le plus de mal à en parler. Ou du moins qui en parlait le moins. Ce soir, c'était comme si la porte fermée s'était rouverte et elle s'autorisait à s'aventurer dans le monde de ses souvenirs comme elle avait visité celui des esprits quelques heures plus tôt.

L'enfant qu'elle était avait toujours été rêveuse, quelque part en son for intérieur, paradoxalement à sa force de caractère et à sa vivacité. Navigant entre le monde réel et le monde imaginaire sans jamais douter de l'un ni de l'autre, à la fois mature et insouciante, lucide et naïve. Réalisant rapidement qu'à vouloir tout comprendre et tout expliquer, certaines personnes devenaient aveugles et insensibles aux forces et aux détails qui les entouraient.

L'adulte l'oubliait parfois, mais jamais complètement. Savait au plus profond d'elle-même que cette sérénité qu'elle ressentait lorsque les circonstances le permettaient et qu'elle appréciait tant avait quelque chose de spirituel. C'était plus facilement le cas dans la nature, mais la vérité était qu'il suffisait de prendre le temps et d'ouvrir son coeur.

"J’aime bien cette idée."

Un sourire vint étirer ses lèvres dans le noir. Sourire qu'il ne verrait pas mais qu'il pourrait sentir, de la même manière qu'elle avait senti le sien avant qu'il ne prenne la parole. Sourire presque reconnaissant, alors qu'elle prenait conscience une fois de plus à quel point il pouvait la comprendre, l'avait toujours pu.

"Je sais pas si… s'il y a des esprits - ou qu'importe la manière dont on appelle ça - qui se retrouvent de la même manière ailleurs. Mais j'pense qu’on a arrêté d'écouter. Qu'on prenait peut être davantage ce temps enfants..."

Ce ne fut qu'en l'écoutant qu'elle réalisa que ce qu'elle lui avait dit n'était pas tout à fait vrai. Que ses grands-parents leur parlaient de fées et de lutins qui vivaient dans la forêt, invisibles aux humains, leur avaient appris à en prendre soin. Attendris par leurs petits visages émerveillés, leurs yeux pleins d'étincelles.

"Pourtant dans le monde sorcier, avec ce qu’on côtoie, on devrait davantage accepter ce genre de choses. Mais j’crois pas que ce soit le cas.
- Mes grands-parents étaient moldus mais ça ne les empêchait pas d'y croire."

Et, à repenser ainsi à eux, Caitlyn ne put s'empêcher de se demander comment étaient ceux de Takuma. Se surprenant à imaginer un vieil homme à la barbe aussi longue et raide que ses cheveux couleur neige, une femme qui continuait à les attacher en chignon sur le haut de sa tête ou à les tresser, le menton altier, le dos droit, malgré le poids des années sur leurs épaules.

"C’est pas tant des divinités d’ailleurs.. Enfin pas au sens occidental disons. Rien de supérieur, juste… je saurais pas l’expliquer."

Elle sourit à nouveau. Pas besoin de connaitre pour comprendre, de savoir pour sentir. Qui n'avait pas vécu au sein d'un peuple ne pourrait jamais en comprendre la culture, Caitlyn le savait et n'y prétendait pas, ce qui ne l'empêchait pas d'en saisir l'essence, peut-être même au contraire. Et à nouveau cet élan de tendresse pour celui avec qui tout paraissait si facile et rien d'autre ne semblait avoir d'importance.

"J'suis content... que t'ai eu cette impression. Que tu sois là.
- Moi aussi."

Le cherchant des yeux, humant son odeur, son coeur se calquant sur le sien.

"C’était comment ? Chez tes grands parents ?"

Elle s'arrêta un instant. Réfléchit. Dire qu'elle n'aurait pas aimé continuer à lui confier des parts de sa vie d'avant et en apprendre plus sur la sienne aurait été mentir. Mais de là à nier ignorer l'envie de glisser ses doigts dans ses cheveux, placer ses lèvres sur les siennes...

"Tu veux vraiment parler de mes grands-parents ?"

Amusée de la tournure de sa propre phrase, plus provocatrice qu'elle ne l'avait prévu, elle garda le cap. S'approcha légèrement, venant au contact d'abord de ses pieds, son visage s'arrêtant à quelques centimètres du sien.
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Caitlyn Louise Twain
Ptite tête boule de poils
Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Lun 8 Jan 2024 - 14:04
Elle a une texture spéciale, cette nuit. Plus intime à chaque instant. Elle écarte petit à petit les pans d’une ancienne relation pour laisser davantage d’espace à la suivante. Celle qui n’a jamais été bien loin, en filigrane. En transparence. Peut être ne fait-il qu’imaginer cette sensation, mais il lui semble prendre davantage de place à présent. Sentir son regard sur lui et le temps ralentir. Un instant, il pourrait songer à Poudlard, à ces moments passés dans la salle commune avec la bande ou Dakota dans les bras quand seul le silence englobait la pièce centrale. Il pourrait imaginer ce que ça aurait été si Caitlyn et lui ne s’étaient pas seulement connus de vue. S’il en avait croisé le regard comme ça, une nuit, sur son éternel canapé à défaut d’avoir une place dans les dortoirs. Qu’elle s’était arrêtée et qu’ils avaient discuté.
De tout, de rien. Du passé, de l’enfance, de la famille, de l’avenir, des rêves et des espoirs. De ces petites choses parfois bien banales qui, mises bout à bout, constituent les contours de nos existences.
L’idée le traverse. Mais l’esprit est au présent. Il ne part même pas véritablement à la dérive dans les contrées de l’enfance, auprès de grands parents dont l’adulte ne veut pas se souvenir véritablement. Il reste là, avec elle, dans cette tente aux voilures si grandes à présent, qui claquent en douceur dans la brise du soir. Ça ondule, ça se froisse. Dehors, quelques branches craquent, des insectes crissent et quelque chose au loin pousse un cri qu’il ne reconnaît pas. Qu’importe. Comme avec Enzo, il se sait en sécurité.

- Mes grands-parents étaient moldus mais ça ne les empêchait pas d'y croire."
Un sourire dans la nuit. “Ils étaient donc plus clairvoyants que mes parents j’ai l’impression.” Quoi qu’il n’est pas certain d’avoir jamais compris véritablement quelconque personne de sa famille. Ça aussi, ça se dissout dans les limbes de la soirée. Aucune envie d’y penser, ni de réveiller les manques. Ainsi c’est sur les rives du spiritisme que Takuma s’échoue quelques instants, tentant de poser des mots sur une sensation mal définie que la vie à Tokyo a embourbé mais dont il lui reste quelques traces. Des impressions passées, un socle sur lequel s’est basé sa perception du monde et que la découverte véritable du monde magique a fini de brouiller. Tout est à la fois flou et évident pour lui, sans pour autant réussir à poser des mots sur les concepts qui font partie de son quotidien de par leur essence même.

Il y a dans ces réflexions quelque chose de serein, presque doux. Une acceptation de l’incompréhension qui pourrait ne pas lui ressembler, lui qui se plonge si souvent dans ce qui l’intéresse pour en décortiquer les sujets jusqu’à la moelle. Ça a été son cas, lorsqu’il a découvert véritablement la magie dont il est issu. Les créatures, les sorts, les différentes formes de sorcellerie et leurs pratiques usuelles. Le passé. Les usages oubliés. Les dissemblances des cultures. Une curiosité devenue dévorante de tout comprendre, de découvrir ce qu’il ignore, d’explorer ce que ses sens ignorent. Et pourtant en arrière plan, le lâcher prise de l’inaccessible. Des forces qui existent hors du regard de l’Homme, des esprits dont le fonctionnement ne peut que lui échapper. Un ballet incessant entre ce qu’il aime à connaître et ce qui lui plaît à simplement accepter.
Un équilibre serein qui lui manque parfois dans d’autres dimensions.

- Moi aussi." Et qu’il retrouve dans d’autres.

L’heure n’est pas aux questionnements, la nuit les a engloutis pour ne laisser que l’essentiel. Le temps passant, leurs paroles deviennent chuchotements et si ses yeux s’habitent au noir, il lui est impossible de distinguer véritablement quoi que ce soit. Les contours de l’espace qui sert de chambre, séparé du reste par quelques toiles tendues. Le rideau de billes en bois qui pend et ondule avec les frissons de la tente, le guéridon, quelque part près de leurs têtes ou la pile de coussins dans un coin. De contours, il voit surtout ceux qui dessinent Caitlyn. Les reflets gris et bleus de la nuit qui s’accrochent au plis du sac de couchage. La forme d’un corps qu’on ne fait que deviner. Les courbes de son dos, celles de sa hanche, emmitouflée dans la ouate. Un coude dans l’oreiller, la tête posée sur la main. Ça aussi, il ne fait que le deviner depuis qu’elle s’est retournée vers lui plutôt que de rester sur le dos. Une dune pour le contour de sa tête, une autre pour son corps. Le gris plus pâle quelque part proche de sa pommette et, chaque fois qu’elle cligne, un mouvement qu’il lui semble distinguer sans en être certain.

De toutes ces nuits, c’est la première qui prend cette teinte. Un bon mètre les sépare toujours, mais à présent, les bruissements de son être ne lui griffent plus les sens. Il les attend, les capte comme une part d’intime qui n’existait pas avant.

"Tu veux vraiment parler de mes grands-parents ?"

Un coup de chaud sur les pommettes quand la question tombe, tout à la fois amusé par la sensation d’être pris sur le fait que par la tournure provocatrice que prend l’interrogation. Lèvres entrouvertes, Takuma esquisse une réponse que le froissement des draps avale sans qu’un son ne s’échappe. Caitlyn s’échappe de son futon pour rejoindre le sien. Un simple mouvement qui emballe son myocarde et lui fait oublier quelques secondes ce qu’il s’apprêtait à dire. Le frôlement du tissu qui bouge sur ses jambes puis la chaleur de ses pieds qui trouvent les siens lui arrachent un frisson. Ce dernier prend naissance en divers endroits. Mollets, cuisses, bassin, nuque. Il glisse sur sa peau et parcours sont organisme jusqu’au bout de ses doigts lorsqu’elle arrête son visage à quelques centimètres du sien et qu’un souffle frôle ses lèvres.
Si une inspiration soulève sa poitrine, il en retient l’expiration pour lâcher en douceur quelques mots qu’il devine s’échouer contre elle. “Beaucoup moins soudainement…” Les chuchotements prennent des airs de murmures et un instant, il n’y a que cette proximité qui compte. Aucun bruit extérieur ne lui parvient plus. Juste le bruissement du tissu et l’écho des battements de son cœur. Guéridon, coussins et toile ont disparu de sa conscience pour laisser seule place à la peau d’opale de Caitlyn qu’il distingue enfin dans la pénombre environnante. Une mèche échappée lui barre le front et retombe en spirale lâche. Elle trace sur sa joue une ombre douce qui rejoint la commissure de ses lèvres sur lesquelles il attarde son regard un instant avant de revenir dans le bleu de ses yeux. Il a entendu quelque part que le roulement de tambour précédent un baiser est aussi poignant que le contact lui-même. C’est faux. Il est plus intense encore. Ces respirations qui se mêlent, ces secondes qui s’égrènent, la chaleur de l’autre qu’on perçoit quand son odeur brouille nos sens. Un mélange de sensations qui saturent l’espace avant même que le toucher ne devienne réel. C’est un trou noir qui absorbe les pensées et ne laisse plus d’autre espace que celui que l’autre peut occuper. Elle et chacun de ses frémissements, le froissement de ses joues lorsqu’elle lui sourit, le timbre de sa voix qui se dissout dans la nuit. Un souffle amusé passe entre eux et sans vraiment s’en rendre compte, il s’est rapproché - ou bien est-ce elle ? - et leurs nez se frôlent. Tout s’échappe dans ses pensées et lorsqu’il repousse la couverture, la caresse du tissu précède le contact de son corps qu’il attire près de lui. La main sur sa hanche, qui froisse son t-shirt et glisse dans son dos. Sa chaleur au travers du coton, qui emplis ses sens et couvre sa paume de sa présence. Il en frôle le bras quand ses lèvres frôlent les siennes. Une journée complète a passé, le jour a basculé dans la nuit et “aujourd’hui” est sans doute devenu “hier” ; mais le temps a cessé d’exister, englué dans un entre-deux qui n’appartient qu’à eux. Une journée, pourtant. Et elle semble soudainement avoir toujours été là, non pas à portée, mais accessible, comme si la distance qui le heurte depuis neuf mois n’avait jamais véritablement existé. Comme si tout ça n’avait jamais cessé d’être là, en sous-texte chaque jour passé. Entre chaque regard, derrière chaque échange et qu’importe qui pouvait se trouver à côté. L’indifférence qu’il lui avait semblé percevoir depuis quelques mois s’effondre quand il se perd dans l’éclat de son regard et que ses doigts devinent la texture de sa peau au travers de la fabrique de son haut.

“’Définitivement ‘plus très envie..” De parler du passé. De parler tout court, d’ailleurs.
Sa paume a atteint l’orée de son épaule lorsqu’il achève de rejoindre ses lèvres pour s’en saisir d’un baiser. Neuf mois depuis le japon. Neuf mois de roulement de tambour. Et ses doigts se crispent dans son dos pour l’attirer plus près encore, goutter ses lèvres, sentir son souffle, s’emplir de cette chaleur dont il manque depuis trop longtemps.
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Takuma Ishida Hayato
Génie de supérette
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Takuma Ishida Hayato
Dim 4 Fév 2024 - 17:35
Le souvenir des grands-parents est loin quand la présence de Takuma gagne ses sens et son esprit. Les battements de son coeur et la chaleur de son souffle, le chuintement des draps sur sa peau au moindre de ses mouvement. Les claquements des toiles au dessus d'eux et les grincements des arbres dehors au passage du vent, le silence, pourtant, alors qu'elle capte son regard, y plonge le sien. Calque sa respiration et son palpitant sur lui. Puis, lentement, précautionneusement, vient à son contact. Ses pieds d'abord, puis son nez qu'elle frôle, ses lèvres qu'elle cherche plus qu'elle n'effleure. Le temps se suspend, s'arrête, l'instant devient éternité tandis que l'espoir lui coupe le souffle, lui étreint la poitrine.

Et enfin il s'approche à son tour et l'attire vers lui d'un bras passé dans son dos, vient plaquer son ventre sur le sien, glisser sa main jusqu'à sa nuque. Prendre ses lèvres avec douceur et détermination, et elle ferme les paupières, expire longuement, savoure le baiser. Un frisson nait dans son bas-ventre et remonte, elle le laisse l'électriser, inspire, s'emplit de la multitude de perceptions qui attisent ses sens. Faufile ses doigts dans ses cheveux, rouvre les yeux alors que le baiser prend fin.

"Et puis-je savoir ce qui te ferait envie ?"

Un murmure, sourire en coin, taquin, le regard pas moins plein de tendresse pourtant. Non pas qu'elle ne se doute pas de la réponse, elle se surprend à l'attendre, voulant l'entendre presque autant que la lui faire dire. Et comme une volonté de se rattrapper, de se racheter en réalité, pour toutes ces fois où elle n'a pas écouté, pas voulu entendre.
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Lun 5 Fév 2024 - 11:11

 03 Novembre 2016


Les pensées se disloquent quand la chaleur de son corps l’atteint pour l’envelopper. La brûlure est morale autant que physique. Elle l’attise en torchère. Ils sont rares, ces moments où l’esprit se tait enfin pour se centrer sur le présent. C’en est un. La suspension du monde soulève un frisson sous sa peau quand le souffle de Caitlyn y glisse. Elle soulève ses sens qui se ferment peu à peu à l’extérieur pour ne plus percevoir qu’elle. La clarté de son regard, la courbure de ces quelques cils entre-croisés, le pli sur le coin de ses yeux rieurs, l’onde qui balaye ses traits d’un sourire. Puis la chaleur du corps qu’il attire à lui et ne peut s’empêcher de détailler au travers de sa propre peau. Les courbes dont il a trop souvent volé quelques secondes de contemplation se pressent contre lui quand sa main remonte le long du dos de la jeune femme pour l’embrasser. Sa poitrine qui se soulève contre lui à chaque respiration. La chaleur atypique du corps qui le ramène droit dans les eaux vives du Japon et accélère son myocarde un peu plus à chaque secondes passées à goûter la saveur de ses lèvres.
Elle l’entend, bien sûr, l’emballement de ses sens, un détail qu’il n’imaginait pas à l’époque. Devine-t-elle pour autant la rigole électrique qui lui descend le long de la nuque, puis de la colonne, tandis qu’elle glisse ses doigts dans ses cheveux ?
Ses lèvres s’attardent puis se retirent et le regret de s’écarter ne vient pas. Il plonge au contraire de nouveau dans l’éclat de son regard. Là où il ne voit plus ni hésitations, ni rejet. Loin de se détourner de lui, elle s’y laisser couler tout autant qu’il le fait.

"Et puis-je savoir ce qui te ferait envie ?"

A son murmure répond la secousse d’un rire survolé. - Depuis les six derniers mois tu veux dire ? Sept ? Cinq ? Huit ? Le japonais n’a pas le goût des mathématiques là tout de suite…
Il a le goût de ses lèvres qu’il reprend d’un baiser, puis deux, toujours entrecoupés des sourires qui les lient de nouveau. La texture de ce haut qu’il plisse quand une paume coule du dos à sa hanche pour y glisser un pouce sous le tissu et dessiner quelques arabesque sur la peau brûlante. Ou depuis que tu te changes à quelques mètres de moi ces derniers jours ..? Toujours un sourire, toujours un baiser. Ou que tu décide de te baigner en sous-vêtements ? Réminiscences des cheveux entortillés autour des bretelles de son soutien-gorge, de l’éclat d’opale de son corps sous la lune, des rigoles transparentes venues lécher son corps lorsqu’elle sortait de l’eau. Leurs lèvres s’effleurent encore un instant quand il pose un regard amusé dans le sien. Va pas dire que tu me chauffais pas…
Pas de reproche dans sa voix, pas plus dans l’éclat de ses yeux : juste le brasier de sa peau, les secousses d’un rire. La frustration d’hier devient jeu aujourd’hui. Un regard vers le futon trop petit pour deux, le sac de couchage ouvert en couette à moitié repoussée. Ou que tu me rejoins dans mon lit... Et sa paume s’abandonne le long de sa cuisse pour y remonter en douceur. J’ai envie d’toi.. C’est ça que tu voulais m’faire dire ?

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Takuma Ishida Hayato
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Takuma Ishida Hayato
Jeu 7 Mar 2024 - 14:52
La voix grave, à peine plus forte qu'un chuchotement se voulant sensuel, pas moins sérieuse pourtant alors qu'elle s'enquiert de ses envies, et comme une porte qui s'ouvre, une connexion qui s'établit. Se rétablit en réalité, et le soulagement en est d'autant plus grand. Complices à nouveau, Caitlyn sent qu'ils pourraient tout se dire, tout se confier, et si son langage est plus physique, assumant enfin cette proximité, cette attirance entre eux, elle laisse la place à Takuma, de parler s'il en a envie, d'exprimer ce qu'il a envie.

"Depuis les six derniers mois tu veux dire ?" Le laisse reprendre ses lèvres, ferme les paupières et inspire profondément. Le laisse glisser ses doigts sur sa peau, l'électrisant au passage. Le laisse l'attirer encore plus contre lui et son coeur s'emballe. "Ou depuis que tu te changes à quelques mètres de moi ces derniers jours...?" Le laisse déposer un nouveau baiser sur ses lèvres, souriant autant d'amusement que de plaisir. "Ou que tu décide de te baigner en sous-vêtements ?" Le laisse l'embrasser encore, tandis que son sourire s'étire sous le sien. "Ou que tu me rejoins dans mon lit..." Se laisse prendre à ce jeu de tendresse et de sensualité, savoure chaque contact de sa bouche sur la sienne, de ses doigts sur sa peau, de ses yeux sur son corps.

"J’ai envie d’toi..."

Et son coeur s'emballe de plus belle, et elle retient son souffle, accroche son regard. Moi aussi. Sent les muscles de ses cuisses frémir au passage de sa main, son épiderme s'embraser, soupire doucement, cherche ses lèvres, en demande. Moi aussi j'ai envie de toi. Ne percevant plus aucun des bruits de nuit, ne s'intéressant plus aux mondes qui les entourent, focalisée uniquement sur lui. Et comme une douleur dans sa poitrine, dans son bas ventre, alors que l'envie se creuse, s'intensifie.

"C'était un maillot de bain."

Une dernière tentative de résister et attiser ainsi le feu qui brûle en elle, celui-là même qu'elle sent brûler en lui. Le désir la consume doucement, et elle se laisse emporter. Ses mains quittent ses cheveux pour descendre à plat le long de son torse, s'attardant sur ses flancs, s'arrêtant sur ses hanches pour attirer son bassin contre le sien. Profitant pour s'inviter sous le tissu du pantalon, remontant finalement sous le t-shirt qu'elle retrousse, devinant un frisson sur son ventre nu.
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Caitlyn Louise Twain
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Caitlyn Louise Twain
Jeu 14 Mar 2024 - 9:18

 03 Novembre 2016


C’est un tambour battant qui joue sous ses côtes et fait pulser l’envie dans ses veines. De ce corps qui l’enivre au regard d’aigue-marine qui l’emporte par ses lames de fond, le sorcier n’a ni l’envie, ni la volonté de résister bien longtemps. L’idée qu’elle ait pu vouloir attirer son regard et capter son désir ces jours précédents et sans doute depuis des semaines… devrait l’agacer. L’idée initiale, qu’il ai pu y avoir entre eux une alchimie qu’aucun n’admettait tout à fait, pourtant partagée sans arriver à s’en défaire, remonte à la surface avec la même vivacité qu’elle y fut noyée plusieurs mois plus tôt. La frustration et la peine envolées, ne reste que le désir d’imaginer un partage mal assumé, dans tous ces moments où, finalement, il s’est senti seul. Se saisir de son sourire quand elle frémis sous son toucher, voler des baisers où il il n’imaginait plus retourner, entendre l’aveu, muet, dans chacun de ses souffles. Les souvenirs entrent en résonance, témoins de pensées qu’il n’admet pas tout à fait. Du corps diaphane sous les reflets des feuillages d’automne, dans le lac de montagne, à celui qui se pressait contre le sien dans les vaguelettes de la crique japonaise, les images se projettent et se répondent. Elles frémissent et évoquent jusqu’aux simples regards échangés autour d’un feu animé des rires de amis, à l’effleurement d’une cuisse, assis sur le même tabouret d’un piano publique. Elles ricochent. Se répondent. Elles rappellent que l’attirance a toujours été là et n’attendait que ce regard pour déferler tout à fait. Les deux orbes d’opales qui s’emparent de ses prunelles sans chercher encore à cacher l’envie qui en fait brûler la pierre.
Caitlyn n’a rien dit pourtant, elle n’a rien confirmé. Mais les jeux de regards suffisent. L’étirement des lèvres, l’alanguissement du corps, le souffle qui s’apaise avant de devenir plus profond. Celui qu’on retient parfois, qui se perd et cherche l’épiderme de l’autre. Celui qui lui passe sur la peau et y arrache quelques rigoles de frissons.
Elle tend le nez, effleure ses lèvres, l’appelle sans le faire. Il n’y a pas dans sa posture celle qui posait sur lui une tendresse sortie de nulle part. Un an plus tard, les deux sorciers n’ont plus rien d’inconnus. Les corps se connaissent, les esprits s’écoutent et s’accordent.

"C'était un maillot de bain."

Le souffle amusé d’un rire passe dans le silence de la toile cirée.

- C’est mieux.. ! Le ton moqueur effleure sa peau quand elle passe une paume à plat sur son torse nu et descend plus bas pour attirer son bassin contre le sien. De quoi lui faire oublier ce qu’il envisageait de dire. De quoi avorter la réflexion qui affleure pourtant, quelque part sous ses pensées conscientes.
Donc tu l’avais prévu.. D’une certaine manière.

Depuis le début, ils auraient pu se coucher dans deux parties éloignées de la tente aux espaces agrandis par la magie. Depuis le début, ils flirtent avec la proximité. Depuis des mois même, à se la jouer meilleurs amis alors même que les regards se cherchent trop souvent sans se trouver.

Un frisson électrique remonte son bas ventre et réchauffe sa peau. Le souffle devient lourd quand son toucher s’affirme et presse sa cuisse pour l’attirer plus près.

Ce même souffle qui effleurera sa nuque au lendemain, quand les lueurs de l’aube dessineront en ombre chinoises les contours de la forêt alentours sur la toile bariolée de la tente. Le même sui lui glissera le long du dos lorsqu’il passera un bras en travers de son ventre et posera son front contre l’arrière de son crâne. Il caressera sa peau en fermant les paupières et formera du bout de son annulaire quelques cercles au dessus de son nombril, ignorant les cales de ses doigts endurcis par les cordes de sa guitare. Son nez tracera trois allers retours sur la peau de sa nuque, entre les mèches de cheveux et les replis du matelas. Puis là, blottis contre elle, Takuma se rendormira.

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Takuma Ishida Hayato
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Ven 15 Mar 2024 - 15:12
Ils n'avaient jamais été meilleurs amis. Jamais comme Sova et Enzo ou Casey et Raf, jamais comme Riley et Keza ou Elias et Dorian. Il y avait toujours eu autre chose, un lien, une connexion, aussi improbable que profonde. Une résonnance. Un truc qui les faisait vibrer en choeur qu'ils le veuillent ou non. Et elle le voulait.

Voulait sentir la douceur de ses lèvres sur les siennes et sur chaque parcelle de sa peau, la force de sa prise sur sa taille et sur ses hanches, la chaleur de son corps contre le sien, de son souffle dans son cou, de sa langue sur ses formes. La tendresse de son regard qui la couvait, la complicité qu'il renfermait, les plis autour de ses yeux alors qu'il lâchait un rire amusé ou souriait de satisfaction.

Voulait lui rendre tout ce qu'il lui donnait et plus, lui offrir tout ce qu'elle avait, cueillir ses lèvres, voler son regard, accrocher sa peau, saisir son bassin et l'embrasser encore. Deviner ses tatouages dans la pénombre, palper ses muscles sous ses paumes, entendre tout ce qu'il ne disait pas faire écho à tout ce qu'elle n'avait pas dit. Calquer le rythme de ses soupirs sur les sien, réaliser qu'elle connaissait chaque geste qu'il s'apprêtait à faire et que c'était réciproque.



The End.
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