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Souviens-toi des jours passés N'aie pas peur quand l'heure viendra - Klara

 :: Londres :: Nord de Londres :: ─ Bloomsbury.
Lun 4 Jan 2021 - 14:43
Dimanche 1er mai, début de la soirée.

Il ne savait plus trop comment est-ce qu'il tenait encore debout après ce qui s'était passé cette nuit. L'adrénaline aurait pourtant dû partir, mais c'était du coup probablement le contre-coup, la peur de s'endormir, d'être possédé de nouveau sans forcément s'en rendre compte. Ou autres chose, qui sait ? Tout n'était pas vraiment clair dans sa tête... si ce n'est qu'il avait cours le lendemain et donc qu'il devait éviter de se mettre une trop grosse murge ; d'ailleurs avec les médocs qu'il prenait ce n'était pas non plus des plus conseillés. Il espérait seulement qu'après quelques verres, il serait plus détendu et qu'il pourrait... et bien pioncer sans se poser trop de questions, ou alors ne plus trop se rappeler de ce qui se passerait pendant la nuit. Au choix. Confus. Il envoya un dernier SMS à Lewis pour lui dire où il était si jamais son meilleur ami voulait le rejoindre.

Il avait choisi un endroit pas trop loin de chez sa mère juste au cas où... on ne sait jamais, parfois on supporte mieux l'alcool que d'autres. Et puis s'il rentrait tard ça lui éviterait de prendre les transports en communs, ou du moins pas trop. Soupirant, il s'était installé à une des seules tables libres. Petit bar de quartier, pas trop loin de l'Université, qui plus est c'était un bon plan mais ça faisait que l'endroit était bien souvent rempli... D'étudiants mais pas que. Tim avait néanmoins l'impression qu'il pouvait un peu plus se fondre dans la masse ici qu'ailleurs, même s'il en connaissait d'autres. Cocktail posé sur la table, il regardait ce dernier comme s'il hésitait à boire ou pas.
Ce n'était pas raisonnable, il le savait, il en avait totalement conscience mais.... mais en même temps si ça pouvait le soulager un peu pendant quelques heures, le détendre ; est-ce que c'était vraiment un mal pour un bien ? Il paraissait que c'était parfois comme ça que pouvait commencer une addiction, et il n'était pas vraiment sûr de cette affirmation. Il n'en savait même rien.
Se rongeant nerveusement un ongle, il essayait de retrouver un minimum de calme intérieur. Mais son esprit était en boucle entre ce qui s'était passé la veille au soir, mais aussi avec les Inquisiteurs. Toujours le même dilemme. Toujours la même peur panique, la même lâcheté. Qu'est-ce qui serait le mieux à l'heure d'aujourd'hui ? Qu'est-ce qui provoquerait le moins de mort ? Est-ce qu'attendre qu'on le retrouve n'était pas le mieux, par ce qu'on viendrait le questionner, l'interroger, il le savait, mais au moins les Inquisiteurs ne pourraient pas dire qu'il y était allé de lui-même. Est-ce que cela changerait quelque chose ? Est-ce qu'il faisait bien de craindre autant son groupe que les Sorciers ? Est-ce qu'il ne surestimait pas un peu la « force » des Inquisiteurs ? La réponse était probablement non. Il avait sous-estimé trop longtemps ce qu'ils étaient réellement, il avait cru que la violence ne serait jamais trop présente avec eux. Grégory – et peut-être d'autres- l'avait bien dit ; ils avaient des soutiens. Quel genre de soutien ? Est-ce qu'il ne devrait pas essayer d'en apprendre plus sur tout ça pour se faire une meilleure idée ; pour pouvoir donner le plus d'informations possibles aux Résistants si c'était eux qui tombaient sur lui en premier ? Est-ce que ce n'était pas aussi tendre le bâton pour se faire battre ? Par ce que les Supérieurs pouvaient tout aussi bien lui mettre la main dessus en premier, ou les Inquisiteurs se rendre compte de ce qu'il voulait trafiquer. Il n'y avait aucune échappatoire. Il ne savait plus comment agir pour qu'il y ait le moins de répercussions sur ses proches : sa mère, Lewis, Sovahnn. Et les Autres ; mais surtout ces trois là.
Arthur lui semblait toujours la meilleure des solutions, il pourrait lui en apprendre plus, et certainement sans trop de mensonges... ou alors son ancien camarade lui aussi le manipulerait pour arriver là où il voulait.

Parce qu'il n'était qu'un foutu pion depuis le début.
Par ce qu'il était celui risible qui croyait parfois trop en les Autres, par ce qu'il en avait besoin. Par ce que c'était peut-être le seul moyen qu'on ne le rejette pas trop. Moins.
Par ce qu'il était naïf, crédule.
Par ce qu'il avait besoin de repères, de croire en quelque chose. Alors, si on prononçait les bons mots, même s'il était méfiant, il pouvait se faire avoir facilement et ça Arthur devait le savoir pertinemment.

Bordel, il allait devenir fou à ce rythme-là.
Il fallait que ça s'arrête. Il fallait que tout ça s'arrête. Qu'il ne pense plus. Qu'il ne puisse plus. Il prit verre et le but presque cul sec comme si cela allait l'aider avant de le reposer sans grande délicatesse sur la table, sans que l'objet ne se casse néanmoins.

Yeux embués, il releva un peu la tête pour apercevoir une nana qui le regardait, ou plutôt semblait regarder la place vide qui se trouvait en face de lui. Après un court regard autour d'eux, c'était effectivement une des seules qui restaient, les autres se trouvaient au milieu de groupes divers.

 « Vous pouvez vous asseoir si vous voulez, j'attends personne.» dit-il simplement.

Fais effets vite, Alcool. Par pitié, fais effet vite... par ce que … si Arthur ne répondait pas, s'il n'arrivait pas à remonter sa trace, à qui est-ce qu'il pourrait parler ? Ruben ? Il n'en savait trop rien. Il était trop perturbé en sa présence. Beaucoup trop, et ce n'était pas bon. Entre haine, défiance, et sentiments. Culpabilité, méfiance, déception.
Il ferma les yeux quelques instants avant d'essayer de se concentrer sur le point d'ancrage qu'était la jeune femme qui s'était installée devant lui.
Focus.

 « Vous êtes vraiment venue seule ?» demanda-t-il un peu perplexe.  « Non, par ce que si vous voulez vous amusez y'a d'autres tables plus drôles.»

Qu'on lui foute la paix, qu'on le laisse seul.
Que quelqu'un l'aide, par pitié, que quelqu'un l'aide. Mais ça entraînerait trop de conséquences, alors il préférait continuer à s'enfoncer seul.
Il l'avait toujours été plus ou moins été de toute manière/blockquote>.
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Timothy Turner
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Timothy Turner
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Timothy Turner
Mar 12 Jan 2021 - 22:26
Tout n’était que néant. Noir comme les touches d’un piano. Elle ne ressentait que du vide après sa confrontation avec Azalea le matin même, le vide qui avait suivi la tristesse et cette sensation de déchirure entre elles. Le problème n’était pas Azalea, c’était que sa vie semblait n’être qu’une vaste farce. Elle haïssait la solitude, elle faisait parti de ces gens que ça dévorait à petit feu. Azalea était comme une soeur, et elle voulait pas se résoudre à l’abandonner. Pourtant, elle ne savait pas si c’était par amour, ou parce qu’elle était un être égoïste qui avait juste besoin d’amour. C’était bien pour ça qu’elle avait très mal supporté l’hospitalisation d’Aloysius. Elle avait eu peur de le perdre, mais surtout que la séparation ne rendent pas les choses comme avant. Elle buvait son affection comme une plante desséchée. C’était peut-être pour ça qu’elle avait voulu posséder Gary d’une façon ou d’une autre, car lui la regardait avec des yeux pleins d’amour. Juste pour combler le vide.
Elle devait être juste cramée du ciboulot, pourquoi chercher plus loin ? Sinon pourquoi elle se serait retrouvée à enchainer les shots seule dans ce bar ? Pitoyable être se jeter sur l’alcool pour aller mieux, pour toucher une joie artificielle et temporaire. Pour oublier les Supérieurs, sa famille, Gary, tout ces problèmes. Fuir juste un moment le fait qu’elle avait toujours le cul entre deux chaises, même six ans après.
Accoudée au bar, la seule activité qu’elle avait à faire était d’observer les gens qui allaient et venait. Un couple qui se dispute. Une bande de potes. Un enterrement de vie de jeune fille. Un type, jeune et plutôt mignon, qui était venu également seul. Il avait l’air aussi misérable qu’elle, mais en plus jeune. Triste. Beaucoup trop triste. Il y avait une place à côté de lui, et l’alcool aidant, elle avait cette idée absolument lumineuse de venir discuter avec lui.

- Oui je suis seule, j’vois pas le souci, commença-t’elle. Vu son ton, au moins elle savait qu’il n’essayerait pas de la draguer.Mais après tout, qu'importe, elle portait son alliance au doigt. Elle mit directement les pieds dans le plats.

- Mais c’est vrai que tu portes la tristesse sur ton visage... Qu’est-ce qui t’es arrivé mon gars ?

Sa gestuelle montrait que les shots de vodka avait bien agit. Un peu déséquilibrée, joyeuse mais pas trop saoule. Mais assez bourrée pour ne pas avoir de barrières et de bon sens. Elle s’assit un peu maladroitement sur le tabouret à côté du jeune homme.

- Laisse moi deviner, Stacy et toi c’est fini et tu es au bout de ta vie ? Ou alors Brad, j’sais pas, mais sinon t’aurais été dans un bar gay.

Elle eut un petit sourire, puis tout un coup, elle tapota l’épaule de son compagnon d’infortune.

- Hé bah tu sais quoi ? Tu l’emmerdes, Stacy ! Ou Brad. Franchement regarde-toi dans une glace. Un beau gosse comme toi, costaud avec une tête d’ange là... Tu trouveras beaucoup mieux. Puis t’as quoi ? Alleeeeer 22-23 ans max. T’as toute la vie devant toi... Va t’amuser avant de finir dépressif à 30 piges et de noyer la nullité de ton existence dans l’alcool.

Puis soudainement, elle sorti son portefeuille.

- Aller j’te paie un truc. Peut-être que te remontera le moral. Fais-toi plaisir, sois pas gêné, j’ai les moyens. Tu veux des frites ? J’aime les frites quand ça va pas.
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Mer 13 Jan 2021 - 21:44
Et voilà, il fallait que sa tranquillité soit déjà terminée. En même temps, il ne pouvait que s'en prendre à lui-même quand on veut avoir la paix on reste chez soi, pas dans un bar où les gens passent et repassent, où les gens bourrés viennent en parler à d'autres, où certains veulent juste faire de nouvelles connaissances. Alors, il l'avait questionnée, pour savoir si elle était seule ou pas – et donc s'il allait avoir la paix ou si elle voulait juste un siège-. Il restait quand même méfiant. Il ne la connaissait pas, qui sait ce qu'elle pouvait lui vouloir. Il fronça un peu les sourcils lorsqu'elle lui affirma qu'elle était seule, tout en soupirant intérieurement, dommage, vu qu'elle semblait avoir envie de parler il allait devoir la supporter. Il aurait pu l'envoyer bouler, mais à quoi bon ? Elle n'était pas méchante à priori, alors il ne servait à rien d'être trop désagréable.
Au contraire, elle pouvait peut-être lui faire passer une bonne soirée si elle était drôle. Il devait juste mettre ses angoisses de côté, ses à prioris sur les gens en général. Il devait faire des efforts sur lui-même et là encore, comme avec Shannelle, par exemple c'était peut-être un point moyen. Il inspira doucement essayant de se concentrer sur ce qu'elle disait.

 « Il n'y a pas de souci, c'est juste à titre informatif, M'dame.»

On lui avait appris à être poli avec les gens plus âgés, surtout lorsqu'il ne les connaissait pas et ne savait pas comment est-ce qu'ils pouvaient réagir. Bientôt, la dame – plutôt mignonne par ailleurs-, avait repris la parole pour lui dire qu'il portait la tristesse sur son visage. Embarras. Malaise. Mal-être. Et le voilà qui recommençait à se dandiner sur sa chaise en ne sachant pas quoi répondre.
Mais il voyait bien qu'elle n'était pas dans son état normal, elle était déséquilibrée par ce qu'elle avait pris trop de verres. Elle s'était même assis maladroitement.

 « Faites attention de pas tomber, vous risquez de vous faire mal. »

Il s'était même approché un peu pour pouvoir la rattraper si jamais elle venait à tomber. Ce n'était pas par ce qu'il était mal qu'il ne devait pas faire attention à son prochain. Il la regarda un peu rassuré de voir qu'elle semblait plus stable sur ton tabouret et retourna poser son cul sur sa chaise tandis qu'elle enchaînait... avec une Stacy et un Brad... il ne comprenait pas trop ce qu'elle racontait là.

 « Ben j'peux juste avoir envie de boire sans faire de rencontres... donc pas besoin d'aller dans un bar gay, si c'est ce qui m'intéressait.» répondit-il un peu-beaucoup perplexe.

Le pire c'est qu'elle souriait. C'était un peu flippant non ? En quoi ça la regardait ? Est-ce qu'elle le draguait ? Ou alors elle était juste curieuse ? Merde. Il ne savait pas du tout et plus elle causait, plus il était mal à l'aise, l'apogée du truc étant quand même quand elle lui dit qu'il était beau gosse. Comme à son habitude ses joues prirent une teinte proche de la tomate après cette phrase. Il se dandina encore un peu sur sa chaise. Bon ça serait bien si elle était de lui tapoter l'épaule aussi.
Cul sec le verre. Voilà, verre vide. Alcool dans le sang, avec un peu de chance ça l'aiderait à se détendre.

 « J'ai 18 ans, M'dame.»

Bientôt 19 ans, certes mais 18 ans pour l'instant, et dépressif il l'était déjà. Mais ça on ne le disait pas, c'était du genre tabou. Il racla un peu la gorge essayant de trouver les bons mots tandis qu'à présent, l'air de rien elle lui proposait de lui payer de la bouffe... Comme avec Ruben quelques jours, il se demanda ce qu'il allait devoir faire après qu'elle ait payée cette bouffe. Suspicieux il la regarda ne sachant pas trop comment prendre les choses.
Mais il aimait les frites. Et il devait arrêter d'être parano, il y avait des gens justes sympas. S'il voulait évoluer, progresser il devait en tirer profit.
Encore quelques instants de réflexion, avant qu'il ne reprenne la parole.

 « Z'êtes sûr que ça vous gêne pas ? Enfin, j'veux dire j'ai rien à vous donner en échange ;»

Ouais c'est mieux comme ça. C'était pas sous forme de question mais de simple fait, ça passerait peut-être mieux.

 « Vous vous amuseriez un peu ailleurs, j'suis pas la meilleure compagnie qui soi.. mais vu ce que vous avez du boire, c'est ptet mieux si vous restiez assise. Quelqu'un va venir vous chercher ? Londres la nuit c'est pas super safe.»
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Timothy Turner
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Timothy Turner
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Timothy Turner
Ven 26 Fév 2021 - 21:39
Il y avait un truc qu’elle trouvait amusant avec le jeune homme qui avait eu la malchance d’accrocher son attention. Il avait une sorte de politesse presque... caricaturale. Il faisait bien élevé mais pas très naturel. Ou alors c’est parce qu’il était naturellement mal à l’aise ? Il semblait vouloir se fondre dans le décor dès qu’elle ouvrait la bouche. Mais elle avait bien retenu sa façon d’essayer de faire en sorte qu’elle ne se blesse pas. Peut-être s’il avait dégagé une assurance à toutes épreuves, elle aurait pu trouver ça chiant. Il y avait certains hommes qui ne voyaient pas les femmes autrement que des espèces d’oeuvres en verre qui se brisent à la moindre chute. C’était agaçant, si elle voulait être déchirée, elle savait qu’il faudrait en assumer quelques conséquences. Mais son instinct lui disait qu’il voulait juste être attentionné. Mais elle savait dans son regard qu’il y avait quelque chose qui allait pas. Elle avait assez vu sa face de dépressive dans le miroir pour reconnaître quand quelqu’un avait le moral dans les chaussettes. Dans un élan alcoolisé de solidarité, elle voulu le réconforter. Déjà, savoir ce qu’il n’allait pas. Elle théorisa qu’il avait dû se faire plaquer salement. Mais celui-ci lui répondit qu’il ne voulait que boire un verre tout seul. Elle leva un sourcil, puis son regard revint vers le fond de son verre :

- Quand on boit seul, en général c’est qu’on est trop déprimé pour faire autre chose. Sinon on serait entourés avec une joyeuse bande pour faire la fête, hein ?

Quel autre intérêt d’être tout seul ? À moins qu’on attende quelqu’un, mais il lui aurait dit qu’il attendait une autre personne. Sinon il était tout simplement alcolo. Il parait que ça démarre de plus en plus jeune à cause des fêtes étudiantes. Puis elle ne put s’empêcher de le complimenter, parce que c’est que son cerveau noyé par le rhum et la vodka pensait que c’était le mieux à faire.  Ça l’amusa terriblement ce rouge aux joues, elle eut un grand sourire car elle trouvait ça mignon. Puis Klara fronça le nez quand il annonça son âge.

- T’as que 18 ans ? Ça fait douze de moins que moi. La vache, je me sens vieille maintenant.

C’était un gamin en vrai, mais il avait pris quoi ? Du Pousse-Muscles pour être si costaud si jeune ? Il n’avait même pas fini de grandir. Ça expliquait peut-être pourquoi il n’était pas très à l’aise. À cet âge-là on est grand mais pas forcément mature... C’est une longue quête. La maturité, c’était selon elle le fait de pouvoir voir le monde avec des nuances, voir derrière les apparences.

Toujours adorable, le «gamin» lui rappela que Londres pouvait être dangereux. Elle avait envie de rire, mais elle ne serait jamais assez bourrée pour déballer qu’elle était une sorcière et qu’en plus elle enlevait des gens sous ordre du gouvernement. Qu’un mec ose la faire chier tiens, il verra ce qu’il risquait de lui arriver. Elle eut tout de même un petit gloussement.

- Naaaan, t’inquiète Lancelot, je suis une grande fille et j’habite pas si loin. Puis franchement.... Qu’est ce que je voudrais en échange ? T’as rien à m’offrir. Je suis trop vieille pour toi. T’as trois fois ma carrure. J’ai une tenue sur moi qui doit coûter plus de la moitié d’un SMIC. Je peux bien payer des frites pour rendre heureux un gars. C’est le plaisir d’offrir on va dire. - Elle s’adressa au serveur - Du coup deux frites et vous me refaites un Mojito s’il vous plait ? - Elle revint vers le jeune homme - En plus ça se voit, t’es un gentil, toi, un vrai, tu fais que de t’inquiéter pour moi alors que techniquement tu pourrais en avoir rien à foutre. Donc prend les frites, ça me fait plaisir.

Oui, c’est quoi cette question, franchement ? Tu as entendu parler de la solidarité mon gars ou ça se passe comment. En plus il devait sûrement être étudiant et par défaut pas très riche.

- Au pire je peux appeler mon mari, mais j’vais me faire engueuler. De toutes façons je l’emmerde là avec ses diners pros, une fois il est revenu torché à dormir dans la baignoire. C’est ça de négocier avec des russes. Ça vous met même un gars taillé comme une armoire par terre. Puis j’allais pas le mettre dans le lit, va trainer un mec qui fait trois fois ta largeur et une tête de plus quand t’as des spaghettis à la place des bras. C’est lui le quota muscu, pas moi.

Elle eut un silence, puis un sourire attendri en pensant à cette anecdote. Aloysius en était pas fier mais elle trouvait ça très drôle en vrai. Lui beaucoup moins... Elle fit glissa le doigt autour de la bordure de son verre en songeant toujours à la belle carrure de son mari. Ses bras, son odeur, ses baisers affectueux. Comme si elle préférait se rappeler qu’il détestait qu’elle se donne en spectacle avec un verre de trop.

- Ce qui est bien c’est quand il me prend en princesse dans ses bras. Des fois il le fait quand je suis bourrée et je pourrais presque ne pas pouvoir marcher que pour ça.

Elle abandonna rapidement ce sujet pour ce qui l’intéressait :

- Sinon, qu’est ce qui te fiches les boules comme ça ? Regarde t’es mignon, t’es gentil, t’es attentionné, je suis sûre que t’as plein de qualités, alors si c’est quelqu’un qui te rend triste ou t‘as dit des trucs méchants, tu l’emmerdes. Je peux te proposer de lui péter les genoux mais j’ai pas de force. Je vais sûrement juste lui caresser la jambe de manière gênante à mon avis.

Le serveur fini par poser les frites sur la table ainsi que la commande de Klara, qui ne laissa pas le jeune inconnu dire «non» avant de payer. Elle piocha déjà quelques frites qu’elle trempa dans une sauce tartare pour la manger avec bonheur.
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Dim 28 Fév 2021 - 10:54
La paix ! Il voulait seulement la paix est-ce que c'était trop demandé ? Pourquoi est-ce qu'elle ne comprenait juste pas ça ? Il n'avait pas besoin de compagnie, il n'en avait pas envie, mis à part peut-être que Lewis le rejoigne mais il n'avait pas non plus envie de le déranger. Encore une fois. Son ami ne voyait pas les choses sous cet angle, mais peut importait, lui le voyait comme tel et il ne voulait pas l'autre garçon accoure dès qu'il avait le moindre problème, Lewis avait sa propre vie. Il devait pouvoir évoluer sans s'inquiéter pour lui à chaque instant même si ça devait être probablement compliqué pour le plus âgé vu qu'ils étaient quand même un peu fusionnels.
Et elle parlait, encore et encore, avec des théories de merde. Quelque chose en lui avait envie de lui hurler de se taire et de se casser, mais il n'en avait rien fait, par ce qu'elle semblait beaucoup plus alcoolisée que lui et qu'elle, elle avait peut-être besoin d'être entourée... Alors, comme d'habitude, il préférait taire ses envies et se contenter de l'écouter. Sa nouvelle réplique le dit soupirer presque imperceptiblement avant qu'il ne rajoute.

 « Mes amis sont peut-être pris ? Ou alors, j'ai peut-être juste besoin de calme et de solitude ? Un moment à moi ?»

SEUL. Le mot était dit, mais il doutait qu'elle comprenne le sens propre, elle s'imaginerait probablement qu'il se faisait des idées et qu'il serait mieux accompagné et tout le blabla. Mais c'était faux, juste faux. Il voulait oublier. S'oublier, mais pas de la même façon que d'habitude. Il voulait penser à autre chose. Faire le point. Etre au calme. Ne plus avoir peur. Ne plus souffrir. Ne plus attendre. Mélange complexe d'émotions, de ressentis. Un melting pot qu'il ne gérait plus du tout. Ne plus rien ressentir serait tellement plus simple, tellement plus salvateur.
Et puis, elle lui avait fait un compliment et comme d'habitude, il se sentit gêné – beaucoup- et le rouge lui avait vite monté aux joues. Il haussa les épaules lorsqu'elle lui avoua à demi-mots qu'elle en avait trente.

 « C'est probablement un des meilleurs âges, parait-il.»

Il n'en savait rien, il n'était même pas certain de l'atteindre le 3 et le 0 juste après donc bon, ce n'était pas vraiment sa priorité. Et puis, il était venu le moment où elle lui avait proposé des frites et là son cerveau ne savait plus comment prendre la chose ; d'une certaine manière ouais des frites ça le tentait bien, d'une autre manière c'était juste franchement flippant et inquiétant. Il n'était pas franchement à l'aise avec elle, même si elle ne semblait que bourrée et plutôt sympathique. Cela ne voulait rien dire, il le savait pertinemment. Il était trop parano pour faire confiance aussi facilement ; à part pour certaines personnes qui dégageaient selon lui une bonne aura ; pour elle il n'en était pas certain et c'était dû à son état d'ébriété.
Trop vieille pour lui ? Aahahah. Si elle savait pour Ruben. Bon d'accord, il ne s'était jamais rien passé entre eux ; mais les sentiments même s'ils étaient bien souvent contradictoires étaient bels et bien là. Il n'avait pas eu le temps de répondre quoi que ce soit que déjà elle avait commandé deux frites. Et il sentait pris au piège, comme si un étau se refermait doucement mais sûrement autour de lui, l'empêchant de fuir, par ce qu'il ne pouvait plus se casser maintenant, ça serait beaucoup mal poli, n'est-ce poli ? Allez, ce n'est que des frites. Oui, mais c'était beaucoup trop bizarre et inapproprié, dans quel monde une nana offre à un gamin qui a presque deux fois que son âge des frites, juste comme ça ? Ce n'était pas comme s'il était à la rue, ou ne pouvait pas se payer à manger. Là, c'était quelque chose de plus compréhensible. Est-ce qu'elle le considérait comme une B.A ? Il avait l'impression de se retrouver au milieu d'un film policier ou quelque chose allait forcément mal se passer pour lui, ou alors que des serres d'aigles allaient pousser des douces mains de la femme pour le capturer.
Il n'avait même pas eu le temps de répondre qu'elle était partie dans un nouveau délire qu'il ne comprenait pas vraiment. Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas disparaître, ou alors qu'elle se trouve un nouveau centre d'intérêt ?
Elle parlait vraiment pour ne rien dire en plus ; mais déjà elle avait un mari qui viendrait la chercher en cas de souci c'était plutôt pas mal... même si elle ne semblait pas vouloir le contacter pour l'instant. Et elle était finalement revenue en force sur sa poire ; et il la trouvait de plus en plus bizarre et trop curieuse.
Il regarda les frites, puis la femme ne sachant pas bien comment se sortir de ce mauvais pas. Piocher quelques frites puis se casser ? Partir de suite ? Qu'est-ce qui était le mieux ? Il n'en savait rien. Son propre malaise, inquiétude, parano grandissait ; l'angoisse grandissante qui cognait dans sa poitrine, vieille amie... D'un autre côté si son mari ne venait pas la chercher, elle n'était clairement pas en état de rentrer chez elle.

 « Vous ne devriez pas boire un autre verre... Vous risquez de finir dans un coma éthylique. Si vous voulez pas appeler votre mari ; vous ne pouvez pas appeler un ou une ami ? »

Ne pas fuir. Ne pas fuir. Ne pas la laisser avec des personnes qui pourraient lui faire du mal. Il avait bien vu un type la lorgner, cela ne voulait rien dire ; mais il ne voulait pas qu'elle soit emmerdée.
Il essaya d'oublier la peur, l'angoisse qui lui tordaient les tripes et prit une frite.
A la prochaine tirade étrange, il était clair qu'il finirait, cette fois par se tirer réellement, par ce que tout son corps n'appelait qu'à ça, partir et retrouver sa quiétude. Peut-être même que si elle ne disait rien d'étrange son instinct parlerait de lui-même et il finirait quand même par fuir.
Mais au final, s'il était resté c'était peut-être pour autre chose, peut-être par ce qu'il craignait qu'au final elle ait peur de son mari.. et que c'était pour ça qu'elle avait commencé par parler d'engueulade, avant d'évoquer des souvenirs plus gais, comme s'il était juste un gentil petit gars. Peut-être que c'était comme un appel à l'aide.
Ou alors ce n'était rien de tout ça et sa parano et son pessimisme parlaient pour lui.

 « Vous... Ton mari ne te fais pas mal de mal, n'est-ce pas ?» avait-il fini par répliquer, avant d'ajouter en se doutant que s'il ne répondait pas à sa question, elle ne lui dirait rien, comme du donnant-donnant en quelque sorte. Elle semblait obsédée par les couples et compagnie alors.... Il se décida d'improviser un peu à moitié.  « C'est juste, pour moi, que j'aime bien un de mes profs mais il approche la quarantaine et que...» et que quoi, Tim ? Que vous avez une relation plus que conflictuelle … mais pas dû aux études ? A oublier. Tout comme il ne pouvait pas trop mentir sur ce qui s'était passé ; pour ne pas porter préjudice à Ruben juste au cas où des oreilles malintentionnées traîneraient. Il se gratta un peu le cou avant de continuer  «... et c'est à la fois quelqu'un d'adorable, mais une véritable tête de con qui croit tout savoir sur tout et fait des leçons de morales à tout le monde... Alors j'suis confus. Mais bon, de toute façon c'pas comme si c'était quelque chose d'envisageable ; il doit avoir sa petite bien rangée. » Comme s'il ne la connaissait pas.  « Une amie m'a dit que je devais lui faire comprendre, par ce qu'on ne sait jamais... et d'autres que ça serait juste mauvais par ce que relation d'autorité.» Temps de silence, avant qu'il ne se remette un peu à boire, avant de piquer une autre frite.  « Mais c'est rien. Juste quelque chose de passager, probablement... Ce n'est pas quelque chose bien grave comparé à vous. Vous êtes sûres que ça va aller si vous rentrez chez vous comme ça, dans cet état ?» oui, il était repassé au vouvoiement qu'il avait juste quitté l'ombre d'un instant.
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Timothy Turner
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Timothy Turner
Sam 20 Mar 2021 - 15:58
Si l’infortuné qui avait attrapé l’attention de Klara était irrité par ses sollicitations, elle n’en vit rien. L’alcool avait trop inondé son cerveau pour qu’elle tienne vraiment compte de son malaise. Elle voulait quelqu'un avec qui discuter un brin, sauf que la boisson déliait sa langue et la faisait passer du coq à l’âne. La moindre pensée qui traversait ses neurones finissait expulsée par sa bouche. Pouvait-elle vraiment comprendre qu’elle l’importunait ? Pas vraiment, car elle avait décidé qu'elle parlerait et qu'il devait l'écouter. Alors elle ignora complètement sa remarque, et embraya sur d’autres sujets qui n’avait rien à voir. Les divers cocktails et bières qu’elle avait ingurgité avait viré tous les filtres et ses notions de politesse, alors qu'on pouvait la considérer comme une mondaine. Elle contrastait face au «gamin» qui mettait vraiment les formes. Elle vit rapidement qu’il était du genre attentionné, ce qu’elle lui fit remarquer par ailleurs. Il faisait attention qu’elle ne tombe pas, était inquiet sur le fait qu’elle puisse rentrer seul. Toute cette énergie dépensée pour une trentenaire désespérée et soule... Un des meilleurs âges, sûrement, mais pas quand votre seul bonheur ces temps-ci a été de se bourrer la gueule seule dans un bar. Hé bien, par Merlin, ça méritait bien des frites gratuites. Elle sentait qu’il était gentil parce que c’était sa nature. Il n’attendait rien, peut-être juste la satisfaction d’avoir bien fait les choses. Cette naïveté un peu pure avait quelque chose de touchant quand on été habituée aux bas-fonds de l’âme humaine. Le monde des sang-purs était le royaume du paraître, de l’hypocrisie et de la démonstration de force. C’était usant, de toujours faire attention, de toujours être sur ses gardes. Il avait quelque chose de rafraichissant.

- Ooooh ça va, j’ai encore de la marge crois-moi, répondit-elle alors qu’il jugeait sa consommation d’alcool. Ça va, elle était juste un peu heureuse, rien de grave. Malgré son physique elle était capable d’avoir une sacrée descente.  Si on doit me tenir les cheveux pour que je puisse aller vomir, là, ce sera autre chose...

Comme le jeune homme semblait être inquiet de ce qu’elle disait par rapport à son mari, elle eut un petit sourire gêné. Logique, de l’autre côté ça pouvait être interprété pour quelque chose de grave.

- Il n’a jamais levé la main sur moi, ne t’inquiète pas. C’est vrai, je pourrais appeler une amie. Mais est-ce qu’il me reste encore des vrais amis ? Je ne sais même plus, grogna-t’elle amèrement. Déjà, de base, il n’y avait pas beaucoup de personnes qu’elle pouvait juger être son «amie». Elle était fâchée avec Azalea, puis elle avait toujours préféré éviter de se donner en spectacle devant elle. Une volonté peut-être de la protéger de ses faiblesses, de garder une image décente pour éviter de l’inquiéter car Azalea avait tendance à sur-réagir. Il y avait Neolina... Pouvait-elle vraiment lui faire confiance ? Elle en avait envie, terriblement au vu de leur passé commun, mais elle voyait très bien qu’elles n’étaient plus sur le même alignement. C’était juste le désespoir de la solitude qui souhaitait lui mettre des oeillères. Margo ne serait plus vraiment son amie, en vrai elle avait toujours plus été celle de Gary que la sienne avec du recul. Le monde des sangs-purs lui pompait l’air, et elle se méfiait instantanément de ceux qui voulait vraiment devenir son amie. Elle doutait toujours de leur sincérité, de toutes façons les amitiés profondes ne viennent pas en un jour. Elle n’avait pas vraiment d’amis, à part ses chats.  

- Mais ça devrait aller... Il me fera juste bien la tête c’est tout. C’est juste que... Bon c’est un haut fonctionnaire du gouvernement et il veut entrer en politique alors il a tendance à vouloir contrôler chaque portion de sa réputation. Puis je suppose qu’il s’inquiète pour moi mais qu’il ne sait pas trop me le dire autrement. C’est un peu un boulet parfois.

Sans vraiment se rendre compte, Klara pouvait trouver mille excuses au comportement de son mari même si celui-ci ne lui plaisait pas. Il est vrai qu’elle ne voulait pas nuire à sa carrière, il avait fait beaucoup d’efforts pour cela. Dont celui de sacrifier son rêve d’enfant, c’est à dire devenir joueur de quidditch. Il aurait pu devenir professionnel, sauf que le devoir familial l’avait rappelé. Alors qui était-elle pour gâcher cela ? Même rendue artificiellement heureuse par le vin, elle se sentait piquée par cette pointe de culpabilité. Elle avait choisi un bar moldu aussi pour ne faire honte à personne, pour qu’on ne la reconnaisse pas. La tranquillité pour tout le monde.
Puis elle avait réussi à obtenir du jeune homme ce qui le tracassait. Elle avait insisté lourdement mais cela avait payé. Elle s’avouait que discuter avec quelqu’un la détournait de ses propres problèmes. Elle avait l’impression d’être utile, d’au moins aider quelqu’un. En plus elle jugeait son souci assez intéressant. Éternel débat sur l’âge. Quand était-on assez mature ? Est-ce que l’amour pouvait se permettre d’outrepasser les années, tant que les deux sont considérés comme adultes ? Est-ce qu'une grande différence d'âge donne forcément une emprise plus ou moins volontaire ? Elle avait rapidement interprété qu’il aimait bien plus que «bien». Au vu de la réaction de ses deux amies, c’était pas juste «oh je veux être ami avec lui». Il avait le béguin pour lui, elle en mettrait sa baguette à moudre. Elle eut un petit sourire taquin, un peu complice même.

- En vrai pour ton prof, t’es sûr que t’as pas juste découvert qu’il avait des défauts à force d’apprendre à le connaître ? Et du coup qu’il peut être parfois irritant et un peu con. Ça arrive quand on apprend à connaître les gens... Comme quand tu habites avec ton mec et que tu découvres que le concept d’une éponge est difficile pour lui...

Elle roula des yeux. Avant, elle aurait bien mise la dite éponge dans la tronche d’Esteban parce qu’il n’était pas très ordonné.  Maintenant c’est plus un pic à glace qu’elle veut lui mettre dans la tronche.

- Bon en gros t’as un bon crush sur un type qui a le double de ton âge, c’est ça ? J’avoue, compliqué comme situation... Et du coup une de tes amies te dis de foncer car ce serait en effet con de rater une occasion s’il y en a une, et l’autre de laisser tomber car il est trop âgé pour toi, sous prétexte qu’il pourrait te plonger dans une relation inégale...

Elle réfléchit le temps de mâchonner une frite, puis posa son coude sur le comptoir pour loger son visage dans sa main. Elle se demanda si jamais il était ce genre à fantasmer systématiquement sur une personne inaccessible. Ou si c’était juste un ado qui de manière assez classique préférait ce qui lui semblait être un véritable adulte, l'admirant pour cette assurance qu'un jeune n'avait juste pas eu le temps d'obtenir.  

- J’ai envie de dire, plutôt... Et toi qu’est-ce que tu en penses ? Qu’est ce que ressens ?  Est-ce que tu as vraiment envie d’apprendre à le connaître, de te rapprocher de lui ? Est-ce que tu as vraiment envie d’aller plus loin s’il t’envoyait des signes ? Est-ce que tu veux t’investir dans une relation longue durée, ou alors quelque chose sans engagement, pour éventuellement voir si ça marche ensuite? Pour moi, c’est plus ça qui est important. Si il y a bien un truc que la vie m’a appris c’est que les gens auront toujours pleins de conseils à te donner, mais au final seul toi est maître de ta décision. C’est pas parce que Truc t’as dis que c’est ce qu’il fallait faire que c’est ce qui te convient.... Tiens, quand j’étais plus jeune je sortais avec deux hommes en même temps. Au début je me disais que c’était pas possible je ne pouvais pas aimer les deux. Au final, si, et on a été très heureux tous les trois alors qu’on suscitait beaucoup d’incompréhension. C’est parfois long, mais comprendre ce qu’on veut c’est important.

L’alcool déliait les langues, c’était absolument certain chez elle. La vérité est dans le vin disait-on. Il n’avait pas sollicité son avis, mais elle était déjà lancée. Prions alors tous les deux que le pauvre Timothy Turner survive au tsunami de mots qui passaient dans le cerveau goût Mojito de Klara.

- Si tu veux mon avis, je pense qu’elles ont un peu toutes les deux raisons. Attends... Que je réfléchisse... C’est normal que ça inquiète, parce que lui, il a le temps d’avoir une ou plusieurs vies alors que toi tu commences à peine. De ton côté, tu n’as peut-être pas eu encore le temps d’intégrer ce qu’est une relation saine, d’apprendre tes limites et de savoir les poser. Tu te construis encore. En plus c’est ton prof, ça peut vous poser des soucis... Genre lui, sa carrière, et toi... Ça peut jouer sur ton avenir s’il décide de jouer au con. Mais bon, ça, juste l’accepte jamais au passage. Si quelqu’un te menace dans une relation d’une façon ou d’une autre, fais lui un doigt et claque la porte... Mais en vrai, ce serait moins choquant que tu sortes avec un mec beaucoup plus âgé à vingt-cinq ans que maintenant, car forcément, j’aurais moins peur qu’il te brise en milles morceaux. Parce que justement, tu aurais eu le temps d’apprendre à te connaitre. Mais ce serait aussi partir du principe qu’il est mauvais de base, si ça se trouve c’est un chic type alors s’il te rend heureux et qu’il est heureux qui est en droit de juger ?

Oui, qui a le droit ? Comme tous ceux qui avaient jugé son trouple. Elle était à cheval entre deux idées, coupable de se dire qu’elle était anormale, coupable de ne pouvoir être satisfaite que par une seule relation, et le voeu de se dire qu’elle ne devrait pas se soucier de l’avis des autres... Mais il n‘y avait pas que ça, elle devait faire avec la possessivité d’Aly, et elle avait vraiment l’impression d’être un monstre d’égoïsme dès qu’elle songeait à la simple possibilité d'aimer quelqu’un d’autre.

- Du coup de l’autre côté, est-ce vraiment un prétexte de ne pas essayer ? L’amour n’a pas d’âge, enfin tant que c’est vraiment entre adultes consentants. C’est sûr que c’est pas aussi simple que si jamais tu avais le béguin pour une fille de ton âge. Déjà faut que tu vérifies s’il est gay ou bi, genre demande-lui, t’as rien à perdre. Ensuite... Avec vingt ans d’écart tu te rajoutes forcément un autre souci, c’est qu’il pourrait pas t’voir comme une cible potentielle, aussi beau et cool soit-tu. Peut-être qu’il pense comme toi, que l’écart d’âge fait que c’est pas possible... En même temps ce genre de relation c’est compliqué. On passe ta vie à te juger et à te foutre des pseudos analyse comme quoi tu veux juste coucher avec ton père, ou te faire entretenir avec son salaire vu que t’es étudiant. Et lui, ce sera qu’il veut juste un joli cul qu’il peut manipuler ou qu’il veut vivre une seconde jeunesse, et blah blah blah... -  Elle appuya sa caricature en faisant un rouleau avec sa main, tout en roulant un peu des yeux. - Quand je dis qu’il fait pas écouter tout le monde. Je suis bien placée pour savoir que l’amour et les relations amoureuses ça prend des formes très diverses. T’aimes les quarantenaires, grand bien t’en fasse, ajouta-elle en haussant les épaules. Elle soupira, jouant avec la paille de son cocktail qu’elle venait de vider juste avant.

- En vrai, je vois pas trente-six solutions à ton problème. Il n’y a qu’en apprenant à le connaître, en lui posant des questions que tu auras les infos qui te manquent
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Klara Anderson
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Klara Anderson
Dim 21 Mar 2021 - 10:30
Il se passa une main dans les cheveux tout en se disant qu'il n'aurait pas à lui tenir les cheveux si elle devait aller vomir. Il voulait bien l'aider un peu, mais il ne fallait peut-être pas exagérer. Il avait surtout voulu être certain qu'elle n'avait de soucis avec son mari pour qu'elle en parle comme ça. Il craignait qu'il soit violent avec elle et s'il se sentait un peu désemparé si c'était le cas, qu'il ne savait pas quel conseil donner, il pourrait toujours essayer ou trouver un numéro d'appel adéquat à la situation. Ce n'était pas grand chose mais voilà. Elle le rassura un peu en lui disant qu'il n'avait jamais levé la main sur elle, avant de pencher un peu la tête sur le côté lorsqu'elle se demanda si elle avait de vrais amis. Vous sentez la conversation où il ne sait plus quoi répondre. De vrais amis, lui au moins, il en avait. Pas beaucoup, mais il savait qu'il pouvait compter sur Lewis, Sovahnn ou même la petite Ava. On pouvait les compter sur les doigts d'une main probablement, mais le nombre importe peu c'est la qualité de cette amitié qui compte au final. Et elle parlait, et elle parlait sans qu'il n'ait quoi que ce soit à répondre. Blablabla, haut fonctionnaire du gouvernement blablabbla. Bordel, lui qui voulait simplement la paix, il était servi. Elle était en train de lui coller un mal au crâne et en plus ça ne l'intéressait pas du tout. Si elle disait que tout allait bien, tout allait probablement bien, il ne pouvait rien faire pour elle. Il ne savait déjà pas se gérer, il ne pouvait pas en plus aider les autres.


Esperant avoir la paix, qu'elle lui refourgue un conseil d'une phrase ou deux et se tire, il lui avait enfin dit une des nombreuses qui le tracassait, enfin la seule chose dont il pouvait vraiment parler et vu qu'elle semblait tant croire que c'était une histoire de cœur il avait visé là-dessus, par ce que ça ne ferait de mal à personne. Et là, malheur de malheur, elle avait commencé à parler pour dire des choses... et bien qu'il connaissait déjà et qui ne faisait pas franchement avancer le «débat » qui n'avait même lieu d'être, il avait d'ailleurs plus l'impression qu'elle se parlait à elle-même plutôt qu'elle lui causait à lui. A quoi bon rerésumer quelque chose qu'elle avait bien compris ? Ca lui apprendrait à être sympa avec les inconnus, par ce qu'il n'avait plus qu'une envie qu'elle se taise, d'ailleurs pendant un moment vu qu'elle était sur sa lancée et qu'elle ne lui laissait pas en placer une -il n'avait pas envie de répondre- vu qu'elle s'emballait seule dans un énorme monologue. Pourtant des questions, elle lui en posait, beaucoup trop vu qu'elle les enchaînait, vu qu'elle ne semblait pas comprendre qu'il n'avait en vrai pas envie d'en parler. C'était quand même fou de pouvoir parler autant d'une situation avec deux personnes qu'elle ne connaissait et de faire de telles déductions.
Le pire c'est qu'elle n'avait rien apporté, juste appuyé sur des points sur lesquels il avait déjà conscience. Appuyé là où ça faisait mal et il avait juste envie de se tirer, il attendit néanmoins, cette fois totalement fermé qu'elle ait fini pour prendre ses affaires et souffler.

 « Désolé, je dois y aller. J'avais pas vu l'heure, rentrez bien.»

Il se sentait fatigué et elle avait ravivé des choses pas agréables, et il voulait juste être seul. Il ne comprenait pas comment on pouvait s'emballer comme ça, juger sans même avoir plus de réponses. Elle ressemblait à commères qui parlaient, pour parler, sans réel argument, en disant juste les choses les plus basiques, jugeant, sans chercher à aller plus loin. Tout ce qu'il aurait voulu éviter. Elle n'était pas méchante, probablement, mais elle aimait trop s'écouter sans écouter les autres en retours et ça, il avait quand même beaucoup de mal. Au moins, si elle lui avait apporté le moindre élément de réponse, la moindre nouvelle chose, mais non dans ce flot de paroles qui avait au moins duré dix minutes – bon ok 5-, il n'y avait rien à en tirer, par ce que tout ça, il le savait déjà pertinemment. Et il n'osait plus poser la moindre question de peur qu'elle s'emballe de nouveau comme ça, et il n'était pas d'humeur pour subir une pseudo-analyse merdique de sa situation.

 « Merci pour les frites. Et bon courage, n'oubliez pas d'appeler un taxi, ça sera plus sûr vu votre état.» ajouta-t-il quand même avant de disparaître rapidement histoire d'être certain qu'elle n'allait pas le suivre.

Et enfin, il était seul dans le silence relatif de la rue, mais sans cette harpie qui ne savait pas se la fermer et qui n'avait pas compris qu'il voulait juste être seul. Inspirant-expirant, il essayait de calmer ses nerfs, d'oublier Ruben, ce qu'il pourrait faire ou pas ; par ce qu'à bon ? Ce n'était pas quelqu'un fait pour lui même si son cœur ne semblait pas le voir comme ça.
Il retourna directement vers son quartier où il tâcha de se calmer un peu avant de rentrer chez sa mère histoire qu'elle ne s'alarme pas ; il voulait être un minimum calme. Il ne voulait pas trop tirer une tête de dix pieds de longs.
Résultat et conclusion de tout ça : même une soirée au calme dans un bar, il ne pouvait pas l'avoir. C'était quand même fou ça. Pourquoi est-ce qu'il avait fallu que cette nana l'interrompe dans son flux de pensées ? Pourquoi est-ce qu'il n'avait pas simplement jeté, lui faire comprendre plus fermement qu'il avait juste envie d'être seul ? Pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il l'aide, qu'il s'inquiète ? Pourquoi même après tout ça, il n'arrivait pas à s'affirmer, qu'il essayait de bien faire les choses par rapport aux autres... Son instinct, son naturel c'était pourtant ça et rien ne semblait vraiment pouvoir y faire, et ce n'était pas quelque chose qui lui plaisait, par ce que cela lui rendait les choses encore plus compliquées pour tenter de bien se reprendre en main.


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Timothy Turner
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Dim 11 Avr 2021 - 14:39
Pour fuir la solitude, il fallait qu’elle attrape n’importe qui avec qui avoir un minimum de conversation. Noyer dans les paroles, noyer dans la boisson, se noyer elle-même dans une joie artificielle. Noyer les tourments, les éloigner. Elle avait vu une sorte de radeau dans la vague de ses soucis, ce jeune homme à l’air triste et soucieux. Elle pensait que discuter pourrait aussi l’aider. Elle avait essayé de le mettre à l’aise, mais l’alcool ne vous rendait ni fin, ni réellement conscient de l’impact de vos actions. Ce n’était pas quelques frites qui allaient l’amadouer, pourtant dans son infime conviction que le gras soignait les peines du coeur, elle pensait pouvoir vraiment amorcer la conversation. Elle avait essayé de le conseiller sur ses peines de coeur. Pourtant le jeune homme avait juste pris ses clics et ses clacs en soufflant des excuses. Un peu abasourdie par ce retournement de situation, elle bondit juste de sa chaise pour lui tendre la nourriture.

- Attends, n’oublie pas tes frites !

Mais il parti trop vite. Tant pis, ça en fera plus pour elle. Appelez un Taxi ? Aucun taxi ne va là où elle habite. Elle fit tourner les glaçons de son mojito avant d’y tremper les lèvres. Elle réalisa la triste vérité : elle était à nouveau seule. Elle était seule depuis des années. Bien sûr qu’elle aimait son mari, mais une seule personne ne pouvait suffire à ses besoins. Elle avait besoin d’être aimée par d’autres personnes, quelque soit la forme de leur amour. En échange elle serait heureuse de les aimer en retour. Mais resteraient-ils vraiment à ses côtés ? Elle était le genre à traverser à la neige les océans par amour et loyauté, mais en échange, qui le ferait vraiment pour elle ? Elle avait l’impression qu’ils ne sauteraient même pas dans une flaque d’eau. Mais cela voulait juste dire qu’elle n’en valait pas la peine. Insignifiante Klara. C’était passe partout comme prénom, d’ailleurs. Il y avait sûrement beaucoup d’autres Klara et elle n’était une goutte d’eau parmi tant d’autres. Son second prénom était Alcyone, c’était le nom d’une étoile, le même nom qu’une grande-tante à ce qu’elle avait compris. Une étoile destinée à ne jamais briller. Ou une étoile tellement noyée dans les autres qu’elle était insignifiante.

En partant, l’inconnu avait ravivé les blessures de l’abandon. Ce n’était pas de sa faute. C’était la sienne, elle n’était qu’une espèce de chose constamment assoiffée d’attention. Il n’y avait aucune autre raison pour laquelle elle passait sa vie à être à contre courant. C’est comme lui disait ses parents, elle voulait juste être spéciale pour se démarquer car elle n’avait pas vraiment d’autres moyens de le faire. Qui voudrait rester à ses côtés après tout ? N’importe qui pouvait faire comme Esteban, la laisser seule et conne sur le pavé, comme un objet dont on s’était lassé. Alors elle ne comprenait pas pourquoi ils s’acharnaient tellement à vouloir la garder pour eux. Elle ne devait être qu’une imposture pour qu’ils l’aiment autant, et le jour où ils le découvriront, ils partiront.

Elle mangea ses frites pour noyer son alcool et sa peine. Elle était pitoyable. Il lui faudrait bien affronter Aloysius quand elle rentrera. Elle pourrait repousser au lendemain en prétextant être pas en état, mais comme elle l’avait dit au jeune homme, ce serait une discussion pénible.

- Vous allez bien Madame ? Finit par demander le barman avec une certaine sollicitude. Il avait dû sûrement bredouiller quelque chose comme si elle avait besoin d’aide. Mais elle restait fixée sur la première question. Vous allez bien Madame ? Non ça n’allait pas. Ça n’allait pas du tout. Elle était tombée dans l’abysse vertigineux où avaient coulé tous les trucs qu’elle se débarrassait au fond d’elle.

- Vous inquiétez pas, je vais y aller et appeler un taxi, répondit-elle avec un air beaucoup trop convaincant. Elle faisait toujours ça. Elle allait toujours bien, même quand ça allait pas. Elle demanda un sac pour emporter son reste de frites, et prit ses affaires. Elle tanguait un peu sur ses jambes, mais rien d’alarmant non plus. Elle déambulait dans la rue, piochant dans les frites de temps en temps. Elle n’avait pas envie de rentrer. Peut-être pas tout de suite. Une fuite lâche, et en même temps un espèce de sadisme de créer une certaine angoisse chez son mari. Car il serait heureux de la retrouver et elle avait besoin de quelqu’un pour absorber sa tristesse.
Elle se sentait seule car elle avait l’impression d’avoir jeté des pierres sur son amitié avec Azalea. C’était nécessaire pour que son amie d’enfance évolue. Mais elle avait l’impression d’avoir peut-être été un peu trop dure. Peut-être qu’en vrai, elle ne lui pardonnerait pas. Elle arriva près d’un pont, d’où on voyait au loin le London Eye. Peut-être qu’elle devrait demander de l’aide à Neolina. Elle sorti un bout de papier et un stylo. Une fois son message écrit, celui-ci se plia en origami de grue. C’était peut-être moins pratique que les moldus mais c’était bien plus joli et moins froid. Elle resta sur le pont, jetant un oeil aux va et viens des péniches sur la Tamise. Elle ne savait pas vraiment où elle était. Il était tard, mais pas tellement. Il y avait encore du passage. Elle contemplait en bas l’immensité humide et fougueuse, puis il lui semblai déjà s’y engloutir. Elle pouvait sentir l’air freiner sa chute, son corps s’endolorir au contact de l’eau, le liquide glacé atténuer ses sens, l’eau remplir ses poumons et le courant l’emporter loin pour taire le vide en elle autant que son existence.

Ce serait si simple. Ce n’était qu’une barrière à franchir. Sauf qu’il y avait encore tous ses gens. Puis ceux qu’elle blesserait. Elle ne pouvait pas laisser ses chats seuls comme ça, Aloysius serait bien trop triste de les regarder tous les jours car ils ne seraient que les traces de la femme qu’il a épousé. Peut-être qu’elle devrait prendre des dispositions. Elle prit un second papier et l’envoya à Neolina. Le discret Origami disparu encore une fois dans les airs.
Elle décida de sortir du pont. Son errance la guidèrent vers un square juste à côté de l’immense roue illuminée de rouge. Elle trouva un banc pour s’assoir et réfléchir à sa vie misérable. Elle avait l’impression de vivre dans une éternelle farce. Jamais à sa place, jamais assez bien. Perpétuellement hantée par l’image du crâne de son frère, éclaté sur le sol. Elle n’avait jamais été forte. Elle n’avait jamais été ambitieuse. Sûrement parce que c’était juste trop difficile.
Elle savait qu’elle avait besoin qu’on l’aide. Mais il n’y avait personne qui pourrait vraiment l’aider.
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Klara Anderson
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