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Silence in the Library - Rain

 :: Londres :: Centre de Londres :: ─ Soho.
Jeu 19 Nov 2020 - 10:00
Samedi 2 avril 2016, dans l'après midi.

 « Oui, je suis sur le chemin, je vais voir si je le trouve, mais je ne comprends vraiment pas pourquoi tu le commandes pas sur internet ...» soupira-t-il, il parla encore quelques minutes avec sa petite sœur avant de raccrocher. Forcément, c'était à qui d'aller chercher ce foutu bouquin en centre ville ? A bibi ! Comme si elle n'aurait pas pu demander à leurs autres frères qui avaient un emploi du temps moins chargé. Ceci dit, il comprenait ce choix, leurs aînés risquaient d'oublier rapidement ce que leur benjamine avait demandé. En attendant, alors qu'il aurait voulu profiter d'un peu de temps libre après son boulot voilà qu'il courait dans le centre ville.... sur internet son bouquin aurait pu être trouvé en quelques instants, probablement même commandés sur le site de la dite librairie, mais non, elle ne voulait pas. C'était mieux d'aller dans ces lieux, de pouvoir sentir les livres, les toucher.... il était plutôt d'accord avec elle, mais pour quelque chose de pressé, elle pouvait faire une exception. Il allait arriver à la librairie, immense, lorsque son portable vibra : il venait de recevoir un message. T'es le meilleur Nav' jtm grand frère. Le tout accompagné d'une ribambelle de smiley cœurs. Et voilà qu'en l'espace d'une seconde, elle l'avait ré-amadouer, elle savait tellement y faire avec lui.

Il repéra rapidement le rayon dans lequel il devait passer, le seul souci, c'est qu'il devait passer devant le rayon enfants, où il y avait une tripotée de gamins. Des gamins qui devraient avoir l'âge de sa fille si jamais … elle serait toujours là. Coeur palpitant. Plaie qui se réouvre, comme à chaque fois. Comme de nombreuses fois. Même s'il voulait faire croire le contraire, même si avec le temps, il avait fait comme s'il était passé à autre chose. Mensonges qui semblaient convenir à la plupart des personnes. Il inspira un bon coup avant de traverser le dit rayon en apnée, comme si respirer serait encore plus douloureux. Il se sentit franchement stupide, mais bon, on faisait avec ! Il se rongea nerveusement un ongle une fois la traversée terminée avant de se mettre en quête du bouquin pour sa frangine... qu'il ne tarda pas à ne pas trouver, il alla demander à un des vendeurs qui lui expliqua qu'il était en rupture de stock, mais qu'il pouvait le commander et le recevoir le lendemain ou surlendemain chez lui. Non sans blague ?! Langue qui claqua sur son palais d'agacement, il s'excusa auprès du vendeur et repris son téléphone pour bougonner la nouvelle à la plus jeune des Evans et savoir ce qu'il faisait. Réponse approximative, désolée, tant pis tu peux me le commander, on ira se boire un de ces soirs ou t'es libre et tu me le fileras.
Il se retrouva donc à commander ce foutu bouquin, et vu qu'il était là, il n'avait plus qu'à se prendre quelques bouquins également, et voir s'il ne trouvait pas un petit bonus pour Ruben dont l'anniversaire était proche – pour ne pas dire dans deux jours-.
Traversée de nouveau du rayon des gamins, toujours en apnée en essayant de ne pas trop leur porter d'attention ; Non, par ce qu'il aurait été capable de les observer pour imaginer sa fille parmi eux. Mauvais plan, déjà ça faisait plus prédateur qu'autre chose et continuer à retourner dans la plaie était une mauvaise idée. Focus, Naveen, focus et direction rayon polar non loin de là.

Il tourna dans un rayon, un gamin qui courait manqua de le percuter, il se retourna pour voir dans quelle direction il allait, hésitant à aller voir s'il n'était pas perdu pour le ramener à ses parents. Le mioche heurta soudain une dame à l'aspect plus patibulaire qu'agréable. Mioche à terre qui se mit à hurler et à pleurer. Il était peu probable qu'il se soit fait mal mais vu l'air peu avenant de la Dame qui l'avait percuté, il préférait quand même s'en mêlait. Au moins ça mettrait un peu d'ambiance dans sa journée et il était certain que l'anecdote amuserait aussi bien ses collègues que Ruben.
Il s'était donc approché vers le « duo », saluant la dame d'un signe poli de tête avant de dire

 « B'jour, je suis secouriste.» Ouaip, sans uniforme c'était pas franchement le truc le plus voyant et ça faisait même bizarre. Pourtant dans les séries, quand ils disaient pompiers de chicago, ça pétait beaucoup plus. Gamin qui ne pleurait déjà plus.  « Avec la Dame, on va t'aider à retrouver ton papa et ta maman, d'accord ? Mais d'abord tu n'as mal nulle part ?» Oui, il prenait la Dame à partie sans lui demander son avis. A deux ça serait plus rapide, le gamin qui devait au final avoir trois ou quatre ans secoua la tête, avant de s'essuyer d'un geste de la main larmes et nez qui coulait pour tendre cette dernière vers la femme. Sourire amusé, à peine dissimulé de Naveen pour la femme. Tu vois comme ça tu n'as pas pu hurler comme le mioche et en plus tu dois t'en occuper. Ton air hautain tu n'as plus qu'à le ranger, par ce que c'était pas lui que ça allait impressionner ou déranger.
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Naveen Evans
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Sam 21 Nov 2020 - 22:35
Samedi 2 Avril




Dans une librairie de Soho





    Cette fin de semaine promettait d’être longue, Rain était encore un peu sous le choc de ce qu’il était arrivé hier soir. Même si elle n’était pas directement concernée, elle ne pouvait qu’éprouver une certaine angoisse, qu’elle refusait d’admettre à quelqu’un d’autre qu’elle-même. Cela tombait bien puisque, comme beaucoup de week-end, elle n’avait pas l’intention de voir qui que ce soit. Son programme était simple : se détendre. Lire. Boire du café. Caresser Gilderoy. Un week-end normal pour elle, somme toute. Elle aurait aussi bien pu aller au musée ou au théâtre, mais sa dernière sortie de ce genre lui avait laissée un goût amer au travers de la gorge. Inutile de se compliquer la vie plus qu’elle ne l’était déjà. La lecture serait donc un parfait divertissement pour se changer les idées et ne plus penser à hier soir, ni à ce qui l’attendait le lundi.

    Il ne lui fallut pas plus de la matinée pour terminer le roman qu’elle avait déjà commencé il y a quelques jours. Après un rapide déjeuner et un bon café, l’ambassadrice alla consulter la grande bibliothèque de sa chambre afin de trouver son prochain roman. Elle en avait déjà lu un certain nombre, si ce n’est pas pour dire quasiment tous. Elle pourrait en relire un, cela lui arrivait souvent. Seulement, rien ne la tentait. Rain avait plutôt envie de nouveauté. Elle n’avait certes pas prévu de sortir aujourd’hui, mais le silence et la tranquillité d’une librairie à la recherche de nouveaux livres, ne pouvait que lui être bénéfique. Elle voulait également éviter Fleury & Bott pour ne pas prendre le risque de croiser un visage connu, comme la dernière fois, avec obligation d’envoyer promener. Son choix se portera donc plutôt sur une librairie moldue. Après tout, l’ambassadrice admirait bon nombre d’auteurs moldus, certains même d’avantage que les sorciers.

    Tant qu’à faire, la brunette passa à son coffee shop habituel se prendre un café, encore. Mais ceux à emporter avaient un charme et une saveur différente. Le samedi était généralement une journée beaucoup trop fréquentée pour transplaner. Mais Rain appréciait la marche à pied et la douceur du vent frais sur son visage. Le beau temps était d’ailleurs au rendez-vous. L’ambassadrice arpentait les rues à son rythme, perdue dans ses pensées. Elle avait visité plusieurs librairies sur son chemin, toutes différentes, dans lesquelles elle avait acheté plusieurs livres. De quoi combler le temps de ses prochains week-end. Sa promenade culturelle l’emmena non loin de Soho, où elle visita une dernière librairie. Un peu plus fréquentée que les autres. Mais aucune importance, Rain ne s’y attarderait de toute manière pas.

    La brunette feuilletait sans grande conviction quelques livres qu’elle prenait au hasard. Étant donné qu’elle ne cherchait rien en particulier, c’était la meilleure chose à faire. Elle était tellement focalisée sur ses affaires qu’elle ne prêtait absolument aucune attention à ce qu’il se passait autour d’elle. Encore au moins à l’enfant qui courait vers elle et qui soudainement la percuta de plein fouet, la sortant bien évidemment de sa bulle. Non sans surprise, Rain prît la mouche et grogna après l’enfant, au sol, et en larmes. Une image au début loin d’attendrir l’ambassadrice, bien au contraire.

    « Mais tu ne peux pas regarder où tu vas espèce de sale... »

    Allons, ce n’est qu’un enfant après tout. Non, ce n’était pas la raison pour laquelle Rain s’est retenue. Un homme témoin de la scène venait d’intervenir, se prétendant secouriste. La « Dame » telle qu’il l’appelait, leva les yeux vers lui, lui jetant un regard noir. La prendre à parti pour ça alors qu’elle n’avait rien demandé, qui plus est pour un mioche qu’elle ne connaissait pas, tout ça parce que ses parents étaient incapables de s’occuper de lui. Mais bon. Ce n’était qu’un enfant. Rain accepta donc de l’aider à se relever, non sans esquisser un air dégoûté. Cette main pleine de larmes et de morve...Répugnant. Elle soupira tout en sortant un mouchoir de sa poche pour s’essuyer la main.

    « Bonne idée. Et vous leur direz de mieux surveiller leur progéniture, la prochaine fois. »

    Cette remarque s’adressait cette fois au secouriste. Sarcastique. Agacée. Dérangée. La langue de vipère se déliait sans retenue.

    « Ou alors vous l’emmenez au gérant du magasin pour qu’il règle ça, et vous me laissez en dehors de ça. Merci bien. »
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Rain M. Godwin
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Rain M. Godwin
Dim 22 Nov 2020 - 10:21
Vas-y gueule sur un gamin... ah non, elle s'était étrangement arrêtée en plein milieu. Bien, bien. Il s'était attendu à pire lorsqu'elle avait commencé à lui beugler dessus comme une mégère. Bon ceci dit, il pouvait comprendre que ça agaçait, le tout c'était de se rappelait que ce n'était qu'un gosse. Ils ne savaient rien sur sa situation familiale, il pouvait juste être le type de gamin -infernal- à courir partout, ou alors les parents étaient occupés avec leur autre progéniture et il avait pu fuir pour X ou Y raison leur vigilance. Il y avait des dizaines et des dizaines de scénarios possibles. Lui avait été un gamin plutôt posé et sage, sauf quand ses frères l’entraînaient dans ses conneries, mais il était fort probable que l'un de ses aînés aient déjà été dans cette situation. Peut-être même lui, s'il lui avait pris l'idée de découvrir un lieu. Bref, l'enfant ne se rendait pas forcément compte de ce qu'il faisait, c'était un gosse.

Histoire que la Dame, n'ait pas la bonne idée de se remettre à hurler sur le mioche pour une raison inconnue, comme par exemple lui salir sa tenue 'parfaite', il avait décidé d'intervenir en expliquant qu'il était secouriste et qu'ilS (tu le sens le S bien prononcé) allaient devoir retrouver les parents...  Lorsqu'elle repris la parole il haussa un sourcil plus amusé qu'outré, il avait donc vu juste, c'était le genre de nana à se barrer par ce qu'elle avait un emploi du temps un peu chargé – dans sa tête sûrement- et qu'elle n'avait pas 10 minutes à donner à un pauvre gamin.

 « Vous n'aurez qu'à leur dire vous-même.» répliqua-t-il en lui dédiant son plus beau sourire comme s'il n'avait pas compris qu'elle voulait qu'il fasse ça seul.

Est-ce que c'était un peu jubilant ? Ouais, il fallait bien l'avouer. Il en croisait pas mal de gens comme cette nana qui avaient cette attitude pendant son boulot, alors il s'en délectait de la situation, il faut bien l'avouer. Le principal c'était qu'au final le gamin retrouve ses parents cependant. Il lui aurait bien répliqué :Mais pour ne pas comprendre que parfois la situation peut échapper si on le quitte des yeux un instant c'est que vous ne devez pas en avoir. Le retour de bâton serait probablement trop brusque si bien qu'il ne préférait pas entrer dans ce genre de considération. Si elle n'avait pas été malade, et qu'elle serait toujours en vie, comment est-ce qu'elle serait aujourd'hui Abby ? Question perpétuelle dont il n'avait pas de vrai réponse. L'imagination faisait son travail, mais ce n'était pas satisfaisant, cela lui laissait toujours un goût amer. Le manque le deuil.

 « Ou vous allez prendre ça en main vu que c'est sur vous qu'il a foncé ? Et ce n'est pas une question soit-dit en passant. Les gens ne sont pas vos larbins dont vous pouvez disposer. Je viens juste prêter main forte au gamin, vu votre amabilité vous risquez de le traumatiser à vie.»

Est-ce qu'il avait eu un ton méprisant ou glacé ? Non, juste pour contraster avec elle, il avait gardé un ton chaud et jovial. Il s'approcha de l'enfant  et s'accroupit pour lui demander

 «Comment tu t'appelles ? » Pour seule réponse un long reniflement, il se redressa.  « On va voir en point d'accueil généralement c'est là que les parents vont.» pour peu qu'ils aient vu que le gamin avait disparu, mais dans le pire des cas quelqu'un pourrait  passer une annonce.  « Et essayer de sourire, vous allez finir par vous faire mal aux muscles d'la mâchoire à faire cette tête pincée.» répliqua-t-il en plaisantant.

Oui, c'était gratuit... mais ça se voyait que ça la faisait chier et qu'elle semblait plus proche de la cocotte-minute hautaine prête à exploser qu'autre chose.

 « Allez viens, on va essayer de retrouver tes parents.» dit-il doucement à l'enfant.


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Naveen Evans
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Naveen Evans
Mer 25 Nov 2020 - 22:37
Samedi 2 Avril




Dans une librairie de Soho





    Pourquoi fallait-il qu’à chaque fois que Rain mette les pieds dans une librairie, quelque chose ou quelqu’un vienne automatiquement la déranger ? La dernière fois, c’était un abruti de la Garde qui lui avait collé aux basques. À présent, c’était un secouriste et un gamin. Elle était pourtant si près du but de rentrer tranquillement chez elle...Mais non. Pour qui se prenait-il, ce type ? Rain ne comprenait pas pourquoi est-ce qu’il ne prenait pas le gamin en charge tout seul ? Pourquoi avoir besoin d’elle ? Cette situation l’agaçait. Elle n’avait pas que ça à faire. Elle soupirait, ne feignant aucunement son agacement devant le secouriste et l’enfant, qui ne cessait de gémir. L’ambassadrice baissa furtivement le regard vers l’enfant, effectivement il avait l’air en panique. Mais il en faudrait bien plus pour l’attendrir. De surcroît, elle ne se priverait pas de rappeler aux parents que si ils n’étaient pas capables de mieux surveiller leurs enfants, il ne fallait pas les faire. Le secouriste la mît d’ailleurs au défi, en quelque sorte, de leur dire. Rain releva alors les yeux vers lui, en pouffant de rire. Furtivement.

    « Sans problème. »

    Elle les attendait même de pied ferme. Mais pour le moment, ils avaient encore l’enfant dans les pattes. Le secouriste lui demanda une nouvelle fois son nom mais le mioche semblait encore trop sous le choc pour ouvrir la bouche. Au passage, Rain avait superbement ignoré la remarque du secouriste, elle s’était contentée de secouer la tête. Il ne manquait tout de même pas de culot à lui dire ça. Il ne la connaissait pas. Ceci dit, il l’avait plutôt vite cernée, il faut dire que l’ambassadrice n’avait pas fait beaucoup d’efforts pour ne pas montrer son côté froid et arrogant. C’était probablement trop tard à présent. Elle soupira de nouveau. Et bien. Allons retrouver les parents, comme le secouriste le plus culotté de Londres l’avait dit. Ces derniers ne devaient pas être bien loin. C’était juste une bibliothèque après tout. Décidée à en finir le plus rapidement possible, Rain prît donc les choses en main, comme le voulait le secouriste. Non sans râler au passage, bien entendu. Elle grommela.

    « Finissons-en. Écoute mon garçon, si tu ne nous dis pas comment tu t’appelles maintenant, nous ne pourrons pas t’aider et tu te retrouveras tout seul. Alors ? »

    Naturellement, l’enfant éclata en sanglots. Toutefois, entre deux crises de larmes, il parvint à baragouiner deux syllabes difficilement distinctes. Rain fronça les sourcils.

    « Harry. C’est ça ? » Le gamin acquiesce simplement, essuyant ses yeux en sanglotant. L’ambassadrice se tourne vers le secouriste, un sourire satisfait au coin des lèvres.

    « Vous voyez, les enfants il faut savoir les prendre, voilà tout. Vous faites vraiment un piètre secouriste... »

    Elle hausse les épaules et ricane. Ce type l’a cherchée, il l’a trouvera. Elle allait lui passer l’envie de la traiter comme il l’a fait. Ensuite, Rain proposa à l’enfant de la suivre.

    « Je t’emmène aux caisses. Tu y resteras le temps qu’ils retrouvent tes parents. »

    Elle tourne les talons, en espérant que le secouriste ne l’a suive pas, mais il voudra sûrement s’assurer de la sécurité du gamin. La brune ne se cache pas d’être une connasse, mais elle ne ferait tout de même pas de mal à un mioche. Toujours est-il qu’une fois arrivée aux caisses, Rain passa devant tout le monde, se fichant bien des gens qui faisaient la queue et râlaient. Elle interpella le caissier, à sa manière...

    « Hé vous là. Cet enfant a perdu ses parents. Il s’appelle Harry. Alors faites votre boulot et prenez-le en charge. »

    Pour qui elle se prend celle-là ? Voilà une partie de la phrase que Rain pensa entendre de la part du caissier en question. Il lui avait même semblé entendre un gros mot. Mais peu importe. Tandis que le caissier s’occupait d’Harry, lui demandant une description détaillée de ses parents, l’ambassadrice se tourna vers le secouriste, les bras croisés sur sa poitrine et le toisant de haut. Oui, parce qu’il les avait suivis, évidemment.

    « Ça y est, vous êtes content ? Vous allez donc pouvoir me lâcher maintenant. »
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Rain M. Godwin
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Rain M. Godwin
Sam 28 Nov 2020 - 12:53
Est-ce qu'il avait envie de mettre son talent d'emmerdeur à exécution ? Totalement. Devant des nanas comme ça con côté troll avait tendance à se réveiller beaucoup plus vite qu'il ne le devrait. Le pire c'est que plus elle s'agaçait, plus il avait envie de ricaner, et de s'amuser de la situation qui, il fallait l'avouer, était quand même assez drôle. Le gamin retrouverait ses parents, il ferait tout pour, il ne s'inquiétait pas pour lui, mais il avait envie de donner une « leçon » à la femme pour son attitude. Il haussa un sourcil un peu perplexe, mais plus amusé qu'autre chose lorsqu'elle lui confirma qu'elle dirait ce qu'elle pensait aux parents du petit. Dommage qu'il n'ait pas pris de pop corn ça aurait ou être intéressant de se nourrir pendant cette séance qui aurait promis beaucoup de choses. Pour l'instant, ce n'était de toute manière pas de mise,  vu qu'il fallait d'abord les retrouver et donc que Madame daigne de rester. Autant dire que ce n'était pas gagné.

De façon étrange, il fallait bien avouer, elle resta. Est-ce que c'était le « défi » lancé qui la faisait réagir ainsi ou est-ce qu'elle voulait lui montrer qu'il avait tort ? Il n'en savait rien, mais en attendant il obtenait ce qu'il voulait : qu'elle se bouge le cul pour aider le gosse. Enfin, c'était vite dit quand même... Elle parla au gamin avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine mais arriva à lui soutirer entre deux crises de larmes un prénom. Mouais. Faire dans la dentelle, visiblement, elle ne connaissait pas ! Sourire sarcastique il eut, lorsqu'elle se tourna vers lui un sourire victorieux aux lèvres. Il y avait  parfois vraiment des baffes qui se perdait, et pourtant il n'était pas pour la violence, mais face à de telles personnes, il se disait que c'était peu-être la seule solution qu'elles entendent.

 « Donc en résumé, vous êtes fière d'avoir fait pleurer un gamin, alors qu'avec un peu de douceur et de patience, vous auriez eu le même résultat ?» Il s'était tu quelques instants avant qu'un sourire peut-être un peu carnassier apparaisse l'espace de quelques instants sur son visage.  « J'espère que vous n'avez pas de gosses sinon je les plains fortement et plus tard, ils seront bon pour la psychanalyse avec votre comportement. Et je suppose, que vous Madame, vous êtes si utile à la société que l'on ne pourrait se passer de vous et que votre vie est faite de sacrifices ? »

Qu'elle se coltine ses journées de boulot, son taff harassant dans des conditions de merde, en voyant des gens crever, en aidant parfois les pompiers et autres. Alors oui, cette dame et ce qu'elle représentait avec ce ton hautain, et le fait qu'elle transpirait la méprise des autres lui donnait plus envie de vomir qu'autre chose chose. Et il n'était pas au boulot de ses surprises, lorsqu'elle s'adressa d'abord à l'enfant puis à une des caissière comme si elle était son larbin. Il jeta un regard blasé à la femme avant d'avoir un regard désolé pour le pauvre employé. Il allait dire quelque chose, mais dame Harpie se retourna et le toisa de haut. Elle croyait toujours qu'elle allait lui faire peur ou l'intimider ?

 « Pas tant que vous vous ne vous serez pas excusée, et de vrais excuses, auprès du caissier que vous avez agressé. Ce n'est pas vitre larbin ou votre domestique.» Il eut un sourire en coin, ravi de pouvoir emmerder quelqu'un de cette trempe là.  « Une chose est sûre, un jour vous vous étoufferez dans votre propre mépris. Et je me demande bien pourquoi est-ce que vous vous croyez supérieurs à vos semblables ? Par ce que tout ce je vois, moi, c'est une pauvre femme qui n'a que son mépris, sa façon hautaine de parler aux autres, de les rabaisser pour se sentir mieux, votre vie doit bien être triste. Que vous ayez beaucoup d'argent, une classe sociale plus élevée que la moyenne ou un « super » métier, j'en ai cure, ce n'est pas ce qui importe. Ce qu'il y a au fond de vous ne fais rêver personne, bien au contraire.»
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Naveen Evans
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Naveen Evans
Jeu 3 Déc 2020 - 16:40
Samedi 2 Avril




Dans une librairie de Soho






    Rain ne comprenait décidément pas pourquoi cet homme ne l’a lâchait pas. À présent que l’enfant prénommé Harry était entre les mains de la caissière, ou responsable du magasin, peu importe, il n’y avait plus lieu d’être là. Le secouriste n’en démordait pas. Qu’était-il au juste ? Pourquoi perdait-il ainsi son temps avec l’ambassadrice ? Comme si il essayait d’en apprendre plus sur elle tout en voulant la corriger de son attitude hautaine et méprisante. Et alors. À croire que c’était la première fois qu’il tombait sur une femme comme Rain. Elle n’était pourtant pas la seule connasse de Londres tout de même ? Ah, ces moldus...l’ambassadrice soupira. Ce qu’elle souhaitait par dessus tout en ce moment était qu’on la laisse rentrer chez elle pour être tranquille et se plonger dans ses bouquins. Et au passage, jeter un sort de bloclang à ce Non-Maj insignifiant, pour qu’il la ferme.

    Il l’a pensait fière d’avoir fait pleurer un enfant, mais ce dernier n’avait pas eu besoin d’elle pour pleurer, d’une part. D’autre part, elle au moins, avait obtenu une information contrairement à lui. Précieuse qui plus est, qui permettrait que ses parents le retrouvent rapidement à présent. Et lui à part dénigrer la brunette de long en large n’avait pas fait grand chose. Il en rajouta d’ailleurs une bonne couche, prétendant espérer que Rain n’ait pas d’enfants. Effectivement, elle n’en avait pas. Sinon, elle ne serait pas là à attendre dans cette bibliothèque, seule. Elle passerait sans doute sa journée avec eux. Peut-être que cette remarque aurait pu la blesser, mais elle ne l’avait que trop entendue. Cela ne lui faisait jamais plaisir pour autant.

    L’ambassadrice haussa les épaules.

    « Il pleurait déjà. Je n’ai rien fait de plus. Mis à part le confier à une personne plus qualifiée pour ça. Et avoir son prénom. Et vous ? Qu’avez-vous fait si ce n’est m’attaquer sans cesse ? »

    C’était ainsi. Certaines personnes ne pouvaient simplement pas s’en empêcher, à toujours vouloir défendre la veuve et l’orphelin. Se prendre pour des héros. Ou bien l’homme voulait-il mener une vendetta personnelle contre les femmes plus hautes placées que lui ? Quelque soit sa raison, Rain s’en fichait.

    « Si j’avais des enfants, je ne serais pas là, à perdre mon temps avec vous. Visiblement, vous avez à en perdre peut-être même plus que moi. J’en déduis que vous n’en avez donc pas non plus. Ou bien, ils ne veulent pas vous voir. Ce qui ne m’étonnerait guère. »

    Rain n’avait volontairement pas répondu à la question suivante. Le poste qu’elle occupait ne le regardait pas. Du moins pour l’instant, elle n’avait pas encore ressenti le besoin de se vanter de sa position d’ambassadrice.
    Mais la suite promettait d’être encore plus farfelue. Voilà que maintenant le secouriste exigeait qu’elle s’excuse auprès de la caissière. La première réaction de l’ambassadrice, évidemment, elle écarquilla les yeux, puis pouffa de rire. Et puis quoi encore. S’excuser pour quoi ? A aucun moment elle n’avait été irrespectueuse.

    « M’excuser pour avoir demandé à quelqu’un de faire ce pourquoi il est payé. Bien sûr... »

    Elle continuait de pouffer de rire, jetant un œil furtif à la caissière qui était bien plus occupée avec l’enfant Harry, plutôt que de s’occuper de la femme qui l’avait « agressée ». Elle avait sans doute l’habitude des clients un peu hautains et exigeants. Rien de plus normal à cela. Les vendeurs en tout genre devaient s’y préparer.
    Mais décidément, le secouriste n’en démordait toujours pas, et la suite lui fît presque dresser les cheveux sur la tête. D’amusement. Si on lui avait dit ce matin en se levant qu’elle se rencontrerait un type dans une bibliothèque qui lui ferait un compte rendu détaillé sur ce qu’elle était. Rain commençait vraiment à se demander pourquoi autant d’acharnement contre sa personne. Tout ça parce qu’elle n’a pas accepté tout de suite d’aider un gamin qui l’avait bousculée. Elle soupira de nouveau. Ce n’était certainement pas ce Non-Maj qui réussirait à la faire sortir de ses gonds. Elle se payait même bien sa tête, au contraire.

    « Ça y est, vous avez fini ? Félicitations, vous lisez vraiment en moi comme dans un livre ouvert. J’espère qu’avoir craché votre dégoût à mon égard vous a fait du bien. Mais sachez que ça ne m’atteint pas. Alors, cessez de vous acharner et rentrez chez vous. »
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Rain M. Godwin
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Rain M. Godwin
Sam 5 Déc 2020 - 17:59
Dialogue de sourd, bonjour. Il le savait, il en avait conscience, et il en jouait peut-être un peu trop. Il n'avait pas envie de laisser passer, c'était un peu comme une cocotte minute qui était à bout.

 « Je ne l'ai ni traumatisé, ni engueulé, je ne me suis pas montré méprisant, condescendant et autres... Contrairement à vous. Et d'ailleurs, avoir son prénom et autre vous ne l'auriez pas eu, si je n'avais pas été là... vu que vous seriez sûrement partie.»

Facile de dire ce qu'elle avait fait lorsque au final la seule chose qu'elle avait réussi à obtenir c'était un prénom, qu'il aurait eu également à la longue, avec plus de patience. Elle était vraiment marrante et avec tant de mauvaise foi, cette dame... et c'était probablement loin d'être fini. En même temps, il savait qu'il la cherchait aussi un peu. Un peu trop probablement, car le retour de bâton sur ses enfants lui assena un coup au cœur. Mais c'était de sa faute, il ne pouvait que le reconnaître, même si ses mots, à elles, étaient plus cruels.

 « Elle est morte.» assena-t-il plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. Dure réalité, il n'était plus dans le déni, et malgré les années qui passaient la colère sommeillait toujours face à tant d'injustice.  « Alors, je sais que ce que vous avez fait à ce gamin n'était pas des plus soft pour lui. Tout simplement.»

Chaque enfant était différent, certains auraient probablement rient au nez de cette femme et au sien, d'autres au contraire étaient beaucoup plus sensibles. Mal parler à un gamin, sèchement et compagnie n'était pas quelque chose qu'il comprenait surtout lorsque ça venait d'une inconnue.
Il était rapidement passé au sujet de la caissière, là encore, et même encore plus, son comportement n'était pas quelque chose que l'on pouvait qualifier de respectable, et voilà qu'en plus elle riait de cette remarque. Pathétique et désagréable personne qu'elle était. Visiblement, elle ne voyait vraiment pas où était le souci, ce qui laissait à penser qu'elle croyait vraiment que tous les gens étaient à sa botte ou inférieurs à elle.

 « Et y mettre de la politesse et un ton plus adapté, non ?  Bien sûr qu'il fallait lui refiler l'enfant en lui expliquant la solution pour qu'elle puisse y remédier. Mais larguer le gamin comme ça, en donnant des ordres, ou plutôt en les aboyant comme si elle était votre bonne non. Les excuses sont pour cela... Mais visiblement le savoir vivre n'est pas un maître mot chez vous.»

Pourquoi insister et perdre son temps, comme ça ? Il n'en savait rien. Il pourrait tout aussi bien partir, se casser. Au final ce n'était pas ses oignons, mais utiliser une position sociale, ou d'une forte influence, de beaucoup d'argent pour se permettre de causer mal à la populace – dont il faisait partie- lui donnait des envies de vomir. Il essayait de ne pas trop réagir habituellement, mais elle, elle en tenait quand même sacrément une couche.
Est-ce que ça lui avait fait du bien de lui dire ses quatre vérités en face ? Tout à fait, il était quand même un peu soulagé d'un certain poids. Le souci c'est qu'elle ne se remettait pas en question le moins du monde, comme si de toute manière, traiter mal les autres, les offenser et pire ce n'était pas si grave.

 « Dommage pour vous si ça ne fait pas écho chez vous. Il ne faudra pas venir vous plaindre lorsqu'il y aura un retour de bâton. » Temps de silence, avant d'hausser les épaules.  « Et avant de rentrer chez moi, je vais vérifier que tout se passe bien pour l'enfant.»

Que la nana qui semblait submergée ferait bien le nécessaire et qu'elle savait ce qu'il fallait faire si les parents ne réapparaissaient pas. C'était rare, mais il suffisait que le gamin ait échappé à la surveillance de ses parents en dehors de la librairie et qu'il ait voulu entrer dans le magasin pour se cacher...

 « Mais allez-y, rentrez chez vous.»

Qu'elle reprenne sa petite vie de femme qui se la joue, de personne qui était beaucoup de chose qui mais manquait cruellement d'avenance.  Qu'elle se casse, il n'obtiendrait rien d'elle de toute manière, ou du moins pas les excuses qu'il voulait. Elle ne voulait pas comprendre le problème, il n'y pouvait rien et insister n'aiderait pas franchement, bien au contraire.
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Naveen Evans
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Dim 13 Déc 2020 - 21:05
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Dans une librairie de Soho




    Rain, n’ayant pas tellement l’envie d’éterniser cette conversation, décida de ne plus répondre avec autant de provocation, afin de pouvoir rentrer chez elle pour oublier cette mésaventure. Elle allait vraiment finir par ne plus mettre les pieds dans une librairie. Fort heureusement pour elle, elle avait acheté suffisamment de livres pour s’enterrer dans son trou durant bon nombre de week-ends. Les chances qu’elle croise de nouveau cet enquiquineur étaient minces. Le genre à engager un véritable dialogue de sourd, un débat sans fin jusqu’à ce que l’un des deux lâche l’affaire. C’était typiquement l’intention de Rain. Si ce secouriste tenait absolument à dire et redire à l’ambassadrice à quel point elle était une mégère et ô combien il haïssait ce genre de personne, et bien c’était fait. Nul besoin d’aller plus loin.

    Bien que sa remarque sur sa famille fit tout de même légèrement tiquer la brune. Morte ? Elle avait donc croisé le regard de l’homme furtivement. C’était bien triste, mais elle s’en fichait. Ce n’était pas sa famille de toute façon. Peut-être que si l’homme s’était montré moins agressif, Rain aurait pu avoir un geste ou une parole compatissante. En quoi était-ce si compliqué, un « Je suis désolée. » ? Ce n’était tout simplement pas le genre de la maison. Bien au contraire, l’ambassadrice haussa les épaules et répondit de manière acerbe.

    « J’aurais pu être désolée, si je n’en avais pas rien à faire de votre vie. »

    Et puis, pourquoi s’exposer de la sorte ? Si il cherchait une raison supplémentaire de se prouver que Rain est une garce, il l’avait. Car elle ne prêta guère plus d’attention au reste de ses paroles. L’enfant était entre de bonnes mains et allait retrouver ses parents. L’employée du magasin s’en occupait, la brune s’était certes montrée sèche et méprisante, mais elle se fichait de son comportement. Rain Godwin l’Ambassadrice n’avait aucunement besoin de s’excuser, ou de bien parler, ou de s’attarder avec ces personnes du tout venant. Était-ce trop demandé de rentrer chez elle et d’être laissée tranquille ? À présent que le secouriste savait que ses insultes successives n’avaient aucun effet sur la brune, elle ne craignait pas les retours de bâton, entourée comme elle l’était. Et ce n’était pas dans cette librairie moldue qu’elle serait confrontée à un réel danger de toute manière.

    Finalement, l’homme repartit pour voir le gamin. Deux adultes étaient à présent avec lui et discutaient avec l’employée de la librairie. Harry avait donc retrouvé ses parents, parfait. Rain s’apprêta à partir également. Mais les parents en question l’apostrophèrent à leur tour. Décidément, c’était de famille. Ils remercièrent chaleureusement l’ambassadrice d’avoir aidé leur fils à les retrouver. C’était officiel, Rain ne serait jamais tranquille aujourd’hui. Elle esquissa un petit sourire. Sarcastique, bien évidemment. Elle reste acerbe, malgré tout.

    « Surveillez mieux votre enfant, la prochaine fois. »

    Elle aurait pu ajouter une remarque cinglante. C’était bien son genre. Mais elle avait un minimum de retenue à présent. La famille ne répondit pas et partit de son côté. Bien évidemment, le secouriste quant à lui était toujours là. L’ambassadrice aurait tout simplement pu l’ignorer et s’en aller, comme initialement prévu. Mais que faisait-il encore là ? Finalement, Rain soupira et ne pu s’empêcher de reprendre une provocation, alors qu’elle avait décidé un peu plus tôt de s’arrêter là.

    « Et vous êtes encore là, vous ? Vous cherchez quoi au juste ? A part me rappeler que vous n’appréciez pas les femmes comme moi ? »

    Il commençait sérieusement à lui chauffer les pieds celui-là.


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Rain M. Godwin
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Rain M. Godwin
Sam 19 Déc 2020 - 18:16
Est-ce qu'il s'était attendu à de la compassion de la part d'une grognasse dans son genre : pas du tout. Elle faisait parti de ces personnes qui devaient ne s’intéresser qu'à leur petite personne et que rien d'autres ne pouvait réellement toucher... et il avait bien raison de penser cela vu sa réponse qui le souffla quand même un peu, il ne s'y était pas attendu à ce genre de répliques et pourtant cela correspondait tellement au personnage imbuvable. Ricanement sarcastique.

 «Je ne m'étais pas attendu à autre chose de vous de toute façon vu comme vous semblez considérer tous vos semblables comme des personnes inférieures.»

Et le jour où il lui arriverait une couille, personne ne serait là pour compatir à son sort à la femme, au contraire, il y aurait peut-être un attroupement qui s’avourerait cette victoire, qu'enfin la grognasse imbue d'elle-même perde son piédestal. Il se demanda même pourquoi est-ce qu'il continuait de lui répondre ; c'était comme parler à un mur, ça ne servait à rien... sauf que le mur au moins n'était pas désagréable.
Il repartit donc voir le gamin, le vendeur et les parents étaient enfin bien vite arrivés. Voilà qui se finissait pas si mal que ça, il glissa quelques mots aux adultes mais était quand même un peu rassuré que tout se termine sur une telle note, même si elle était la plus logique, il avait craint tomber sur une mauvaise surprise. Les parents avaient d'ailleurs bientôt remercier la femme d'avoir aider à retrouver leur enfant, lui se retint d'un petit rire nerveux et de dire la Vérité qui était peu reluisante pour la femme. Le caissier lui aussi semblait préférer se la boucler... mais forcément le naturel revint au galop -m'enfin, on ne pouvait pas non plus dire qu'il était vraiment parti à un moment donné- et elle se montra une fois de plus sarcastique. Naveen leva les yeux au ciel en soupirant brièvement, ce n'était pas possible d'être aussi con et de ne pas juste accepter les compliments, ou alors de dire cette phrase de façon beaucoup plus polie. Les mêmes mots mais avec un ton plus diplomate c'était quand même pas trop compliqué, n'est-ce pas ? Mais non, elle n'en avait rien à foutre. La famille eut la bonne idée de ne pas répondre et de simplement s'en aller. Il les regarda partir, un peu dans ses pensées, tandis

« Et vous êtes encore là, vous ? Vous cherchez quoi au juste ? A part me rappeler que vous n’appréciez pas les femmes comme moi ? »
 « Si vous étiez un tant soit plus attentive, et au lieu de monter au créneau alors que je n'ai même pas rouvert la bouche, tout à l'heure il me semble avoir dir que vous n'aviez qu'à rentrer chez vous ?» Temps de silence.   « Et vous savez, on est dans une librairie et j'ai un livre à payer. Tout ne tourne pas autour de votre petite personne. » il haussa simplement les épaules  « Malgré tout votre acariâtreté, et votre manque de savoir vivre en Société, je vous souhaite une bonne journée, Madame.» Il aurait bien sorti une connerie ou deux supplémentaires sur le fait qu'il espérait qu'elle survive à sa journée, par ce qu'un jour un « accident » sur sa personne risquait fort d'arriver vu son amabilité... mais il préféra se taire et se caler dans une des files pour pouvoir aller payer ce qu'il avait


- fin pour moi-
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Naveen Evans
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