| |  Ven 23 Oct 2020 - 3:33 20/21 Avril 2016 Si je perds pied c’est bien en le prenant, si je m’affirme, c’est sans doute en m’affichant. Mais si je m’oublie, l’oubli reste pourtant l’affreux interdit. Le dernier mirage d’une société décharnée. C’est la décrépitude d’une bienveillance abusée.
Ce qu’il y a de drôle dans une crise, c’est la différence des réactions des uns et des autres. Il y a les accro du contrôle, qui affine leur perfectionnisme, aboutissent leur projets, érigent leur résistance sur un piédestal. Il y a les aveugles qui fuient, fuient, et adressent leurs mémoires à la déchéance du désespoir. Il y a bien sûr les chaotiques. Ceux qui s’arrachent, se crament, se dévoilent. Ceux qui cessent d’exister à travers la violence de leurs sensations. Qui préfèrent se noyer, se pervertir, s’enivrer jusqu’à ne plus rien ressentir. C’était contre le corps d’une femme, ses mains sur ses hanches, l’une plus aventureuse que l’autre qu’elle se malmenait sur la piste de danse, les sens saturés, l’ivresse irriguant ses veines. Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je dépunaiser tes ailes ? Il n’était pas compliqué de comprendre à quelle catégorie de personne Jordane appartenait. Pourtant, de ces profils, elle en rassemblait l’ensemble. C’était acharnée qu’elle se montrait à la Garde, entraînement perfectible jusqu’à l’instinct. Et pourtant, c’était la fuite qui guidait chacun de ses pas. Parce qu’après tout, pourquoi rester ? Pourquoi affronter ? Qui retrouver ? Comment gérer l’absence, l’intolérance, la solitude, l’abandon ? Pourquoi s’imposer le vide ? Les cris qui résonnent dans le chaos ? A force de se tordre on en finirait par se mordre
A quoi bon se reconstruire quand on est adepte du pire ? C’était contre son corps qu’elle s’écrasait, son corps qu’elle parcourait, son corps qui l’éloignait sans trêve du sol, de la réalité, de l’absence. Alors elle s’accrochait à son épiderme, se perdait dans ses soupirs, s’irriguait de son plaisir… avant de revenir dans la foule. Car quoi de mieux que la foule et le bruit pour oublier le vide et l’absence ? Quoi de mieux que le tumulte pour couvrir les hurlements d’une âme qui a enfin cessé son ascension et bouffe l’ivresse de la descente. Qu’importe la chute, il suffira de remonter. Encore et encore, bouffons les montagnes russes. Et voilà que d’autres lèvres, toutes aussi entreprenantes, glissaient contre son cou. Depuis quand était-il là ? Qu’’importe après tout. Qu’importe qui tu es, puisque qu’importe qui je suis. Mille fois entrelaçons nous
Et lassons nous même en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu’à étouffer de toi.. Nouveau corps, donc, contre lequel elle se crashait. Nouveaux soupirs, nouveaux cris, nouveaux rires. Et plus j’avance dans le temps, plus le creux de l’oubli se fait grand. Qu’importe les dires, qu’importe vos soupirs, les regards ne se perdent pas moins dans la foule que les gémissements plaintifs d’une âme à la dérive. Alors elle n’avait que faire des jugements, de l’amusement. Si elle les enchaînait, c’était elle l’anonyme qui se dissolvait dans la foule. J'aime tes larmes quand tu aime
La sueur le sang, rendons nous amants
Qui se passionne, qui se saigne
J'aime quand mon écorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, à nos adieux La main qui s’abandonne sur une hanche quelque part sur la piste de danse, des fou rires, des rires crucifiés à leur tour avant de cogner quelqu’un au passage, son regard enflammé en accrochant les pupilles tandis qu’elle s’excusait en riant, ses doigts glissant dans son dos alors que l’amusement illusoire flottait sur ses lèvres. Besoin de cramer la vie. Besoin de rire, d’exister, de tout faire flamber. Après tout, le monde est déjà en proie aux flammes. Laissez-moi le devancer. Ce qu’il lui avait répondu ? Elle n’en savait trop rien, la musique surplombant le peu qu’elle pouvait en capter. Alors elle lui indiquait le bar. J’te paye un verre ? J’me paye un verre. Alors tout en riant, elle entraînait l’inconnu vers la foule amassée devant le débit d’alcool. Au moins une jolie fille aurait-elle la chance de transpercer les murailles des corps qui s’agglutinaient là. C’est bien là l’intérêt d’accrocher les regards, non ? Obtenir tout ce que l’on souhaite. Tout. Te supplier de me revenir …. Presque. |   |
| Jordane Suzie Brooks  Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Sam 24 Oct 2020 - 19:23 Boire un coup. Profiter de la vie. Voir si ailleurs l'herbe n'était franchement pas plus verte. Il avait encore cette impression d'étouffer, entre Klara et Esteban - et tout le reste-. Mais surtout entre ses deux ex. Il devait se détacher, il le savait, il essayait. Il essayait réellement mais sans résultat. Alors il avait la méthode 2.0 : juste en profiter avec les personnes qui le voudraient bien histoire de … et bien de pouvoir passer à autre, de faire comprendre à son cerveau qu'il pouvait très bien être bien sans ces deux-là, qu'il n'avait pas besoin d'eux ! Oui, se défaire de tout ça en trouvant un nouvel équilibre, il n'y aurait probablement rien de mieux. Il avait hésité, un moment à envoyer un message à Sanae pour savoir si elle ne voulait pas le rejoindre, mais il s'était qu'une sortie seul serait au final probablement mieux ! S'il voulait évoluer, changer, il devait le faire sans aide extérieure, sans « entrave », non Sanae n'était pas un boulet, mais il serait plus accaparé par elle, à faire le con qu'à autre chose si elle était là.
Il avait bu, probablement un peu trop vu les cachets qu'il prenait pas tant pis. Le but n'était pas d'être ivre, il était d'ailleurs plus « joyeux » que bourré. Etre pompette lui permettrait d'oublier un temps, d'être un peu désinhiber ; bourré, c'était prendre de gros risques. Il avait dansé avec plusieurs filles, plus garçons. Pourquoi ne choisir qu'un sexe quand peut se faire plaisir avec les deux ? Il avait du mal à comprendre ceux qui se restreignaient, ceux pour qui l'amour devait forcément être avec le sexe opposé car sinon c'était un crime. Certains lui lançaient des regards peu aimables, n'aimant probablement pas ce genre de comportements, être trop proche d'un homme et il leur répondait par un grand sourire ironique, hypocrite histoire de ne pas leur faire un doigt d'honneur. Il devait être sage et essayer de ne plus trop s'attirer d'ennuis.
En voulant s'extraire de la foule, pour se commander un nouveau verre et envoyer un message à Neo pour lui dire que sa soirée se passait extrêmement bien, qu'elle ne s'inquiète. Et tiens, tant qu'à faire … il en enverrait un à Margo aussi. Il devait trouvait une jolie métaphore salace, comme elle savait si bien le faire. Avec un peu plus d'alcool dans le sang, il y arriverait mieux non ? Ah non, on avait dit être raisonnable. Mais qu'est-ce que ce mot signifiait exactement ? Quelles étaient les limites ? Hum... aucune idée. Il essayait donc d'éviter les divers danseurs, mais soudain son corps rencontra/cogna dans celui-ci de quelqu'un. Il bougea pour voir qui c'était, s'excuser mais il bugua l'espace d'un instant sur le regard qu'elle lui lançait, sur sa beauté. Différente de celles de Klara, ou même celle de Sanae. Elle s'était s’excusée avant de glisser ses doigts dans son dos. Entreprenante, en plus. Il lui dédia son plus charmant sourire avant de souffler, doucement
« Je vois que je ne t'ai pas fait mal. Pour me faire pardonner, est-ce que j'peux te payer un verre, j'allais justement m'en chercher un ?»
Elle ne sembla pas vraiment l'entendre – normal vu la situation-, elle riait encore la demoiselle et elle l’entraîna jusqu'au bar. Au moins sur ce point-là ils étaient sur la même longueur d'onde. Nouveau sourire, attendant donc leur tour.
« Tu voudras prendre quoi, l'Inconnue ?» commença-t-il avant de rajouter. « Comment est-ce que tu t'appelles ? Tu peux garder un peu de mystère si tu veux et je continuerai de te nommer l'Inconnue.»
Petit clin d’œil amusé. Après tout on avait pas besoin de savoir le prénom de qui on offrait un verre et avec qui on allait probablement danser.
| | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Dim 25 Oct 2020 - 12:33 Il faut bien gérer son deuil comme on peut non ? Laissez-moi cramer la vie plutôt que de la voir glisser entre mes doigts, entre les siennes. Laissez-moi faire taire les souvenirs, taire ses sourires, taire son absence. Laissez-moi taire mes remords, mes regrets. J’en peux plus de constater le vide.
Pas de nouveaux messages depuis la proposition de Lex l’avant-veille. Et elle était à deux doigts, ce soir-là, de renvoyer un message. Difficile, hein, de gérer la solitude quand la vie nous rappelle sans cesse ceux qu’on ne cesse de perdre sur un coup du sort. C’était pourtant dans les bras d’inconnu(e)s qu’elle se perdait à présent. Le sourire aux lèvres, l’envie chevillée au corps. Est-ce qu’elle attirait certains regards ? Sans doute oui. Mais pas une seconde cela ne lui posait problème. Bien au contraire, gonflait en elle l’envie sauvage de provoquer un peu plus si jamais quiconque lui indiquait que ça lui posait un problème. Envie de dire merde à tout. Envie de cramer la vie par tous les bouts. Et surtout, SURTOUT… pas de conséquences. Pas de prises de têtes supplémentaires, pas de lourdeur. C’était d’ailleurs sans doute ce qui l’empêchait de dégainer son téléphone. Ce qui la poussait plus volontiers dans les bras d’Enzo. Mais aujourd’hui, les choses se faisaient au petit bonheur des rencontres, des feelings qui passaient ou non et d’un hasard qui se voulait bien souvent… un peu poussé au cul.
Un petit sourire naissait sur ses lèvres lorsqu’elle accrochait son regard, comprenait l’origine de ce temps de latence, lorsqu’il posait les yeux sur elle. Oui, ses prunelles brillaient d’envies et d’ivresse, elle ne s’en cachait même pas. Parce que bordel, que c’est bon de se sentir regardée, de voir l’attirance se peindre immédiatement dans les iris de son interlocuteur, de détecter l’envie, là, derrière les rires, derrière des paroles badines.
Ce qu’il disait ? Elle n’en savait rien. Mais son geste était accepté, manifestement.
Alors ils s’éloignaient, emporté par elle à travers la foule jusqu’à bar où elle voulait de toute façon retrouver une boisson. Fendre le monde, capter le regard du barman, être servie avant d’autres. C’est con hein, sans doute. Mais bordel, que c’est grisant, de se sentir exister ainsi ! Plaisir égoïste et narcissique de déclencher l’envie, l’admiration, la jalousie parfois. Et pourtant, elle la haïssait tant, par moment, cette belle gueule. Mais pas ce soir. Ou seulement en sous texte.
Le barman, son regard accrochant le sien quelques instants, un petit sourire sur les lèvres, leur fit signe qu’il terminait de servir un client et était à eux.
Oh comme c’est bon ça. Comme c’est grisant. Et plaisant.
« Tu voudras prendre quoi, l'Inconnue ?»
« Whisky pour moi ! »
« Comment est-ce que tu t'appelles ? Tu peux garder un peu de mystère si tu veux et je continuerai de te nommer l'Inconnue.»
« Ouh, c’est pas mal ça, ça a un côté assez excitant comme truc. » Excitant, t’es sûre du terme ? « Limite salace. » Ok, tu persistes et signe. Parfait très bien. Ça c’est fait. « On va rester sur l’inconnue du coup ! Et toi j’t’appelle comment ? »
Parce que t’as prévu de passer assez de temps avec lui pour avoir besoin de son nom ?
Oh pas besoin de nom pour ça enfin…
Elle entrouvrait les lèvres lorsque le barman vint vers eux pour prendre la commande… qu’elle payait. Mauvaise compréhension ? Totalement. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Lun 26 Oct 2020 - 17:28 Des questions simples, voilà ce qu'il fallait pour juste passer un bon moment sans trop de déconvenue. Ils n'avaient pas besoin d'aller dans le compliqué, ils voulaient juste s'amuser, alors c'est ce qu'ils feraient sans jamais se revoir probablement. Ils étaient donc allés vers le bar pour commander de nouveau.
« Whisky pour moi ! »
« Parfait, je vais prendre la même chose je pense !»
Il lui restait quelques instants avant de devoir se décider. Une part de lui se disait que ce n'était peut-être pas franchement raisonnable de boire quelque chose d'aussi fort maintenant. Hey mec, tu risques de déconner sévère si tu picoles trop, surtout que là il était en monde Moldu, il y avait plus de risques.... s'il parlait trop ? Maintenant que la révélation avait été faite, il devait encore plus se tenir à carreaux, un mot un peu bizarre pourrait faire devenir parano la populasse autour de lui.
Bon, allez un verre, juste un, c'était encore rester raisonnable n'est-ce pas ?!
Il avait bientôt continué en posant quelques autres questions notamment sur le prénom de la jeune femme... si elle pouvait lui donner, ou s'il devait continuer à l'appeler l'Inconnue. C'était bien aussi !
« Ouh, c’est pas mal ça, ça a un côté assez excitant comme truc. » Excitant, réellement ? Il n'aurait pas dit ça... à la limite peut-être intriguant. Il la regarda un peu perplexe mais aussi amusé tandis qu'elle n'avait pas tardé à reprendre « Limite salace. »
« Ah ouais ? Salace, carrément ?»
Ouais là, c'était franchement amusé plus qu'autre chose ! C'était quand même un peu abusé, pour quelque chose qui était la vérité ? Hey inconnue c'était sympa comme terme, c'était même plutôt respectueux, d'autres eu pu dire Blonde, bombasse ou autres termes plus péjoratifs qu'autre chose dans ce genre de situation. Alors, oui, ça le faisait rire. Il avait eu beau tourner ça dans son esprit, il ne lui avait pas semblé à aucun moment, avoir été d'une quelconque façon malpoli. Du coup pas Inconnue ? Ok, mais comment il te nomme, il ne va quand même te siffler le Monsieur. Fort heureusement, elle n'avait pas tardé à reprendre la parole
« On va rester sur l’inconnue du coup ! Et toi j’t’appelle comment ? »
Superman ? Supercrétin ? Ouais, non, on va rester au prénom de base. Ca serait mieux qu'un humour un peu douteux dont elle ne serait peut-être pas friande. Ouais, on reste soft là aussi, par ce qu'avec l'alcool qu'il avait dans le sang, il risquait de faire deux-trois de trop mauvais goût.
« Gary, M'dme l'inconnu, mais je peux essayais de faire plus mystérieux si tu préfères aussi. Tu me dis.»
Non, Jordane, pitié pour ton propre bien, ne choisi pas cette voie-là, par ce que ne sait pas du tout où est-ce que ça peut mener. Et c'est là qu'elle commanda leur boisson, il fit les gros yeux lorsqu'elle paya les boissons ! Hey, c'est la fête à mémé ou quoi ? Il y a marqué quoi sur sa tronche, pour que les gens aient toujours envie de lui offrir à boire ? A un moment donné il faisait un peu plus négligé ce qui pouvait faire poser des questions sur ses revenus, aujourd'hui ça allait quand même un peu mieux. Il avait aussi l'air en meilleure forme.
Gêne. Raclement de gorge. On dit quoi Gary quand on est un garçon bien élevé (ce qu'il n'était possiblement pas)
« Merci beaucoup ! » Petit sourire. « Le prochain c'est moi qui le paye par contre.» Il n'allait pas se mettre en colère pour si peu, ou faire sa crise d'orgueil par ce qu'elle lui payait un verre. Ecoute c'était fait, c'était fait, maintenant il ne pouvait qu'essayer de lui payer la prochaine tournée. « Tu veux qu'on aille danser, Inconnue ?» | | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Lun 9 Nov 2020 - 15:55 « Ah ouais ? Salace, carrément ?»
Un regard. De l’amusement, oui, mais il ne lui semblait pas voir le genre de connivence qu’elle imaginait. Ah ? Gros manque de confiance en lui le jeune homme ? Ou confusion entre le mot ‘salace’ et un autre mot de type ‘pervers’ ou ‘vicieux’ ? Non, parce que dans le genre rentre dedans, elle aurait pu virer son t-shirt que ça aurait sans doute eu le même effet. D’ailleurs à ses côtés, un autre homme lui avait lancé un regard en coin en l’entendant prononcer ces mots. Hey ouais. Voilà, c’était ce type de réactions qu’elle attendait. Une seconde, elle accrochait son regard, en surprenait un autre avant de revenir sur Gary. Manifestement, elle en attirait d’autres.
Oui, salace, carrément mec, je dis que ça appelle au sexe, merde enfin ! Ça fait de moi une chaudasse ? Oui. Tout le monde l’a compris ici ? Aussi. Ça pose un problème ? Sans doute seulement à ceux qui l’envisagent. Merci bonsoir. L’emmerde est dans l’œil qui la regarde hein. Je suis bourrée ? Non, tu crois ?
« Gary, M'dme l'inconnu, mais je peux essayais de faire plus mystérieux si tu préfères aussi. Tu me dis.»
« Oh tu peux essayer hein, mais c’est trop tard là du coup. Le mystère s’est effondré et moi avec… » J’me fous de toi ? Oui, et le petit sourire en coin, la lueur au fond de la prunelle sont là pour l’indiquer. « Allez, dans ce cas appelle moi Jo vu que tu veux vraiment péter le mystère. Ouais comme le Dalton ouais. »
Ou comme un putain de bâton d’entraînement façon Mulan. Comme tu préfères, mais ce soit ça sera le Dalton.
« Le prochain c'est moi qui le paye par contre.»
« Oh ben fais-toi plaisir, j’suis fauchée. Je note surtout qu’il y en aura un second. »
Fauchée ET bourrée dans une boite ? Ouais, les verres s’enchaînent, le porte feuille se vide, les rencontrent s’enchaînent. Hey, on fait ce qu’on peut pour cramer la vie hein. Puisqu’on est jeune et con comme dirait l’autre.
« Tu veux qu'on aille danser, Inconnue ?»
« Hm, ben disons qu’avec un verre à la main, ya plus simple. Allez, cul sec ! On savourera plus tard… »
Un geste et elle vidait le verre en quelques gorgées, le feu de l’alcool dans la gorge, la brume de l’ivresse dans les yeux. Et voilà que déjà, elle déposait son verre et l’embarquait avec elle, à travers les corps en fusion, se perdant quelque part parmi les uns et les autres, la musique l’emportant d’ici peu, ses mains ne tardant pas à trouver le chemin du corps de l’inconnu. Enfin Gary. Ou qui qu’il soit, dans le fond on s’en fout. Les corps se rapprochent, la musique et l’alcool les déchainent, les esprits s’égarent. Lui dans son dos, ses mains qu’elle attirait sur ses hanches, la chaleur de son organisme dans son dos. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Mar 10 Nov 2020 - 21:43 La Terre appelle Gary, tu reçois mec ? Visiblement, oui, mais pas comme il fallait. Il était dans son petit monde et interprétait encore une fois les choses un peu comme il l'entendait, comme bon lui semblait. Oui, il n'avait pas vraiment vu qu'elle le draguait – boulet- et avait plus cru qu'elle plaisantait alors il voulait en faire de même. Ouais, il avait encore à bosser un peu son approche, mais... la vérité c'est probablement qu'il s'en fichait. Il ne voulait pas se prendre la tête avec tout ça.
« Oh tu peux essayer hein, mais c’est trop tard là du coup. Le mystère s’est effondré et moi avec… Allez, dans ce cas appelle moi Jo vu que tu veux vraiment péter le mystère. Ouais comme le Dalton ouais. »
Il haussa un sourcil amusé, si elle était Jo, vu leur tailles respectives, il était plutôt Avrell, le grand un peu con, ce qui lui allait plutôt bien vu qu'il était les deux. Sauf que ça voudrait dire qu'ils étaient dans la même famille et ça du coup, c'était possiblement plus dérangeant pour la suite. Il aurait également pu faire allusion à Lucky Luke, mais il allait se prendre un « tirer plus vite que son ombre ». Bon et si on se concentrait sur ce qu'elle avait dit plutôt ? Histoire de lui répondre quelque chose d'adéquat – du moins à ses yeux-.
« J'espère que tu es moins teigneuse et que tu piques pas des colères en te roulant par terre. »
….
…..
Ouais. C'était nul. Il s'en rendit cette fois, et eut d'ailleurs un petit raclement de gorge un peu gêné. Embraye mec, dis quelque chose. Non, rien ? Toi la grande gueule, rien ? Alors il sourit en plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Le pire, c'est qu'il avait envie de changer, tagada voilà, les dalton, tagada, il n'y a plus personne ; mais il était arrivé à ne pas faire cette connerie.
Heureusement que l'heure des verres était là et qu'il pu se rattraper en lui proposant de payer la seconde tournée. Voilà .. en espérant qu'elle le supporte jusque-là, mais lorsqu'ils danseraient probablement que ça irait beaucoup mieux.
« Oh ben fais-toi plaisir, j’suis fauchée. Je note surtout qu’il y en aura un second. »
« Ca serait dommage de s'arrêter qu'à un... et tu sais ce qu'on dit, jamais deux sans trois.»
Il lui fit un ptit clin d'oeil. Hey ; trois verres ça restait quand même quelque chose d'assez raisonnable ! En attendant, il lui avait proposé d'aller danser et au lieu de l'appeler Jo, pour l'instant, il avait opté pour l'Inconnue, qu'il trouvait quand même beaucoup plus marrant comme surnom.
« Hm, ben disons qu’avec un verre à la main, ya plus simple. Allez, cul sec ! On savourera plus tard… »
Et il la regarda un peu éberlué par ce qu'elle était réellement en train de boire le verre cul sec. Quelle descente ! Elle lui plaisait bien la Dame du coup ! Il la suivit bientôt à finir le verre vite, trop vite probablement pour son propre bien... mais il n'y pensait plus trop. Il avait juste envie de s'amuser, et voilà qu'elle l'embarquait sur la piste, parmi tant d'autres... et ils purent danser, se déhancher. Se rapprocher, de plus en plus. Il la colla un peu plus, lui dédiant son plus beau sourire, ses lèvres frôlant celles de la jeune femme. Corps contre corps.
On ne pouvait dire qu'il était un excellent danseur, mais il n'était pas ridicule. Disons qu'il était plutôt moyen-bon, même si avec l'alcool qui commençait à embrumer ses sens, sa perception des choses les choses allaient peut-être rapidement changer.
Chaleur des corps, de la pièce.
Temps qui s'étend, de tord. Elle était belle. Elle lui donnait chaud.
Et ses lèvres prirent celles de la jeune femme, dans un premier baiser, tandis que ses mains se posaient le long de son dos, le caressant doucement.
| | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Mar 17 Nov 2020 - 9:57 « J'espère que tu es moins teigneuse et que tu piques pas des colères en te roulant par terre. »
« Alors moins teigneuse, c’est pas complètement sûr, mais normalement j’ai un poil plus de self control que ça. »
C’est pour ça que tu te tapes des gens à l’affilée depuis le début de la soirée ?
La ferme.
Ya pas de mal à se faire du bien il parait. Merde. Voilà.
Non, pas voilà. Lex était réapparu, le crâne en vrac, on lui refusait d’aller le voir, elle avait envoyé chier Kezabel qui avait voulu lui en parler car dans son cerveau, là, il n’y avait plus qu’une boue acide, un bourdonnement incessant à laquelle elle ne trouvait qu’un remède : la déconnexion. Il n’y avait que là qu’elle se sentait un tant soit peu normale. L’alcool dans les veines, la musique cramant ses neurones, l’envie chevillée aux reins. Et plus rien ne compte. Seulement l’instant présent. Le reste on oublie. Le risque on oublie. Les autres, on oublie.
On oublie. Juste. Tout.
« Ca serait dommage de s'arrêter qu'à un... et tu sais ce qu'on dit, jamais deux sans trois.»
Il la regardait descendre son verre, un petit sourire aux lèvres.
« Hm, plutôt jamais trois sans… ya des soirs où ‘faut pas compter. »
C’était l’un de ces soirs.
Jordane ne disait pas qu’elle n’en était pas à son premier. Verre, mec, meuf, qu’importe. Pas son premier. Trop alcoolique, sans doute comme réflexion. Et pourtant, elle n’avait pas la gueule de l’emploi. Juste celle d’une jeune femme prête à faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Une femme l’embarquant sur la piste de danse, le corps en flammes, l’esprit en pause. Seule la musique la guidait, grisait son âme, l’éloignant enfin de la boue. Les corps se cherchaient, autant le sien que celui de Gary, sensibles à ses rapprochements évidents. Pas envie de parler, pas envie de palabrer, pas envie de laisser place à l’interprétation. Son dos contre son torse, les paupières mi-closes, son bras qu’elle effleurait, puis sa joue, ses cheveux, sa chaleur qu’elle venait chercher… et puis ils se faisaient face. Plus proches à chaque minute passée ensembles, les hanches contre les siennes, ses lèvres frôlant les siennes dans un sourire qu’elle lui rendait. Langage des corps bien plus que des esprits. Et déjà son corps s’échauffait à l’idée de l’envie déclenchée. Déjà elle cherchait dans son regard les flammes du désir.
Et il venait prendre ses lèvres, déclenchant chez elle un long frisson, ses mains dans son dos la caressant doucement tandis qu’elle passait ses bras de part et d’autre de sa nuque, lui rendant son baiser, y inculquant plus d’insistance, plus de fougue. Un instant suspendu dans le temps, son regard dans le sien, ses lèvres ne cessant d’effleurer les siennes, leurs souffles se mêlant..
Puis au rythme de la musique, elle retrouvait plus de mobilité, ses mains glissant doucement sur son torse. Jamais elle ne s’éloignait vraiment, ne cessant d’établir contacts, baisers, frôlements, ses mains tantôt accrochées à lui, puis glissant sur sa veste, passant sous l’un des pans qu’elle écartait, glissant dans son dos plus tard encore, puis plus bas, ses lèvres retrouvant les siennes de nouveau, ses hanches entrainant les siennes dans leur valse assumée. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Mar 17 Nov 2020 - 21:47 « Alors moins teigneuse, c’est pas complètement sûr, mais normalement j’ai un poil plus de self control que ça. »
« Ah oui ? Intéressant, alors ! … Enfin le côté teigneux je ne suis pas franchement certain, mais au moins tu as du caractère !»
Ouais, c'était bien les gens avec caractère sinon on pouvait vite s'ennuyer. Toutes les personnes de son entourage en avait beaucoup et il n'avait pas l'habitude des gens qui disaient oui à tout pour faire plaisir par exemple. Cette idée, d'ailleurs avait quelque chose d'assez déplaisant à ses yeux. Bon du coup teigneuse, mais avec du self control ? Parfait. Il avait donc continué à papoter et lui « expliquait » qu'ils pouvaient prendre deux verres voire même trois ; le tout en la regardant boire son verre cul sec.
« Hm, plutôt jamais trois sans… ya des soirs où ‘faut pas compter. »
« Oui, aussi.»
Et sa conscience qui lui beuglait de quand même faire un minimum attention, que s'il buvait trop il risquait d'il y avoir des paroles qu'il ne ferait mieux de ne pas prononcer... mais bon, il pourrait toujours la laisser boire et lui faire attention. D'accord, ce n'était pas crédible l'ombre d'un instant. Il n'allait pas se prendre le chou maintenant et il verrait bien au fur et à mesure du temps ce qu'il avait envie de faire ou pas, combien de verres est-ce qu'il allait encore pouvoir supporter.
Une fois ces « premiers » verres finis, ils avaient déjà pu partir sur la piste de danse. Chaque instant passé, ils étaient plus proches, corps contre corps, il pouvait sentir la chaleur qu'elle dégageait. Tout comme il était presque obnubilé par la sensualité de la jeune femme. Cette fois, il n'y avait plus de confusion possible, il était pour l'instant clair qu'ils risquaient de finir bien moins habillés assez rapidement. Est-ce qu'il en avait envie ? Oui. Pour oublier notamment, ce n'était pas une recette miracle, mais à force de temps, de rencontre il espérait pouvoir se détacher de Hollens et Anderson.
Il était même allé jusqu'à capturer ses lèvres, caressant par la même occasion son dos. Il avait était un peu long à la détente, mais là c'est bon, il était parti. Baiser qu'elle lui rendit plus fougueuse.
D'accord. Tout allait bien, ça lui plaisait encore plus. Etre entreprenante ne la gênait donc visiblement pas ? Tant mieux, par ce qu'il avait souvent du mal d'être dans la demi-mesure.
C'était lui ou la chaleur commençait sérieusement à augmenter dans cette boite ? Non, par ce que sa main qui se promenait sur son torse, les baiser, la danse toujours plus... sensuelle, c'était presque devenu une torture.On se calme ! On ne parle pas de focus, par ce qu'il y en avait pas besoin. Par ce qu'il allait pouvoir la ramener chez ….....
Putain ! Neo habitait en quartier sorcier !
Bon, il n'allait pas se prendre le chou maintenant, il y avait toujours les toilettes, les hôtels si jamais elle ne pouvait pas le ramener chez lui ! Ca le ferait, il savait être inventif quand il le fallait, et là, il était certain que des idées, pour trouver une solution pour conclure, il en aurait des tas !
Inspire. Expire. Tu ne vas quand même pas déjà lui proposer de sortir, n'est-ce pas, même si ce n'est pas l'envie qui lui manquait, le désir le dévorait déjà. Petit joueur qu'il était.
Deux ou trois danses plus tard, il se décida à lui dire doucement à l'oreille.
« J'te paye un nouveau verre ?»
Ouais, danser, avec la chaleur et tout il avait déjà de nouveau soif, et puis il fallait bien avouer que cela l'emmenait aussi plus près au moment où ils allaient pouvoir s'amuser un peu plus. Il l'avait donc entraînée jusqu'au bar où cette fois ils purent avoir accès au barman très rapidement
« Tu prendras quoi Jo ? Pour moi ça sera un Whisky pur feu....»
..............
et merde.
Quel con.
Putain la boulette.
Il espérait que ça ne se voyait pas trop sur sa tronche à quel point il avait merdé, Jo à côté lui lançait un regard qu'il ne savait pas bien qualifier. Ok. On peut encore se rattraper. Quelques instants, quelques secondes après avoir prononcé le mot feu c'est donc tout naturellement qu'il prononça :
« pardon, mon pote dis-ça par ce que ça lui arrache la gueule et qu'il a l'impression d'être un dragon qui crache du feu.»
Ouais c'est merdique. Bonjour la boulette. Raclement de gorge.
| | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Mar 24 Nov 2020 - 12:29 Du caractère, oui, elle en avait. Et une sacrée envie de tout foutre en l’air, de tout nier, de tout oublier. Qu’importe qui il était, qu’importe qui elle était, au fond. Une envie soudaine de se le faire comme elle avait pu en prendre d’autres entre ses cuisses cette soirée là. Le besoin immortel de s’oublier elle-même, de nier sa réalité, de bouffer la vie pour laisser de côté les responsabilités, les deuils, les échecs, les traitrises. Oublier les déceptions et n’être que passion. Négation.
Alors non, elle ne comptait pas les verres, pas plus que les corps et elle l’attirait sur la piste, s’embrasait à ses côtés, son corps cherchant le sien, lascive. Ses intentions ne faisaient pas de doute et il n’avait pas tardé à lui rendre la pareille, la température n’en finissant pas de monter entre eux. De frôlements en contacts francs, elle le cherchait, attisait le désir, se faisait sensuelle, charnelle, son regard accrochant le sien, inondant de son brasier ses prunelles déjà avides. Envies assumées, elles n’étaient qu’évidences dans son comportement et bientôt Gary venait l’embrasser, l’attirant à lui alors qu’elle insufflait à ce baiser bien plus de désir, d’impatience, de fougue. Du caractère on a dit. Et de toute évidence, cela semblait lui plaire, tout emporté qu’il était dans cette déferlante que Jordane pouvait être quand elle le désirait.
Viens que je t’entraîne au loin, viens, on oublie. On se crash. On nie le reste. On nie jusqu’à notre existence.
Le temps de quelques danses, il n’y avait plus qu’elle, lui, la musique. Le temps de quelques danses, elle envoyait valser le temps et les pensées, jouait avec son corps, s’oubliait sans efforts dans le tourbillon d’une existence abrogée.
Il se glissait finalement contre elle, atteignant son oreille, son souffle glissant dans son cou déclenchant chez elle des frissons d’envie.
Jamais rassasiée ? Non. Un problème ?
« J'te paye un nouveau verre ?»
« Qui suis-je pour refuser ? »
Personne, c’est bien là tout le truc.
De nouveau emportée jusqu’au bar, cette fois Jordane le laissait faire pour commander de nouvelles boissons jusqu’à ce que…
« Tu prendras quoi Jo ? Pour moi ça sera un Whisky pur feu....»
Un sourcil levé. Pur feu hein ?
Elle aurait presque pu déterminer l’instant exact où l’information avait fait son chemin dans son cerveau embrumé par l’alcool, captant toute la dérive et le danger de ce qu’il venait de dire. Il était là, l’instant précis où le tilt se réalisait et où la décharge d’adrénaline passait dans ses cellules, percutant sa poitrine, amenant son visage à se décomposer totalement sous l’air amusé de Jordane qui le voyait déjà turbiner pour se dépatouiller de sa boulette.
« pardon, mon pote dis-ça par ce que ça lui arrache la gueule et qu'il a l'impression d'être un dragon qui crache du feu.»
« C’est ça ouais, raccroche toi aux branches. »
Evite de parler de dragons dans ce cas-là, grand dadet.
« C’est bon, j’en suis, respire. »
De la jaquette ? Oui, aussi.
Tout l’art de dire des phrases à double sens évoquant la magie sans vraiment sembler le faire. La plus belle représentation correspondant quand même aux phrases à double sens que Riley et Sovahnn pouvaient échanger concernant le fait de s’envoyer en l’air.
« T’es pas doué avec les secrets toi hein ? Ou alors t’as un foie de fillette, je note ! »
Sexiste ? Oui.
Je suis une femme, j’ai le droit. Oh ça va, ne prenez pas tout au pied de la lettre, respirez.
« Allez, soit plus classique, prends moi un Jack Daniels ou n’importe quoi d’autre. Ça sera bien déjà. Pour le brasier, t’auras qu’à me ramener chez toi. »
L’alcool ou le sexe, à ta guise. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Sam 28 Nov 2020 - 9:56 Est-ce qu'il agissait bien ? Est-ce que c'était vraiment la bonne solution pour oublier tout ses problèmes ? Il n'en savait rien et d'un côté, il s'en fichait un peu. Il avait besoin d'essayer. Avec Sanae, ça s'était plutôt bien passé dans le sens où il n'avait pas eu de regrets après. Alors, ça serait probablement le cas ici aussi. Pourquoi est-ce que ça serait différent ? Est-ce que c'était la conversation avec Klara qu'il avait eu entre temps qu'il avait quelques réminiscences ? Merde. Remerde. Qui ne tente rien,n'a rien ! Il avait choisi la voix un peu plus directe, celle où il l'embrassait la Jo l'attirant à lui et elle ne s'était pas privé pour lui répondre de manière plu impétueuse. Quelques douces danses, pas dans les gestes, les actions, mais juste cette sensation qu'il pouvait tout oublier, qu'ils étaient en partie sur la même longueur d'onde, douce pour ce qu'allait être peut-être la soirée juste après. Et voilà que la soif se pointait, à moins que ce soit l'envie de lui offrir un deuxième verre tout simplement ? Il lui avait donc glissé glissé quelques mots à l'oreille pour qu'ils retournent vers le bar.
« Qui suis-je pour refuser ? »
« Tu aurais pu être quelqu'un de raisonnable, mais ça aurait presque été dommage.» répliqua-t-il un petit sourire amusé aux lèvres.
Oui, sans alcool la fête est plus folle, mais ça restait quand même un peu une connerie cette phrase. Il avait toujours bu, et il s'était toujours éclaté aux fêtes et justement, il faisait parti de ceux qui avait tendance à moins s'amuser sans alcool... ou alors c'est par ce qu'il était tombé dans les mauvaises fêtes. Possible, aussi. Se restreindre à quelque chose, n'était pas quelque chose qu'il appréciait. Il y avait des limites à ne pas franchir, mais elles étaient généralement loin de celles instaurées par les biens-pensants, ou les gens raisonnables. Sauf que là, il aurait mieux fait d'être raisonnable car il ajouta deux mots de trop. Deux foutus mots. Pur feu. Quel con il faisait. Comment est-ce qu'il pouvait être une buse pareille ? Il avait essayé de se rattraper avec une excuse toute moisie mais qui aurait quand même pu être plausible. Avec un peu de chance elle était assez enivrée pour ne pas se rendre compte de ce qu'il se passait vraiment, ou alors s'en foutre et ne pas se poser trop de questions.
« bref, private joke.»
Voilà, voilà. Ouais c'est des termes bien moldus ça. Allez glisse, glisse dans l'esprit de la jeune femme qu'il était juste un mec un poil bizarre. Espoir réduit en quelques instants en fumée. En une phrase ; mais la suivante était plutôt rassurante et il se retint tout juste de pousser un soupir de soulagement
« C’est ça ouais, raccroche toi aux branches. C’est bon, j’en suis, respire. »
Non, Gary ce n'est pas le moment de faire une blague sur le « j'en suis ». Ca serait vraiment de mauvais goût. En attendant à présent, elle semblait encore beaucoup plus intéressante à ses yeux la demoiselle, mais il devait encore plus s'en méfier, par ce qu'il ne savait pas de quel bord elle était – comment ça, après le j'en suis c'est tendancieux?-.
« T’es pas doué avec les secrets toi hein ? Ou alors t’as un foie de fillette, je note ! »
« Première solution, M'dame, je plaide coupable.»
Ah oui. Non. Pourquoi est-ce qu'il disait ça lui ? C'était vraiment le genre de conneries qu'avant il sortait beaucoup trop ; mais aujourd'hui ça avait aussi une toute autre connotation. On se calme. Tout va bien. Personne ne te fera un procès pour ça, ou alors cette fois tu dégages vite fait dans un autre pays plus safe, plutôt que d'essayer d'être juste.
« Mon foie se porte à merveilles, mais c'est gentil de t'en inquiéter. Il se porte à merveilles, mais me souffle que dans quelques verres, qu'on peut se taper...» Ouais il n'y a pas que ça qu'on peut se taper, d'ailleurs. Après Focus Naveen, on a maintenant Focus Gary. ... il me fera la gueule demain matin. Mais c'est aussi le jeu, n'est-ce pas ?
Voilà, voilà . Bon, maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre ce qu'elle voulait commander. Une chose par une chose s'il te plaît Gatiss. Dès qu'elle avait prononcé sa phrase, il avait donc commandé le tout.
« Allez, soit plus classique, prends moi un Jack Daniels ou n’importe quoi d’autre. Ça sera bien déjà. Pour le brasier, t’auras qu’à me ramener chez toi. »
«Effectivement, du coup ça sera beaucoup plus simple pour revenir chez moi.» Enfin chez Neo, mais elle lui avait répété bon nombre de fois, qu'il était chez lui, qu'ils étaient comme des colocs. Ils en avaient parlé, il pouvait ramener quelqu'un sans aucun souci. Mais comment être certain que ce n'était pas un mensonge ? Que ce n'était pas pour choper du sorcier ou autres ? Se mettre en danger c'était une chose, mettre Neolina en danger ça en était une autre. « Mais avant, j'te propose que l'on prouve ce que l'on est vraiment. Par un passage, ou autres.»
Elle ne pourrait qu'en convenir, ça serait plus prudent aussi bien pour l'un que pour l'autre. C'était triste d'en arriver là, de faire ses preuves et de ne plus pouvoir croire les gens sur paroles, mais elle devait être au fait des révélations -comment faire autrement?-, alors elle comprendrait. Les verres étaient arrivés, il lui tendit le sien avant de lui faire un sourire malicieux, comme si de toute manière le reste n'avait pas d'importance, comme s'il se fichait bien qu'elle puisse bien faire partie de ses dingues même si la probabilité était faible.
« On s'le fait cul sec celui-là aussi ?» | | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Sam 28 Nov 2020 - 12:10 « Qui suis-je pour refuser ? »
« Tu aurais pu être quelqu'un de raisonnable, mais ça aurait presque été dommage.»
« J’suis rarement raisonnable. »
Raisonnée, parfois plus. Mais pas ce soir.
Et manifestement, ça n’était pas la raison qui le poussait à agir, lui non plus. Surtout pas en cet instant où il laissait échapper des termes que seule la communauté magique utilisait. Boulet ? Oui, boulet. Mais au moins, elle savait qu’elle n’avait pas besoin de trop s’en faire avec lui. Moins de choses à penser… et vu l’état dans lequel elle était ou vers lequel elle tendait, c’était sans doute une bonne chose.
« Première solution, M'dame, je plaide coupable.»
« Roi de la gaffe, donc ? »
Elle restait concentrée pour ne pas en faire malgré les jours passés à se déchirer le foie, à s’arracher la gueule, à s’oublier. Le déni, oui, l’oubli, évidemment. Mais les responsabilités restaient gravées en elle au fer rouge. Le dérapage se devait d’être contrôlé, elle le savait parfaitement. Alors elle restait sur place, gardait un minimum de self control… mais elle se torchait la gueule avec des inconnus. Et Enzo. Pourquoi était-il une exception lui ? Non, Jordane ne mettrait pas les mots sur ce qu’il se passait entre eux. Elle ne chercherait pas. Pas plus qu’elle ne cherchait à mettre un concept sur ce qu’elle partageait avec Kezabel. C’était là, c’était chouette, que le premier qui cherche à rationnaliser aille se tricoter une écharpe avec du fil barbelé. Voilà. Bisou.
« Mon foie se porte à merveilles, mais c'est gentil de t'en inquiéter. Il se porte à merveilles, mais me souffle que dans quelques verres, qu'on peut se taper...» Hm, se taper ? ... il me fera la gueule demain matin. Mais c'est aussi le jeu, n'est-ce pas ?
« J’en ai quelques uns d’avance sur toi, donc je pense que je vais salement bouffer demain… mais ouais c’est le jeu. »
Et là c’est le moment où il serait opportun de tilter que le lendemain, tu as surtout un entraînement avec Margo, et que je te confirme que tu vas salement bouffer si tu continues comme ça. Mais vu qu’apparemment, ton cerveau est à temps partiel, on va éviter d’espérer le moindre éclair de géni pour ce soir.
«Effectivement, du coup ça sera beaucoup plus simple pour revenir chez moi.»
D’être capables de transplaner ? Oui, sans doute.
« Mais avant, j'te propose que l'on prouve ce que l'on est vraiment. Par un passage, ou autres.»
Une simple phrase et son cerveau embrumé raccrochait. Elle comprenait le but de la démarche, bien entendu, mais à ses yeux, le danger du piège s’allumait en lettre écarlates, des flèches lumineuses clignotant tout autour de la gueule souriante de Gary. Et la fameuse rengaine : et si … ?
Et si Lex était l’un d’eux et s’était foutu de votre gueule ? La tienne, celle d’Alec. La tienne, surtout.
Envie de boire.
« On s'le fait cul sec celui-là aussi ?»
Et si tu voulais me saouler pour abaisser ma garde ? Et si tu balançais cette réflexion comme ça, à la volée, au hasard, espérant qu’une cruche ne morde à l’hameçon ?
Et si … ?
Et si j’étais meilleure que toi à ce putain de jeu-là ?
Grand sourire. « Allez, on fait ça, cul sec. Prouve que tu sais avaler, je serais pas seule. »
Jo ? C’est sale.
Oui, mais c’est drôle.
Un regard brillant et elle vidait son verre.
Donc ton test, c’est pour éviter de me ramener chez toi si je ne suis pas une sorcière, c’est ça ? Parce que tu habites en quartier sorcier ou parce que tu es l’un de ceux qui nous chassent et que tu veux me choper en m’amenant dans un endroit isolé ?
Et si c’est le cas, tu comptes sur l’alcool pour que je sois lente à la détente ? Tu me connais mal.
« Allez, viens me tester beau gosse, j’aime les défis. »
Sous-entendu sexuel ?
Si peu.
Pourquoi, le brasier et l’idée d’avaler, ça n’était pas assez explicite ?
Alors qu’elle l’entraînait en dehors de la boite, une partie de son cerveau lui rappelait que s’ils allaient en quartier sorcier, certaines personnes pourraient toujours lui tomber dessus. Lilian par exemple. Une autre lui indiquait qu’elle faisait peut-être preuve d’un excès de confiance ou d’une volonté de s’auto-détruire.
Et une dernière rappelait qu’il pouvait n’être que ce qu’il disait être et qu’elle ne pouvait vivre en se méfiant sans cesse de tout et tout le monde.
Ce qu’elle faisait pourtant depuis une bonne dizaine d’années maintenant.
« Tu sais que c’est toi qui me rends parano là par contre ? »
Les bruits sourds de la boite s’entendaient encore, étouffés dans la nuit, derrière eux, tandis qu’ils s’avançaient dans les ruelles sombres.
Tu comptes te taper des inconnu(e)s jusqu’à tomber sur un ou une taré(e) ?
Et pourquoi pas ?
Lâche-moi.
Laisse les ombres de ce monde en arrière. Laisse moi cramer la lumière, qu’importe si elle n’est qu’artificielle.
| | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Dim 29 Nov 2020 - 22:41 « J’suis rarement raisonnable. »
« Tant mieux, comme ça on est deux.»
Voilà, il annonçait comme clairement la couleur. Ils étaient sur la même longueur d'onde et ça semblait donc bien parti qu'ils s'entendent plutôt bien ou du moins que le feeling passe bien pour cette soirée. Et puis forcément, il avait merdé, un petit peu et s'était rattrapé lamentablement... mais vu qu'ils semblaient du même bord, il n'avait pas vraiment à s'en faire. Il se voyait mal oublietter quelqu'un juste par ce qu'il avait prononcé malencontreusement deux mots en trop.
« Roi de la gaffe, donc ? »
« D'la boulette, plutôt... ou alors juste le fait que j'ai une trop grande gueule que j'ai du mal à fermer.»
Ouais, il le savait et il fallait bien l'avouer qu'il n'était pas le mec le plus finaud, pour ne pas dire que c'était plus un boulet attachiant qu'autre chose. Mais bon, les quelques qualités qu'il avait semblaient suffire à ses amis pour rester. C'était donc le principal, les autres, il fallait bien avouer qu'il s'en fichait un peu. Il n'était pas là pour plaire à tout le monde de toute manière. En attendant, les voilà qui plaisantaient notamment sur l'état de leur foie le lendemain.
« J’en ai quelques uns d’avance sur toi, donc je pense que je vais salement bouffer demain… mais ouais c’est le jeu. »
« J'ai un peu perdu l'habitude de boire, alors bon … je crois que je vais être dans un sale état aussi.»
Sans compter les quelques medocs qu'il prenait en plus, mais ça, il n'allait pas le dire non plus. Il imaginait déjà Margo et Neo piailler sur son état, mais sur réjouir par ce qu'il essayait de passer à autre chose. Et en plus, ces folles, elles seraient capables de vouloir lui faire faire de l'activité physique ou quelque chose comme ça plutôt que de le laisser se reposer. Et voilà qu'ils parlaient déjà du lieu où ils allaient pouvoir se poser. Il sous-entendait clairement qu'ils allaient pouvoir transplaner... mais il avait préféré rajouter que d'abord ; le principal pour l'un et pour l'autre il fallait montrer, prouver qu'ils étaient bien des sorciers. Qui aurait cru qu'ils allaient devoir en arriver-là ? Mais c'était obligatoire, il voulait être sûre de ne pas ramener une Moldue, une de ces tarées, qui voulait exterminer les sorciers... mais en attendant, ils pouvaient bien boire cul sec ? N'est-ce pas ? Ca ne leur ferait pas de mal.
« Allez, on fait ça, cul sec. Prouve que tu sais avaler, je serais pas seule. »
«Il n'y a pas que ça, que je sais bien avaler. »
Gary, voyons ! Mais bien sûr qu'il pouvait dire qu'il parlait de la nourriture...ça passerait crème, sans vouloir bien sûr faire un mauvais jeu de mots. Il le prit avant de le boire cul sec en faisant à la fin une légère grimace, bordel, ça déchirait vraiment. Jordane avait fait la même chose. Bien, comme ça, ils allaient être aussi bourrés l'un que l'autre.
« Allez, viens me tester beau gosse, j’aime les défis. » il eut un petit gloussement amusé au sous-entendu... peut-être qu'ils ne voyaient pas le même d'ailleurs... si ça se trouve, il y en avait même pas dans la bouche de la jeune femme, tout le monde n'avait pas l'esprit aussi mal placée que lui. Allez, viens, on s'éloigne un peu des gens … « Tu sais que c’est toi qui me rends parano là par contre ? »
Il haussa par contre un sourcil un peu perplexe avant de lui faire un sourire un peu confus. Ouais, ça n'avait pas été le but, il n'avait pas besoin de s'exprimer là-dessus, elle comprenait très bien les enjeux de toute manière
« Comme ça on sera deux à l'être. C'est juste que je ne veux pas mettre en danger ma colocataire.» Il la regarda droit dans les eux plongeant son regard bleu dans celui de la jeune femme « Je ne voudrais pas emmener le loup dans la bergerie ; même si je serai plutôt du parti de te croire directement.»
Il avait avancé vers un passage qui emmenait vers le monde magique et s'était arrêté devant, vérifiant que personne ne pouvait les voir.
« J'te propose de traverser un premier, pour te prouver que tu n'as rien à craindre. Je t'attends de l'autre côté.»
Si elle était Moldue, elle pouvait bien sûr agir contre lui à ce moment-là, mais elle serait probablement vite arrêtée... et puis, il avait envie de lui faire confiance. Il avait pris un passage qui amenait vers des commerces, et non directement vers des lieux d'habitations. Il sortit discrètement sa baguette pour faire ouvrir le passage. Il ne quitta pas l'ombre d'un instant la jeune femme des yeux, quitte à marcher à reculons pour pouvoir l'arrêter la pétrifier au moindre geste suspect. | | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Jeu 3 Déc 2020 - 16:50 « D'la boulette, plutôt... ou alors juste le fait que j'ai une trop grande gueule que j'ai du mal à fermer.»
« ça revient pas mal au même ça. »
Elle avait été de ce genre là. A ne pas savoir se la fermer. Pourtant, à l’origine, Jordane était le genre d’enfant effacée, la bonne élève, celle qui n’élevait jamais la voix, celle qu’on n’entend pas. Celle qui aurait finie bouffée par les autres. Celle enfant s’était trouvée enterrée bien des années plus tôt. Enterrée par la colère. Pourtant, celle qui l’ouvrait parfois sans réfléchir, celle qui savait tant cracher son venin avait fini par apprendre à se maîtriser. C’était toutes ces heures passées en sport de combat qui jouaient à présent et lui permettaient d’encaisser comme elle le faisait au sein de la Garde tout en gardant une certaine maîtrise de soi.
Y compris malgré l’alcool.
« J'ai un peu perdu l'habitude de boire, alors bon … je crois que je vais être dans un sale état aussi.»
« Hey c’est bien, on sera deux à en chier comme ça ! Il faut partager dans la vie, c’est important écoute.. ! »
Chacun de notre côté, imagines pas que je passerais la nuit complète avec toi, ce serait bien mal me connaître.
«Il n'y a pas que ça, que je sais bien avaler. »
« Super ! Comme ça on fera des concours… » … Ouais, c’est sale. Hey, on n’a jamais dit qu’elle n’était pas déjà bien allumée, à coup de shots toute la soirée. « Ou pas. Nan, en fait c’est crade, oublie. »
Conversation banale dans une telle situation ? Disons que oui. Un peu plus, finalement, que ce qui avait suivi. Dans quel monde vivaient-ils pour en arriver là ? La parano commençait à s’insinuer dans leur vie comme une réelle normalité.
« Comme ça on sera deux à l'être. C'est juste que je ne veux pas mettre en danger ma colocataire.»
« Ah mais je comprends bien. »
« Je ne voudrais pas emmener le loup dans la bergerie ; même si je serai plutôt du parti de te croire directement.»
Moi j’aime bien faire entrer le loup dans ma bergerie.
… Ahem.
« Je prends la comparaison comme un compliment. Mon côté animal est moins fourbe que ça, rassures-toi. »
Bien plus assumé, dans les braises de son regard d’opale.
Il y avait quelque chose d’amusant à le voir prendre des précautions contre elle quand elle pouvait avoir les mêmes doutes le concernant - ce qui était le cas – et que… si on prenait un léger recul sur la situation, dans le fond, elle n’était qu’une femme suivant un homme dans des ruelles sombres. Une femme parfaitement consciente des dangers qu’elle pouvait prendre. Mais quoi ? On cesse de vivre quand le danger peut se trouver à chaque coin de rue ? Lilian lui était tombé dessus sans qu’elle n’ait eu besoin de chercher la situation. Elle en extrayait une certitude : ça pouvait arriver n’importe où, n’importe comment.
Elle marchait pour tant calmement, notant qu’il se dirigeait en effet vers un portail.
« J'te propose de traverser un premier, pour te prouver que tu n'as rien à craindre. Je t'attends de l'autre côté.»
« Ben disons que si tu te barres maintenant, ça sera un lapin assez douloureux pour mon égo. »
Un demi sourire moqueur et elle l’observait passer en douce à travers le passage sans jamais la lâcher du regard, clairement sur le point de répliquer si elle faisait le moindre geste. Et la jeune femme… avait été très tentée de sortir son téléphone, ou n’importe quelle autre connerie du genre qui puisse l’inquiéter. Mais elle n’en avait rien fait, l’observant disparaitre, déjà parfaitement persuadée qu’il était bien sorcier. Et pourtant, malgré tout, une partie d’elle restait attentive au moindre signe qui puisse lui faire penser à une arnaque.
On en est vraiment là ?
Oui.
C’était donc avec un soupir agacé, levant les yeux au ciel qu’elle n’avait pas tardé à passer à son tour, disparaissant au coin d’une statue après s’être bien assurée que personne ne la voyait et que le sortilège qui entourait les lieux était toujours fonctionnel.
Baguette en main, voilà qu’elle apparaissait de l’autre côté, s’assurait que Gary ne montrait toujours pas de signes d’hostilité avant de la ranger, le rejoindre pour passer ses bras autour de sa nuque, saisissant ses lèvres.
« Rassuré ? J’ai l’droit à un pur feu maintenant ? Ou tu veux continuer de noyer la goule ? »
Pauvre goule. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Sam 5 Déc 2020 - 12:32 « ça revient pas mal au même ça. »
« Ouais, je sais... Mais je préfère quand même le préciser.»
Même si ça ne servait à rien, il s'en contrefichait. Il avait eu envie de le dire alors il ne s'était pas gêné et déjà qu'il était sans filtre avant, il fallait bien avouer que maintenant qu'il était en plus assez imbibé d'alcool c'était encore pire. Il n'avait jamais su trop taire, la faute à la vie à son envie de défier parfois l'autorité qu'était l'orphelinat/le foyer. L'envie, d'imiter les plus vieux lorsqu'il était gamin, d'être intégré, apprécié. Et puis ça faisait parti de lui, tout simplement.
« Hey c’est bien, on sera deux à en chier comme ça ! Il faut partager dans la vie, c’est important écoute.. ! »
«Je suis pour le partage. Pas forcément de tout ; mais dans la plupart des cas. Et probablement à un point que tu n'imagines pas. »
Par ce qu'au final, ceux qui acceptaient de « partager » leur petit ami étaient rares. Il en avait eu des questions, des gens qui ne comprenaient pas, qui remettaient en doute leurs sentiments l'un envers l'autre d'autant plus lorsque Klara était entrée dans la balance. Et lui, avait du mal à comprendre ce qu'ils ne comprenaient pas, par ce qu'il n'y avait pas de mot pour ça, il n'y avait pas d'explication. C'était juste comme ça. Il le ressentait juste au fond de ses titres, de son être. Il pouvait aimer, partager plusieurs personnes sans souci.
Et puis, il y avait eu la blague sur avaler, à laquelle il ne s'était pas gêné de répondre, si elle voulait le foutre mal à l'aise, il en faudrait beaucoup plus.
« Super ! Comme ça on fera des concours… Ou pas. Nan, en fait c’est crade, oublie. »
« En soi, c'est du naturel.»
Oui, non. Gary. Là on s'arrête tout de suite ! On ne va quand même pas entrer dans ce genre de débat ! Par ce que là ça allait vraiment finir crade. Il se racla la gorge. L'alcool jouait peut-être un peu trop sur son filtre à paroles qui était déjà trop inexistant en temps normal. Mais le sujet sérieux avait vite repris, il lui avait expliqué qu'il ne voulait juste pas mettre sa coloc en danger ni ramener le loup dans la bergerie.
« Je prends la comparaison comme un compliment. Mon côté animal est moins fourbe que ça, rassures-toi. »
Sourire en coin.
« Il me tarde de le découvrir, ton côté animal, s'il n'est pas fourbe est-il plus du genre sauvage ou docile, même si je ne sais pas pourquoi je penche plus pour la première solution.»
Probablement par ce qu'elle n'avait pas grand chose de docile dans sa posture ou sa façon de parler et cela l'arrangeait bien. Il préférait ça. Il avait trop peur de blesser les personnes trop dociles, trop gentilles.
Ils avaient donc bougé vers un lieu où se trouvait un passage, prenant sans aucun souci pour lui les ruelles sombres. C'était stupide, si elle avait pu prévenir ses copains non majs et qu'elle faisait parti de ce groupe de fou, il risquait d'être vite cuit... mais il avait quand même envie de pendre le risque, par ce que quelque chose au fond de lui, lui disait que ça valait le coup de prendre le risque, par ce qu'il la sentait plutôt bien au final !
Histoire de montrer patte blanche et qu'il ne se moquait pas d'elle, il lui dit qu'il allait passer en premier ainsi c'est lui qui prendrait le plus de risque !
« Ben disons que si tu te barres maintenant, ça sera un lapin assez douloureux pour mon égo. »
« Je serai vraiment très con de laisser une telle occasion passer.»
On le dirait pas, mais c'était un compliment pour lui dire qu'elle était vraiment magnifique. Pas de poésie, de mot doux. Il avait donc fait ce qu'il avait prévu et l'attendit sagement de l'autre côté, impatient et quand même un peu stressé de vérifier qu'il ne s'était pas trompé. Et bientôt, elle aussi traversa le passage baguette à la main avant de la ranger. Parfait ! Rapidement elle avait passé ses bras autour de sa nuque, l'embrassant, baiser qu'il prolongea sans se faire prier.
Feu qui s'imprégnait de plus en plus dans son organisme.
« Rassuré ? J’ai l’droit à un pur feu maintenant ? Ou tu veux continuer de noyer la goule ? »
Quelle goule ? Ca devait être un équivalent à noyer le poisson, jugea-t-il. Il lui dédia son plus beau sourire.
«Je t'avais dis jamais deux sans trois … je connais un bar sympa à deux pas d'ici. Va pour le pur-feu, après tout sera plus fou … et flou probablement.»
Il se détacha d'elle, un peu à regrets il faut bien l'avouer, mais commença à marcher vers le bar en question, hop, ils allaient vite boire, continuer de réchauffer leurs esprits comme ça et après, direction chez Neolina. Excellent plan. Si elle ne fuyait pas avant, mais pour l'instant ses bourdes et sont humour ne l'avaient pas fait fuir. | | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Mar 8 Déc 2020 - 23:43 «Je suis pour le partage. Pas forcément de tout ; mais dans la plupart des cas. Et probablement à un point que tu n'imagines pas. »« Si tu le dis. »De quoi parlait-il ? Elle n’en avait aucune idée mais doutait d’être de ceux qui ne veulent pas comprendre. Il ne savait rien d’elle et elle ne dévoilerait rien de plus. Ni sa manière de vivre, ni ce qu’elle était prête à accepter ou non, et certainement pas ce qu’elle savait partager ou non. Car elle n’était pas du genre à exprimer le moindre sentiment, encore moins à les accepter, alors de là à les partager… Grand dieu, n’entrons pas dans ce genre de débats à moins de risquer la crise cardiaque de la jeune et belle flippée des sentiments. Celle-là même dont le seul type qui ait pu entrer dans une telle case venait de se faire agresser alors même qu’elle pleurait encore son meilleur ami. Enfin, pleurer. On se comprend. « Il me tarde de le découvrir, ton côté animal, s'il n'est pas fourbe est-il plus du genre sauvage ou docile, même si je ne sais pas pourquoi je penche plus pour la première solution.»Voilà, mieux. « Pourquoi, j’ai pourtant bien la gueule de la gentille poupée qui dit oui non ? »Son père lui chantait ça, quand elle était enfant. ‘C’est une poupée.
Qui fait non non non non non non,
Toute la journée,
Elle fait non non non non non non
Elle est, elle est tellement jolie
Que j'en rêve la nuit
C'est une poupée qui fait non, non, non, non
Toute la journée elle fait non, non, non, non
Personne ne lui a jamais appris
Qu'on pouvait dire oui’ Non, en effet, tu ne m’as pas appris.Ce qui était ironique, c’était qu’à l’époque, c’était elle, qui disait oui. Et sa sœur, qui s’acharnait aux ‘non’. Sauf que le père avait déserté, la mère s’était faite tuer. Et la poupée s’était mise à hurler le ‘non’ comme un étendard, une force de vivre, une puissance d’exister. Parce qu’on attend que les femmes disent oui, toujours oui, irrémédiablement oui, indubitablement oui. Immédiatement oui. Sans hésitations aucune. Comme si tout ça était un dû. Alors elle s’était mise à le cracher, le ‘non’. Et dès l’instant où elle acceptait de dire oui, à un putain d’inconnu. A un putain de type qui lui volait des sentiments qu’elle s’était pourtant jurer de ne pas ressentir, même s’ils étaient fébriles, embryonnaires, erratiques... ce type l’avait sans doute finalement trahie. Voilà pourquoi la poupée disait non. Pourquoi dire oui ? Elle enterrait ces pensées, les assommait sous des shots d’alcool, les tordait, les violentait, les envoyait valser contre les murs d’une boite surchauffée où le son lui vrillait les tympans. Parce que là, noyés d’alcool, de bruit et de sexe, elle réussissait enfin à les ignorer. C’est vrai. Personne m’a appris. Et qui ? Qui lui avait appris à partir en pleine nuit dans des ruelles sombres avec un inconnu paranoïaque alors qu’elle-même se méfiait profondément de tous et chacun ? Qui lui avait appris à se détruire ainsi ? La vie est une pute, cherchez pas plus loin et buvez, ça aide. « Je serai vraiment très con de laisser une telle occasion passer.»« C’est certain. »Est-ce qu’elle entendait le compliment ? Pas vraiment. A ses yeux, elle n’était surtout qu’un corps qui avait envie de lui, un corps tout offert, clairement consentant. Que ce soit elle ou une autre, cela reviendrait strictement au même, et c’était là une réaction parfaitement naturelle. Pour autant, au moment de passer, elle s’était méfiée, prête à réagir au quart de tour. Mais elle y allait tout de même, avançait, consciente de l’inconscience. Poésie d’une demoiselle alcoolisée. «Je t'avais dis jamais deux sans trois … je connais un bar sympa à deux pas d'ici. Va pour le pur-feu, après tout sera plus fou … et flou probablement.»Elle lâchait ses lèvres, se laissait entraîner dans son sillage, un petit sourire moqueur aux lèvres. « Sérieusement ? Tu repousses le truc alors que je te suivais chez toi ? Audacieux je suppose. » Le petit sourire s’étirait en coin, ses yeux brillants s’amusaient du recul qu’il prenait avant de la ramener. La raison ? Elle lui échappait. C’est quoi ? L’envie de me connaître ? Hey, arrête ton char. C’était du tout cuit, tu joues avec le feu là mon grand. Et pourtant, elle le suivait jusqu’au bar. Fréquenté. Pas vraiment le genre isolé. Une née moldue, ancienne de Poudlard, dans un bar sorcier fréquenté, pas véritablement en possession de ses moyens ? Alors que Lilian courrait encore ? Qu’elle pouvait croiser des gens comme les anciens Supérieurs ? La grimace, elle n’avait pas étiré ses traits, s’était faite muette, en sous-texte, uniquement présente dans son fort intérieur. Alors elle l’arrêtait avant qu’ils n’y rentrent, accrochait son regard puis ses lèvres et, d’un mouvement vif, le plaquait au mur, prenant sa lèvre entre ses incisives où elle glissait avant que le baiser ne se fasse appuyé, fougueux, pressant. Et d’une main, elle faisait glisser ses doigts contre sa cuisse, en effleurant l’intérieur, remontant d’une lenteur mesurée jusqu’à son entrejambe qu’elle titillait à son tour. « T’es vraiment sûr que tu me ramènes pas chez toi tout de suite ? »Rien qu’un souffle, suave et avide. Attention car tu pourrais rêver cette nuit,
D’une poupée qui avait dit non. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Ven 11 Déc 2020 - 21:59 S'il le disait.... et bien oui, il le faisait et il assumait totalement en plus grand con qu'il était. Bon, c'était probablement plus une private joke de lui à lui-même mais ça lui convenait quand même tout à fait. On était jamais mieux servi que par soi-même de toute manière, comme ça il était son propre bon public ! Mais trêve de plaisanterie, le but était quand même de partager quelque chose de sympa avec la belle dame, il lui avait donc dit qu'il lui tardait de découvrir son côté animal. Voilà, comme ça au moins c'était quand même beaucoup plus clair n'est-ce pas ? Il n'y avait pas 36000 manières de l’interpréter d'après lui !
« Pourquoi, j’ai pourtant bien la gueule de la gentille poupée qui dit oui non ? »
Il fit mine de réfléchir quelques instants. Voyons voir réfléchissions bien... est-ce qu'elle avait l'air d'une poupée ? Ouais, peut-être un peu... mais … mais ça aurait été trop sympa de dire ça et pas franchement drôle. Lui, il préférait les petites vacheries quand même... même s'il savait qu'ici il devait éviter de trop en dire s'il ne voulait pas finir avec une belle béquille. Chaud devant !
« Disons qu'une poupée qui cause ça me fait plus penser à un film d'horreur qu'autre chose ; on va rester juste sur le côté un peu animal.»
Ouais, par ce que bon le côté chucky moyen-moyen niveau érotique. D'ailleurs il préférait éviter d'y penser par ce que c'était à se filer quelques frissons pas nécessaire et peut-être même à éveiller sa parano qui était déjà plutôt du genre insomniaque. Nouveau compliment bientôt dans la bouche de l'homme qu'il lui dit qu'il ne voulait pas laisser passer une belle occasion de la mettre dans son lit. D'accord, niveau compliment, ce n'était pas du haut niveau, mais dans sa bouche ça en restait un. Risible, garçon. Il eut un très court rire amusé lorsqu'elle rajouta son c'est certain.
Et bientôt alors que la soirée était plus que prometteuse, voilà qu'il s'entendit dire qu'il voulait bien lui payer un autre verre avant de passer à une occupation bien plus intense et plaisante. Pourquoi faire durer le plaisir et attendre ? Peut-être par ce qu'il avait ce côté un peu joueur, par ce qu'il avait envie de profiter de la soirée. Elle avait lâché ses lèvres et le regardait sourire moqueur. Il sentait venir la raillerie.
« Sérieusement ? Tu repousses le truc alors que je te suivais chez toi ? Audacieux je suppose. »
Adacieux ou stupide, il n'y a qu'un pas parfois entre les deux.
« J'aime bien tenir mes promesse, et on a encore toute la nuit devant nous, n'est-ce pas, même si j'en conviens, elle est bien avancée, autant en profiter à fond.»
Il l'avait emmené dans un bar, assez fréquenté. L'angoisse montait un peu, il faut bien l'avouer, mais en même temps, il ne voulait pas s'arrêter de vivre. Il aurait put-être dû lui demander son sang, histoire qu'ils ne soient pas deux nés-moldus ici... avec leurs possibles ennemis. Ou même si elle n'était pas recherchée. Ahaha, c'est vrai que ce sont des questions qui ne se posent pas, surtout lorsqu'on veut passer un bon moment, en profiter. Lui se fichait bien de son statut de sang, si elle était recherchée ou pas.
Elle l'avait finalement arrêtée avant qu'ils ne rentrent, il la questionna du regard ne comprenant pas bien son changement d'avis, mais il n'eut pas vraiment le temps de se poser beaucoup plus de questions de déjà elle l'avait plaqué au mur, et l'avait embrassé. Pas qu'un peu. A en faire perdre la tête. Esprit consumé par le désir qui n'arrivait plus à penser à autre chose. D'autant plus que bientôt elle avait un peu trop fait glisser ses doigts contre sa cuisse. Déglutir difficilement.
Ok. On reste calme.
« T’es vraiment sûr que tu me ramènes pas chez toi tout de suite ? »
« Ok. De suite.»
Et voilà qu'il les fait transplaner jusque dans sa chambre. Vérification rapide que la porte est close histoire que personne ne voit des choses qui pourraient s'avérer gênante même si Neolina l'a déjà vu avec beaucoup moins d'habits.
Respiration accélérée tandis qu'il essayait de se calmer un peu, mais rapidement il avait fondu sur elle pour la pousser jusqu'à un mur l'embrassant de nouveau, profitant de cette proximité, de cette intimité pour cette fois passer ses mains sous les habits de la jeune femme, profitant de sa chaleur de son ventre, de son dos, sentant clairement ses muscles, sa silhouette parfaite.
Nouveau baiser langoureux, fougueux, quelque part peut-être avec de l'espoir, du désespoir. Les Oublier. Pouvoir passer à autre chose. Lei-motiv.
Il lui fit passer son haut par-dessus sa tête pour qu'elle enlève cette tenue à présent inutile, admirant, profitant ainsi de la vue. Dommage pour elle, quelques instants plus tard, elle n'aurait plus forcément le même spectacle, même s'il avait regagné un peu de muscles, ce n'était pas encore au top, mais surtout, il restait la cicatrice de son « affrontement » avec Azalea, en espérant que cela ne la rebute pas. Sanae n'avait pas eu l'air dérangé mais tout le monde n'était pas comme l'autre sorcière.
Promesse du troisième verre envolée. Il aurait toujours l'occasion de lui payer une autre fois.
| | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Ven 11 Déc 2020 - 23:58 « Disons qu'une poupée qui cause ça me fait plus penser à un film d'horreur qu'autre chose ; on va rester juste sur le côté un peu animal.» « ça m’va ! » Et animale, elle pouvait l’être. Elle voulait l’être, dégageant au loin cette petite fille blessée, effrayée, qu’elle était dans le fond. Elle la foutait aux oubliettes, la bâillonnait, l’arrachait à la lumière pour la contraindre aux ombres du déni. Elle n’était plus, la vulnérable. Supplantée, arrachée, lacérée. Elle l’écrasait bien au fond d’elle-même, lui tournait le dos, la niait du plus profond de son organisme, avec toute l’énergie du désespoir. Non, elle ne pouvait ni parler, ni pleurer, ni geindre de toute la souffrance du monde qu’elle macérait pourtant en elle. Car si jamais elle se mettait à s’exprimer, ç’en était fini. Et Jordane ne pouvait pas mettre un genou à terre en cet instant. Elle ne pouvait se laisser aller à la facilité, à la faiblesse, à l’oubli. Sinon elle serait incapable de respirer encore, incapable de faire face, incapable de se battre pour ses propres valeurs. De se battre pour elle-même, à vrai dire. Si cette petite fille s’exprimait, là maintenant, elle emporterait l’adulte. Elle tuerait la guerrière. Elle les enverrait toutes dans les ombres de l’oubli. Alors la femme s’imposait, plus forte, plus violente, plus exigeante parce qu’elle en avait besoin. Besoin de vivre, besoin d’exister, besoin d’attirer les regards, de crasher les existences. Besoin d’être, plus fort que tout, plus fort que le mépris et la violence. Besoin d’être, plus encore qu’eux. De faire passer ses besoins, ses envies, ses désirs bien avant ceux des autres. Parce que si elle ne le faisait pas, peut-être disparaitrait-elle totalement ? Dès ce soir. Avec lui. Enzo, pris ce soir. Dommage. Sans doute n’aurait-elle pas cherché l’oubli d’une manière aussi malsaine si ça s’était fait avec lui. Plus joyeuse. Mais elle débranchait en cet instant. D’elle. De tout ce qu’elle était. Il n’y avait plus qu’un corps en recherche. Recherche d’ivresse et d’humanité sans pour autant accepter réellement la seconde. Recherche de plaisir, finalement, bien au dessus de tout. Vibrer pour ne pas se sentir plonger. Vibrer, pour redonner un sens à ce qui n’en avait plus. Alors s’ils passaient les portes de ce bar, elle risquait de finir la soirée les armes à la main. Et elle n’était pas assez ivre pour se détruire à ce point. Une bonne chose, sans doute, qu’elle sache encore distinguer la ligne de non retour. La situation aurait sans doute tourné autrement s’il n’y avait pas la Garde. Mais là, elle préférait s’isoler. Rester sérieuse, se limiter, rester concentrée sur ses premières dérives et non laisser les secondes prendre le contrôle. Alors elle lui arrachait ses idées de contre soirée, venait choper tout son désir, l’enflammer sans autre option que de la suivre, de l’emmener ailleurs. Ecorche mes ailes, envole-moi,
T’ais-je dis. Elle l’avait senti se tendre à son toucher, aurait presque pu voir le flux erratique de son sang percuter ses veines, filer dans son organisme complet alors que son cœur accélérait la cadence, le désir le prenant au bassin, cognant en lui avec virulence. Et son souffle qui s’accélérait avec violence, il faisait monter en elle la puissance mordante de l’Envie. Elle plantait ses serres dans ses muscles, creusait son ventre, mordait ses reins. Elle la percutait comme elle se serait pris un platane alors qu’il transplanait, l’emportant avec lui pour apparaitre ailleurs, dans une chambre inconnue. Elle la giflait, alors qu’il la plaquait contre un mur, faisant vibrer ses muscles autant que son épiderme, son cœur s’envolant de désir dans sa poitrine. Encore ! La pensée de Lilian, l’emportant dans sa cave, les risques associés à se trouver chez un inconnu de plus ? Se serait malsain de dire que ça la tordait plus encore de désir ? Sans doute. Et pourtant, c’était là, cognant en elle, cramant ses veines du poison de l’envie. Plus fort. Un gémissement avide passait ses lèvres alors qu’il passait ses mains sous son haut, capturant sa peau, prenant ce qu’il désirait sans demander. Chaque contact, chaque caresse, chaque pression de ses paumes, de ses doigts contre ses muscles cramait un peu plus son organisme en attente. Dans ses veines, la fureur du désir crépitait, faisant frémir son épiderme à chaque centimètre parcouru alors qu’elle-même découvrait son corps, accrochait son dos, agrippait ses épaules, froissait le tissu de son haut, capturant ses muscles qu’elle pressait, impatiente. Un corps. Un de plus. Un autre qui la rendait dingue, l’embrasait, déconnectait enfin ses neurones là où l’alcool échouait lamentablement. Et d’une jambe passée contre lui, elle l’attirait plus prêt, brutalement, son bassin cherchant le sien, ondulant déjà, quémandant la violence du désir, les trombes du plaisir. Troupeau lancé en plein galop, elle voulait cette brutalité de l’oubli venu la percuter, son corps contre le sien, coincé contre le mur. En flammes. Oublier, oui, pour chacun d’entre eux. Son haut passait au dessus d’elle, atterrissant au sol elle ne savait où, se contrefoutant de ce genre de détails. Non, elle, elle l’observait avec un sourire en coin, affirmé, avide, vorace. Le voir l’observer, la dévorer du regard était un plaisir égoïste qu’elle ne se refusait pas. Le voir aimer ce qu’il pouvait voir. Exercer sur lui ce désir, ce contrôle, quelque part. Le provoquer, d’une simple poitrine qui s’abaisse, se relève, d’un simple frémissement musculaire, d’une simple lèvre coincée entre ses canines. Vorace, oui. Tout en elle flambait. Ais envie de moi. C’est ironique, ce besoin d’être vu et désirer quand ce même désir lui soulevait le cœur parfois. Ses mains n’attendaient pas, elles, parties, déjà, défaire la boucle de ceinture, presser l’intérieur de sa cuisse, passer autour de l’une, l’attirant de nouveau contre elle, laissant le plat de sa paume le caresser sans gène, accrochant son fessier pour remonter jusqu’à son intimité, en savourant les contours, déjà évidents sous le tissu trop étroit à présent. Un instant à s’attarder, pas plus, et déjà elle le délestait de son haut, ses doigts glissant contre lui, le découvrant, le cherchant. Une plaie. L’envie, vibrant plus fort encore. Qui es-tu ? Qu’as-tu vécu ? Pourquoi cette proximité d’un passé tortueux provoque-t-elle l’envie, exigée, fiévreuse. Les cicatrices chez elles ? Minimes, essentiellement. Il restait pourtant la brûlure, noire, brune, rouge, violacée, selon les moments, sur son bras. Percute-moi.
Envoie chier les flammes de nos passés. De nouveau, elle l’attirait, en plaquait voracement le bassin contre elle, lâchant un râle de désir contre son oreille, ses ongles venant mordre la peau sous le jean après être descendus le long de ses reins pour passer une nouvelle barrière. Parce qu’elle se foutait des limites, se foutait de la décence, se foutait des règles qu’on donne aux jeunes filles bien élevées. Je tiens plus de la chienne que de la poupée. Valeurs personnelles. Ses lèvres dans son cou, en mordant l’épiderme, en dégustant le gout, remontant jusqu’à son oreille, en glissant la peau entre ses dents. Et son bassin cherchait le sien, toujours plus intensément, goutant les décharges de plaisir qui ne manquaient pas de se planter en elle à chaque geste appuyé contre son propre corps avide. | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Mar 19 Jan 2021 - 21:57
Et il ne reste finalement que l’écume et le grondement lointain de l’océan qui n’en a pas eu assez encore à ravager.
Les doigts plantés dans son torse, la jeune femme reprenait son souffle, engloutie de décharges vives, la poitrine se soulevant par secousses sèches tandis que le long de son dos glissait une gouttelette de sueur sur l’épiderme brûlant. Son souffle s’écrasait sur lui alors qu’elle laissait retomber son visage vers l’avant dans un petit rire.
« Tu vois qu’un verre de plus c’était pas nécessaire. »
Tient, le monde a arrêté de tourner. Le sexe possède-t-il des capacités d’évacuation de l’éthanol autant qu’il est antimigraineux ? Peut-être. Ou peut-être n’est-ce qu’une illusion fugace. Sans doute. Ce ne serait pas la seule illusion de la soirée. Car l’océan grondait, encore avide, et elle l’entendait mugir là, au loin, au fond de sa cage thoracique. Il ne demandait qu’à s’écraser. Encore. Encore plus fort. Comme si le fait de le connaître à présent, d’avoir obtenu ce qu’elle désirait la faisait passer à d’autres envies, d’autres volontés. Jusqu’à ne plus en pouvoir. Jusqu’à trouver le danger peut être.
Alors elle se redressait, ses cheveux aux reflets d’un soleil éteint captant l’éclat de la lampe allumée au plafond, et d’un geste elle se redressait, s’appuyant dans un léger choc sur ses pectoraux, demeurant un instant la poitrine suspendue au dessus de son visage.
« Merci pour le verre. »
Et ses pieds nus retrouvaient le contact du parquet tandis qu’elle cherchait du regard ses affaires avant de les rassembler pour les passer.
| | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | Sam 23 Jan 2021 - 17:15 L'envie, le plaisir à l'état brut. Pur. L’allégresse. Tout qui s'entremêlait, se mélangeait jusqu'à l'extase. Jusqu'à la fin. L'Oublie avait bien été là et le retour à la réalité serait probablement un peu brutal, mais c'était une bonne chose. Par ce que cela prouvait qu'il pouvait quand même oublier un peu, même si ce n'était qu'un court et que la situation pourrait dans l'avenir se passer de façon à ce qu'il soit moins dépendant affectivement d'Esteban ou de Klara, du moins il fallait l'espérer. Il était beaucoup trop tôt pour le dire et il ne savait pas non plus le déclic qu'il faudrait exactement pour cela. En attendant, il voulait profiter du moment présent, de l'alcool qui embrumait toujours son esprit, de la magnifique femme qui partageait son lit.
Le temps qu'ils reprennent leur respiration, est-ce qu'il la matait peut-être un peu trop ? Tout à fait. Mais en temps, elle était divine. Elle semblait en meilleure condition physique que lui si bien qu'il galérait un peu plus à reprendre un souffle un peu plus normal. Et bientôt, elle avait eu un petit rire avant de s'exprimer la première.
« Tu vois qu’un verre de plus c’était pas nécessaire. »
« Tu n'es pas du genre à dire que c'est toujours bien un verre supplémentaire ? Ou que ce n'est pas de refus ?» avait-il glissé en plaisantant.
Comment est-ce qu'il se sentait ? Bien, peut-être même un peu revigoré. Au moins cette fois il n'avait pas tourné pitoyablement de l'oeil... N'est-ce pas Sanae ? Et puis, il y avait aussi la fatigue du corps, de l'esprit. L'apaisement. Quelque chose, une petite voix qui continuait de crier, d'hurler en lui, qui semblait presque vouloir être libérée, mais il la fit taire. Ce n'était pas le moment que Conscience se plante trop dans le décor.
« Merci pour le verre. »
« Avec plaisir, j'espère qu'il y aura une occasion de s'en prendre un autre, une autre fois.»
Il la regarda chercher ses vêtements puis s'habiller avant de faire même histoire de la raccompagner à la porte si elle le souhaitait.
« Tu veux pas manger un bout avant de repartir ?» proposa-t-il tandis qu'il ouvrit la porte une fois que sa comparse fut rhabillée, lui faisant signe de le suivre « Et là, si tu veux tu as les toilettes.» sait-on jamais.
Et c'est à ce moment-là que déboulant d'une autre pièce Neolina apparut et s'arrêta net en voyant non pas qu'il avait ramené quelqu'un mais Jordane. Elle n'avait pas dit un mot mais à la tête qu'elle faisait, elle voyait bien qu'elle la connaissait la belle blonde. Finalement Hampton glissa quelque chose qui ressemblait à un bonsoir et à la prochaine, comme quoi elle allait les laisser tranquille, vaquer à leurs occupations.
« Ben t'as rencontré ma coloc.» dit-il joyeusement en faisant semblant de ne pas avoir remarqué qu'il était possible qu'elles se connaissent.
Quelques paroles supplémentaires avant qu'il laisse partir la jeune femme.
Il hésita quelques instants mais décida d'aller se coucher pour se reposer... plutôt que d'aller papoter avec son amie.
| | |
| Gary Gatiss Âge personnage : 31 ans
Hiboux postés. : 2932
Date d'inscription : 20/01/2019
Crédits : gif tumblr; skvwalkcrs avatar me
Double Compte : Thedore; Dorofei; Warren; Timothy; Neolina ; Naveen & Loan
| | Lun 15 Fév 2021 - 21:00 Jordane n’avait pas spécialement envie de rester plus longtemps. Moins stable qu’elle pouvait l’avoir été avec Naveen, moins apaisée qu’elle l’avait été avec Kezabel, moins amusée qu’avec Enzo, elle voulait simplement continuer, s’oublier, rechercher la violence d’une action sans doute destructrice. Elle écoutait, sans plus aucune analyse, le tourbillon de ses envies. Sortir. Reprendre. Boire. Baiser. Sans complexes. Mieux, s’il y en avait un que ça pouvait blesser, elle prenait. Oui, elle se conformait à une image qu’elle développait parfois, se drapant dans la luxure et le vice, se réfugiant dans ce qui n’avait ni sens ni importance, fuyant la récurrence de ses angoisses, la fulgurance des émotions. Pour faire comme si rien n’avait d’importance, comme si elle n’était personne. Juste une trace fugace dans l’esprit d’un inconnu qu’elle voulait rendre fou, dont elle voulait sentir le regard envieux sur ses courbes avant de disparaitre, se coupant de lui, lui faisant perdre toute influence, tout contrôle, si maigre qu’il soit, qu’il puisse imaginer avoir sur elle. Pas de numéro, pas de nom, pas d’infos. Elle n’était rien. Qu’avait dit Alec déjà ? Ah oui. Rien qu’un fantasme. « Tu n'es pas du genre à dire que c'est toujours bien un verre supplémentaire ? Ou que ce n'est pas de refus ?»« Ok, tu marques un point ! »Tout comme elle était du genre à s’emparer de ce qu’elle désirait, sans chercher à s’en cacher… ou alors bien au contraire à cacher ses désirs et ses émotions, mais il s’agissait d’un tout autre problème qu’elle fuyait justement parfaitement en cet instant donné. Refus d’être elle, avec toutes ses contradictions, ses envies, ses besoins, ses peines et ses doutes. Refus d’entendre, de voir, de penser. Elle coupait tout, se rendait inaccessible, pour tous. Elle s’était sentie pencher vers une amitié forte, importante, durable avec Dorofei, se rendant compte qu’elle était capable de se relâcher face à lui. Alors elle avait disparu, sans prévision, sans explications. Pas mieux côté Enzo d’ailleurs, qu’elle n’avait pas cherché à appeler en cet instant, puisque cela aurait signifié quelque chose de plus… sain que ce qu’elle faisait à l’heure actuelle. Kezabel, on en parle ? Rejet, pur et net. Refus de parler, brusquerie des mots et des regards, fuite évidente. Sovahnn ne l’avait pas vue. Alec non plus. Pas plus qu’elle ne donnait de nouvelles à sa sœur ou son père. Pas plus qu’elle ne demandait à Layla comment elle allait. Et Lex ? Oh, Lex, elle n’avait pas envisagé une seule seconde de chercher à le voir ou ne serais-ce qu’à demander s’il allait bien après l’agression. Agression qu’elle aurait sans doute pu éviter. Et face à ses manques, ses erreurs, ses échecs, oui, elle préférait n’être que ça, un fantasme. Parce qu’un fantasme n’a pas d’impact réel. Il n’est pas important. Il n’est personne. Oui, le rejet était à la hauteur de l’angoisse latente. Et elle s’en délestait parfaitement. Ne cherchait juste pas à comprendre, à savoir, à voir. Elle était hors d’elle-même tout autant qu’un corps. Seulement un corps. Pas de passé, pas d’avenir, pas de présent. Alors elle ne restait pas, ne ménageait pas les sentiments de qui que ce soit, et certainement pas de Gary. « Avec plaisir, j'espère qu'il y aura une occasion de s'en prendre un autre, une autre fois.»« Ouais, pourquoi pas. »Pourtant, elle n’initiait pas un geste pour lui donner son numéro. S’il le faisait, très bien, mais il ne fallait pas compter sur la réciproque. Sans doute l’aurait-elle déjà oublié à l’aube levée. « Tu veux pas manger un bout avant de repartir ?»Le jean sur les jambes, remonté, elle le refermait sans vraiment prêter attention à quoi que ce soit. « Et là, si tu veux tu as les toilettes.» Pas con. Mais elle irait dans des toilettes publiques, celles d’un bar ou derrière une voiture, qu’importe. « Non merci c’est sympa. »Réponse toute faite, rejet complet de l’idée d’être autre chose qu’un désir de passage contre lequel on se crash sans retenue. Objet de désir, de mystères, imprenable tout autant que facile d’accès, un contraste parfait, répété, rassurant. Une bouffée d’air en pleine asphyxie. Il l’invitait à la suivre alors qu’elle passait sa première chaussure, passait la porte pour s’arrêter une seconde, en équilibre sur un pied, la seconde jambe pliée sur sa cuisse, attachant la chaussure droite en s’appuyant sur le mur quand un mouvement attira son attention. Elle avait sans doute capté l’air médusé de la nouvelle arrivante bien avant d’intégrer qui elle était. Il est amusant de voir comme on a parfois du mal à remettre quelqu’un en dehors des circonstances habituelles où l’on croise cette personne. En l’occurrence, aucun risque immédiat, pas de danger, pas de Zach ni de Kezabel, de Dorofei ou de Sanae dans le coin. Pas de plan à élaborer, d’entraînement à réaliser. Alors son cerveau avait mis un léger temps de latence à comprendre qu’il y avait sa cheffe, là, face à elle. Elle, le t-shirt à moitié remonté sur son ventre car mal mis, une chaussure en moins, les cheveux en vrac, une main y passant pour dégager son visage alors que leurs regards se croisaient, incrédules. Du côté de Jordane, un « eh merde » dessiné dans les rétines. De celui de Néo, un « sérieusement ?! ». Mais ni l’une ni l’autre n’avaient dit quoi que ce soit et déjà, Néolina s’éloignait, laissant Jordane figée dans une interrogation muette : rassurez-moi… c’est pas sa nana hein ? Pas réellement du stress, ni de la culpabilité d’ailleurs. Juste un doute, un agacement sous jacent que rien ne soit vraiment simple. Et puis un truc un peu plus con. Un amusement un peu mauvais, cruel peut être, quelque par, en fond. Celui de faire mal quand on touche soi-même le fond, comme pour se délester d’un truc qui vous ronge. « Ben t'as rencontré ma coloc.» Un ton joyeux, alors elle lâchait un petit rire amusé, posant le pied au sol pour nouer la seconde chaussure. Colloc. Ouf. Déjà mieux. « Eh ben elle est bonasse. »Tu… attends, quoi ?! C’est toujours ta boss, ça n’a pas changé. Et ? Rejet du réel. Rejet de la gravité, rejet de l’implication, rejet des conséquences. Et puis de toute manière, elles n’étaient pas censées se connaître, alors cet échange de regard pouvait y trouver là une explication toute simple, cohérente, facile. Comme le reste, d’ailleurs : facile. « Allez, bonne nuit Gary ! »Pas plus de cérémonies et la voilà repartie au loin, à recommencer encore et encore l même schéma. - Topic Fini - | | |
| Jordane Suzie Brooks Âge personnage : 24
Hiboux postés. : 2268
Date d'inscription : 02/10/2011
Crédits : CaptainMarvel
Double Compte : Logan, Takuma, Sovahnn, Alec, Maxence, Oliver, Jessen
| | |
| |
Accueil 
